Mon opinion sur l'actualité n'est pas plus intteligente que la vôtre, mais vous avez tout de même le droit de le savoir.
L'image de la semaine, c'est l'anniversaire du mouvement des Gilets jaunes :
La semaine aura aussi été marquée par l'annonce de la mort de Raymond Poulidor :
Cette semaine, je suis allé plusieurs fois au festival européen du film court de Brest, ce qui explique (entre autres facteurs) pourquoi j'ai relativement peu dessiné cette semaine... Voici tout de même deux autres cinéphiles pris sur le vif en attendant l'heure d'assister à une séance :
Dans un autre ordre d'idées, voici un adorable petit âne dessiné dans le cadre des cours du soir que je suis pour me perfectionner :
C'est dans le cadre ces mêmes cours que j'ai commis ce dessin intitulé "La guerrière" :
Mardi 19 novembre : 3ème anniversaire de la mise en service du téléphérique urbain de Brest.
Samedi 23 décembre : 43è anniversaire de la mort d'André Malraux
Dimanche 24 novembre : concert de "Putain 2 Renaud" au Patronage laïque du Pilier Rouge (Brest) à partir de 15h, ce qui me donne un prétexte pour vous faire (re)découvrir in extenso les sketches que j'avais écrits et interprétés pour animer la dernière représentation de la première saison de ce spectacle s'inscrivant directement dans la filiation du "chanteur énervant".
Introduction (avant « Il a plu sur Paris »)
Je suis sur scène avec un parapluie.
« Bienvenue à Roz Valan pour la dernière de « Putain de Renaud » ! Vous vous demandez pourquoi j’ai un parapluie ? Et bien je prends mes précautions parce que la troupe va démarrer en nous chantant « il a plus sur Paris » ! Quoi ? Comment ça, il ne faut pas ouvrir un parapluie dans une maison, ça porte malheur ? (Je me dirige vers les coulisses sans vraiment regarder devant moi) Pfff, c’est une superstition ridi… (Je me prends les pieds dans un câble et, déséquilibré, me précipite devant moi, tête la première)…cuuuuuule ! »
Transition (entre « Il a plu sur Paris » et « Ma gonzesse »)
Je reviens avec un cocard, le nez rouge et une dent en moins.
« Je ne veux pas plomber l’ambiance, mais finalement, c’est vrai qu’un parapluie, ça ne protège pas de tout ! Je viens de m’en rendre compte et je m’en vais de ce pas le dire à ma gonzesse, celle que j’suis avec, ma princesse. »
L’Ange Oliver 1 (entre « Ma gonzesse » et « Chanson pour Pierrot »)
Bérêt basque orné d’un auréole, tunique grise, ailes dans le dos et boîte de cassoulet à la main, l’ange traverse la scène.
« Cassoulet ! Cassoulet ! Qui veut partager mon cassoulet ? Bonsoir messieurs-dames, ne faites pas attention, je m’appelle Oliver, l’ange Oliver, oui, je sais, c’est très drôle, et j’ai été chargé par les instances célestes d’apporter un peu d’amour sur terre ! Cassoulet ! Oh ! Mais, qu’est-ce que je vois là ? Mais c’est Pierrot ! Youhou, Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau, tu viens partager mon cassoulet ? »
Transition (entre « Chanson pour Pierrot » et « En cloque »)
« Je confirme qu’arrêter de boire pendant toute une semaine, c’est très dur. Tenez, moi, une fois, j’étais tellement saoul que j’ai glissé dans la rue et je me suis fait une entorse. J’avais le choix entre arrêter de picoler ou arrêter de marcher : j’ai arrêté de marcher ! Mais je ne conseille pas à ces dames d’en faire autant, surtout si elles sont en cloque ! »
Sarcel Merdan 1 (entre « En cloque » et « Manu »)
Gants de boxe et peignoir, les larmes aux yeux.
« C’est pas fini, oui, de chanter des trucs aussi émouvants, là ? Non parce que voyez-vous, j’m’appelle Sarcel Merdan, dit « le merdeux de Sarcelles, » je suis champion intercommunal de Seine-et-Morne dans la catégorie « Gros lourdingues », et là, à me faire chialer comme ça, vous pourrissez mon image de marque de grosse brute vulgaire ! Y a pas que moi que vous faites pleurer, d’ailleurs : y a aussi mon copain Manu ! Allez, déconne pas, Manu ! »
L’Ange Oliver 2 (entre « Manu » et « Morgane de toi »)
« J’vois pas pourquoi vous lui dites d’arrêter de déconner, il joue très bien de la batterie, le Manu ! Heu, en parlant de déconner, je me suis trompé tout à l’heure, c’était pas mon ami Pierrot que j’avais vu, c’était une fille. Je la connais pourtant : elle s’appelle Lola. Et elle a très mal pris que je la prenne pour un garçon ! Et pourtant, ben, je suis morgane d’elle ! »
Transition (entre « Morgane de toi » et « La pêche à la ligne »)
« Je ne devrais pas rire en écoutant une si belle chanson, mais c’est plus fort que moi : Morgane qui chante « Morgane de toi », c’est quand même pas banal ! Mais je suis sûr que dans le public, vous êtes déjà tous morgane de Morgane ! Bon, on va laisser souffler un peu et partir avec Mikaël à la pêche à la ligne. »
Sarcel Merdan 2 (entre « La pêche à la ligne » et « Marche à l’ombre »)
« C’est encore moi ! Bon, là, ça va, ça m’fait un peu moins chialer, mais j’ai quand même du mal à me mettre dans l’ambiance parce que pour enfiler un hameçon avec des gants de boxe… Quoi ? Si j’ai pensé à les enlever ? Heu… Non. Houlà, j’ai dit un truc tellement con que j’ai plus qu’à marcher à l’ombre ! »
Sylvain le vieux loubard 1 (entre « Marche à l’ombre » et « Laisse béton »)
Banane blanche, blouson noir, blue-jeans et batte de base-ball, le vieux loubard avance vouté, appuyé sur sa batte de base-ball qui lui sert de canne.
