Mon opinion sur l'actualité n'est pas plus intteligente que la vôtre, mais vous avez tout de même le droit de le savoir.
Ce dessin a été réalisé pour illustrer le thème "insomnie" : il tombe néanmoins à point pour illustrer l'état de semi-confinement auquel nous contraint actuellement le gouvernement... Remarquez, je n'ai rien contre : non seulement il est inutile de commettre les mêmes erreurs qu'en Italie mais, de surcroît, je vous avoue que je traverse une période où j'aime à me blottir sous ma couette, à l'abri de la folie de mes semblables...
Bon, pour parler d'un thème plus allègre, voici quelques croquis que j'ai réalisés lors d'une scène ouverte organisée il y a une semaine, à l'occasion du Printemps des poètes, par le Collectif Synergie au Temple du pharaon, le salon de thé et de narguilé où j'expose actuellement quelques dessins :
Maintenant, quelques exercices réalisés dans le cadre des cours du soir auxquels j'assiste - je les ai photographiés, mon scanneur est trop petit. D'abord, des visages composés à partir de plusieurs modèles :
Des croquis de nus avec le plus beau des modèles dont on puisse rêver :
Inutile de me faire remarquer que le bas du corps est hypertrophié par rapport au haut, je suis au courant : mais si vous aviez devant vous les somptueuses fesses et les non moins somptueuses cuisses de notre modèle, vous seriez aussi tenté de mettre l'accent dessus... Enfin bref, enchaînons : notre professeur, qui n'est jamais à cours d'idées originales, nous a aussi demandé de réaliser des dessins, toujours d'après modèle, en utilisant trois ou quatre feutres de couleurs, tenus dans la même main ! Ci-dessous, vous trouverez un échantillon de ce que j'ai fait en suivant cette règle... Qu'en pensez-vous ?
On termine avec une image détournée pour illustrer un article publié sur Le Graoully déchaîné :
Voilà, c'est tout pour cette semaine. A la prochaine, si je suis toujours vivant !
On nous rebat les oreilles avec le coronavirus : une aubaine pour les candidats LREM qui ont tellement honte de leur étiquette devenue lourde à porter qui ont ainsi un prétexte supplémentaire pour passer inaperçue !
Pour en finir (provisoirement ?) avec les élections, une anecdote : suite à la publication de l'affiche de mon exposition où je me suis dessiné en sphinx, on m'a fait remarquer que Bernadette Malgorn était elle-même surnommée "le Sphinx" en raison de l'indifférence souveraine dont elle fait montre à l'égard de ses interlocuteurs... Elle a tout pour plaire, cette femme-là ! Cela dit, j'ignorais totalement qu'on lui donnait ce surnom, c'est une simple coïncidence, mais qui m'a inspiré...
En cherchant un modèle pour dessiner Obélix, j'ai appris que la prochaine adaptation en film "live" des aventures d'Astérix serait réalisée par Guillaume Canet qui jouera lui-même le rôle du petit Gaulois, que le livreur de menhir y sera interprété par Gilles Lellouche et non plus par Depardieu et que l'histoire ne s'inspirera pas des albums et se passera en Chine... Je crains le pire. Enfin, enchaînons avec mes carnets de la semaine.
Jeudi a eu lieu, à la salle d'exposition Les Abords, située au rez-de-chaussée de la Faculté Victor Segalen, le vernissage de l'expo "Equipée horizontale" d'Isabelle Audouard et Anaïs Dunn - cet événement est le dernier à s'inscrire dans le cadre du centenaire de la mort de Victor Segalen :
Vendredi, toujours à la faculté Victor Segalen, Elodie Lanceron a soutenu sa thèse consacrée à Catulle Mendès, un auteur français du XIXè siècle en voie de sortie de l'oubli :
Je ne connaissais pas Catulle Mendès, j'ai donc appris beaucoup au cours de cette soutenance. J'ignorais, par exemple, que Maupassant avait signé certains textes sous le pseudonyme de "Valmont" :
Catulle Mendès fut aussi l'un des premiers défenseurs de Richard Wagner en France, ce qui demandait un certain courage dans le climat de germanophobie de l'époque :
Signalons aussi que les filles de Catulle Mendès ont été peintes par Pierre-Auguste Renoir, dans une pose plus "innocente" que celle de ses célèbres baigneuses :
Mendès a aussi exploité le thème de la femme fatale dans certains de ses écrits...
