Blogquin du 11/02/2022 : épidémie, élections, etc.
Voyons les choses en face : nous n'avons pas été reconfinés depuis huit mois, le port du masque n'est plus obligatoire dans les rues, le recours au télétravail n'est plus systématique, les concerts debout vont bientôt reprendre... Certes, nous ne sommes pas encore complètement tirés d'affaire, mais l'heure où nous pourrons faire le bilan de l'épidémie approche. J'y contribue à ma façon, d'abord en évoquant à nouveau les splendeurs et les misères (surtout les misères, je dois dire) des trois confinements successifs...
On pourra aussi discuter du bien-fondé de certaines consignes...
Voire de la dangerosité réelle du virus...
...ou encore du fait que l'épidémie n'ait pas frappé partout avec la même intensité !
Le hérisson a raison, parlons des élections, tiens ! Pour ma part, mon choix pour le second tour est fait : si notre président est encore face à un(e) candidat(e) fasciste, je vote contre ce(tte) dernier(e), mais si on a un second tour Macron-Pécresse, je m'abstiendrai car on aura VRAIMENT deux candidats qui se vaudront.
En tout cas, je doute fort que les Français soient enfin disposés à élire une femme...
Allez, une petite pointe sur Zemmour !
Pour les non-comprenants : Marie Lenéru (1875-1918) était une dramaturge et diariste native de Brest : à quatorze ans, une rougeole carabinée la rendit mal-voyante et non-entendante, ce qui ne l'empêcha de devenir une dramaturge reconnue. Elle défendit bien entendu les droits des femmes et des personnes en situation de handicap et eut l'idée d'une instance de réglementation internationale des conflits en pleine première guerre mondiale : une visionnaire, en somme.
Dans un tout autre ordre d'idées : il y a un mois, je vous avais montré les dessins que j'avais réalisés pour l'anniversaire d'un complice et qui nous représentaient, lui et moi, dans plusieurs rôles différents - cliquez sur ce lien si vous ne vous en rappelez pas. J'ai réutilisé ce procédé pour l'anniversaire d'une amie très chère ; voici le dessin de base...
...et voici les variations ; la première n'a pas besoin d'explication, je pense !
Un thébain de base demande à la princesse Antigone ce qu'elle compte faire de cette pelle :
Pour les non-comprenants : fille d'Œdipe (dont elle est aussi la sœur, et oui) et de Jocaste, Antigone décida d'enterrer le corps de son frère Polynice malgré la décision du roi Créon de priver de funérailles la dépouille de celui qui avait pris les armes contre Thèbes ; Antigone finit emmurée.
Athéna (Minerve pour les Romains), déesse de la sagesse, avec son frère Héphaïstos (Vulcain pour les Romains), dieu de la forge et de la métallurgie (j'ai toujours eu un faible pour ce dieu très laid mais très habile) :
Deux boxeurs qui prouvent que ce ne sont pas toujours les plus gros qui gagnent :
Catherine Ringer et Serge Gainsbourg sur le plateau de Zénith, une émission présenté par Michel Denisot sur Canal+ dans les années 1980 - Gainsbarre énerva sérieusement la chanteuse des Rita Mitsuko en la traitant de "pute" sous prétexte qu'elle avait tourné dans des films érotiques, ce qui, il est vrai, était plutôt gonflé de la part du vieux chanteur qui était mal placé pour donner des leçons de pudeur et d'élégance...
Marie, qui vient d'avoir un bébé, se demande ce qu'elle va faire du cadeau du roi Balthazar - elle est mal renseignée, la myrrhe est utilisée pour son parfum depuis l'Antiquité et a des vertus antispasmodiques et stimulantes, mais c'est vrai que comme cadeau à une jeune maman, ça fait un peu crevard :
La reine lionne et son ami le mandrill - car le vrai roi des animaux, c'est la lionne, en fin de compte :
Léonard de Vinci et son plus illustre modèle :
Amedeo Modigliani et son modèle pour La fillette aux nattes :
Et enfin, Titi avec Hector le bouledogue :
Dans un autre registre, quelques croquis sur le vif exécutés au Café de la Plage au cours d'une scène ouverte...
...et, pour finir, un petit travail réalisé au cours du soir. Notre professeur, qui est une artiste imprévisible, avait eu la bonne (?) idée de nous faire prendre comme modèle un squelette (artificiel, évidemment) vêtu d'une robe et chaussé de pantoufles informes... Je me suis tiré assez honorablement de l'exercice, qui prouve que le malaise est parfois un stimulant !
Voilà, c'est tout pour cette semaine, à la prochaine !