...ce qui me permet de faire une transition avec un événement qu'il ne faut pas oublier : la journée internationale des droits des femmes. Voici quelques dessins tirés de mes fonds de tiroir exaltant des figures de femmes fortes comme Circé, la belle magicienne qui transforme les compagnons d'Ulysse en animaux :
Atalante, la princesse grecque qui participa à la capture du sanglier de Calydon (décidément, je ne perds pas de vue Obélix) :
Didon, la légendaire reine de Carthage :
Clytemnestre, l'épouse et meurtrière du roi Aggamemnon :
N'oublions pas les figures médiévales, qu'il s'agisse des dames pour lesquelles se battaient les chevaliers...
...ou des sorcières :
Mais n'oublions pas que des femmes fortes, il y en a sûrement eu dès la préhistoire :
Voici une petite vidéo exaltant quelques figures de femmes fortes :
Sur un registre sensiblement différent, je vous rappelle que le 11 mars aura lieu le 9ème anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima (j'avais fait le dessin ci-dessous pour illustrer un projet de dessin animé qui n'a finalement pas vu le jour) :
Pour finir sur une note plus légère, une petite fantaisie que j'ai commise après avoir appris que la ravissante Joy Esther avait fait partie des kodakettes, ces gamines androgynes qui faisaient de la pub pour Kodak avec des ventouses sur la tête et des maillots dignes des Dupondt :
Voilà, c'est tout pour cette semaine, à la prochaine !
Pour commencer, le seul dessin d'actualité que j'ai commis cette semaine. J'avoue que le coronavirus et les municipales ne m'inspirent pas.
Dans un autre ordre d'idées : depuis hier, quelques-uns de mes dessins ornent les murs du Temple du pharaon, un salon de thé et de narguilé de la rue Jean Macé (Brest). Il n'y a pas de vernissage prévu, mais vous pourrez en profiter pour découvrir cet établissement qui sent bon l'Orient...
J'avais découvert le lieu à l'occasion d'un concert du groupe Hobaya. Voici quelques croquis réalisés au cours de cette soirée :
On termine avec quelques fantaisies dessinées sous des prétextes divers :
Voilà, c'est tout pour cette semaine, à la prochaine !
Savez-vous pourquoi je ne m'engage pas en politique ? c'est parce que je ne sais pas me mettre au niveau des plus cons.
Les municipales à Paris ont fait grand bruit dernièrement... Personnellement, Benjamin Griveaux, je m'en fous. Mais quand j'ai appris qu'Agnès Buzyn y allait sa place, j'ai fait un constat qui a dû déplaire à certaines têtes de...
Allez, une petite pique contre le grand dadais qui fait carrière en tant que sosie vocal de Jean-Philippe Smet...
...et une petite allusion au films Bird of Prey où Margot Robbie endosse à nouveau les (rares) habits de la super-vilaine Harley Quinn :
Passons maintenant à mes carnets de route. Le samedi 15 a eu lieu l'inauguration du buste de Kosa Pan au bas de la rue de Siam. J'y étais et j'en ai ramené ces quelques croquis. Pour plus de détails sur cette journée fastueuse, consultez les deux volets de Bankgok-sur-Penfeld que j'ai publiée sur Le Graoully déchaîné :
Heureusement que j'avais mon carnet : les discours ont duré une heure et demie ! La dame ci-dessus semblait être la femme de Son Excellence l'ambassadeur de Thaïlande : les Thaïlandaises sont très jolies, mais la beauté de cette femme dépasse tous les qualificatifs ! Enfin, enchaînons ; moins exotique, le mardi 18, j'ai redonné ma conférence "Dix signes infaillibles pour ne pas reconnaître un aspi" dans le cadre d'un séminaire sur l'autisme à destination des étudiants de l'hôpital psychiatrique de Bohars. Une expérience très satisfaisante, les étudiants m'ont posé beaucoup de questions ! Mais bon, je ne peux pas être au four et aux moulin : les croquis qui suivent ont été pris au cours de l'intervention de Pascale Planche, la psychologue qui m'avait sollicité :
Voilà pour les carnets. J'ai aussi commis cette petite variation iconoclaste autour du thème de Pinocchio - je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la Fée bleue est l'un des rares (si pas le seul) personnages féminins dans l'univers de Disney à être séduisant sans être forcément pervers ou nunuche :
Terminons avec cette BD dont la vedette n'est autre que la Joconde :
Oui, j'ai appris la mort de Caire Bretécher au moment où je travaillais sur cette planche...Non, je n'ai rien trouvé de rigolo à dire sur ce décès. C'est tout pour cette semaine, à la prochaine !
Dans moins d'une semaine, c'est la Saint-Valentin : voici, pour cette occasion, une petite BD que j'avais dessinée à l'occasion d'un mariage (d'après le scénario d'une amie) et que je dédie à tous les amoureux.
Pour rester dans l'événementiel, mais sur un plan plus local : le lundi 10 février, ce sera le 238è anniversaire de l'incendie du Refuge royal de la Madeleine à Brest (plus précisément à Recouvrance). Cet établissement abritait les veuves d'employés de Marine mais aussi les filles débauchées et repenties (ou supposées comme telles). La cause exacte de cet incendie reste assez mystérieuse : la légende l'attribue à l'une des pensionnaires, surnommée la Belle Tamisier, qui y était recluse vraisemblablement à la demande son beau-père, tambour de la ville, lequel s'accommodait mal de sa trop grande liberté de mœurs de sa bru. Mais il n'existe aucune preuve formelle de la culpabilité de cette incendiaire présumée dont il ne subsiste aucune trace. La légende, prenant comme à son habitude le relai de l'histoire, en a fait une icône libertaire et féministe.
Brest la grise est illuminée :
Elle y virevolte telle un feu follet,
Libre comme toute beauté.
Le vieux douairier ne peut le tolérer :
Elle doit être emmurée !
Tant de grâce et de vie
Allait-elle être flétrie,
Mise au rebut dans ce cloaque,
Internée chez ces vieux sacs ?
Sa fougue en fit autrement :
Incendie vainqueur du vieux ciment,
Es-tu bien l’œuvre de l’insolente fée ?
Ravissante carnavalière, où es-tu passée ?
Samedi 15 février : inauguration d'un buste de Kosa Pan à Brest en hommage au passage mémorable de cet ambassadeur de Siam (la Thaïlande actuelle) dans la ville du Ponant en 1686. Le fastueux cortège exotique valut à la rue principale de Brest d'acquérir le nom de Rue de Siam ; la légende affirme que les ambassadeurs asiatiques avaient remonté cette rue avec des éléphants, mais c'est totalement faux !
Voilà pour l'agenda. Passons maintenant à mes carnets. Tout d'abord, une galette des rois à laquelle j'avais été convié par une association de mon quartier. Je vous laisse deviner la moyenne d'âge de l'assistance :
Puis il y a eu la fête du jeu à Guilers...
...et la scène ouverte organisée par le Collectif Synergie au café-librairie Gwennili (Le Faou) :
J'y ai moi-même participé, mais je ne peux pas à la fois lire mes textes (je n'ai pas la prétention de dire que je déclame) et me dessiner. Heureusement, il y a la vidéo :
Enfin, moins exaltant, j'ai assisté à la réunion d'une association. Comme vous pouvez le constater, on s'y amusait follement...
En guise de conclusion, quelques projets d'illustrations pour une recueil de poèmes ; l'auteur m'a finalement demandé d'illustrer deux de ses textes en partant sur d'autres bases. Peut-être finaliserai-je ces dessins un jour, juste pour le plaisir. Concernant le recueil lui-même, il m'est bien sûr interdit d'en dire plus pour l'instant.
Voilà, c'est tout pour cette semaine, à la prochaine !