« Salut, les jeunes ! J’m’appelle Sylvain, blouson noir à la retraite ! Ah, « Marche à l’ombre », si vous saviez ! C’est toute ma jeunesse, toute ma carrière qui est résumée dans cette chanson ! J’en aurais, des choses à vous raconter, là-dessus ! Ça vous dit ? Non ? On n’a pas l’temps ? Bon, OK, j’laisse béton ! »
Sylvain le vieux loubard 2 (entre « Laisse béton » et « La ballade Nord-irlandaise »)
« C’est encore moi ! Laissez-moi tout de même vous parler deux secondes de cette belle baston que j’ai eue avec le patron d’un pub irlandais ! J’suis pas près d’l’oublier, j’étais resté K.O. une heure ! C’est que ça a le sang chaud, un irlandais ! Enfin, tant que ça reste des bagarres amicales, ça va ! Mais quand ils y vont à coup de grenades dégoupillées, là, ça craint ! Pas vrai, les poussins ? »
Conclusion (après « La ballade nord-irlandaise »)
« Bon ben ça m’a donné soif, cette chanson ! On va faire une petite pause, rendez-vous dans une demi-heure pour la suite ! À toute ! »
Introduction (avant « Mistral gagnant »)
Avec mon chapeau de docteur.
« Et c’est parti pour la deuxième partie ! Une anecdote avant de commencer : dans les années 1980, Jackie Berroyer avait fait une double interview de Renaud et du dessinateur Frank Margerin et le journaliste a pu être témoin d’une scène où, dans un accès de nostalgie, le chanteur et le dessinateur se sont mis à vider de concert (ah ! ah ! ah !) un bocal de bonbons et déploraient, je cite, que les boules de coco soient moins bonnes qu’avant à cause du papier dans lequel on les emballait. Cette anecdote n’a strictement aucun intérêt, mais ça ne vous empêchera pas de savourer comme il se doit la plus belle chanson jamais écrite et enregistrée en France. »
Transition (entre « Mistral gagnant » et « Germaine »)
Et bien, qu’est-ce que je vous disais ? Allez, chanson suivante ! Qu’est-ce qu’il y a au programme ? Houlà, changement d’ambiance ! Tiens, Morgane ! (Je pose la casquette à carreaux sur la tête de Morgane) Ça te va très bien, t’es merveilleuse, comme ça ! Et puis il faut bien ça quand on va interpréter « Germaine » !
Sylvain le vieux loubard 3 (entre « Germaine » et « Déserteur »)
« C’est encore moi ! Ah, Germaine, je l’ai bien connue, tiens ! Un sacré bout de femme ! C’est elle qui m’a planqué pendant que les gendarmes me cherchaient pour m’envoyer faire mon service ! C’est pas pour vous fâcher, mais il faut que je vous dise, ma décision a vite été prise : je m’en suis allé déserter ! »
Rachida Ktylo 1 (entre « Déserteur » et « Miss Maggie »)
Perruque brune, lunettes, air minaudant, robe (prêtée par Morgane ou Hélène) et, si possible rouge à lèvres.
« Bonsoir, je suis Rachida Ktylo, je suis la secrétaire de la troupe. Voici donc la lettre que vous venez de me dicter, madame Hélène ! Cela dit, je préfère vous le dire, vu le ton sur lequel vous lui parlez, ça m’étonnerait que le président réponde à votre invitation ! Surtout avec tous les soucis qu’il a en ce moment ! Enfin, je dis ça, je dis rien, je ne suis qu’une employée, mais quand même, je crois que tout le monde sera d’accord avec moi, à part peut-être madame Thatcher ! »
Rachida Ktylo 2 (entre « Miss Maggie » et « Dans mon HLM »)
« C’est encore moi ! Je voulais ajouter encore une chose : ce que la chanson dit sur les femmes et le foot, ce n’est plus tout à fait d’actualité ! Il y a longtemps que les femmes ont conquis de haute lutte le droit d’être des fanatiques fous furieux abreuvés de haine et de bière comme les autres ! Bon, j’arrête de vous embêter, je retourne dans mon HLM ! »
Sylvain le vieux loubard 4 (entre « Dans mon HLM » et « Ici et là »)
« Hé ! Hé ! C’était moi, le loubard qui créchait dans ce HLM ! Mais avec mes rhumatismes, aujourd’hui, j’suis bien mieux à la maison de retraite des « Vieux voyous » ! Même que j’y ai retrouvé le nouveau romantique qui m’a fait découvrir les chansons de Jean-Michel Caradec ! Sans dec’, j’vous jure qu’c’est vrai, les mecs, c’est pas mal ! D’ailleurs, j’crois que Mikaël et Nicolas ont écrit une chanson sur lui, non ?
L’Ange Oliver 3 (entre « Ici et là » et « Manhattan-Kaboul »)
« Alors là, les zicos, je crois qu’avec cette chanson, vous touchez les nuages, comme on dit ! Mais ne les touchez pas trop non plus, vous risquez de chatouiller les pieds des anges ! Et comme j’ai des ampoules, c’est pas bon pour moi ! Bon, sur ce, je vais devoir reprendre mon envol, parce que, jusque chez moi, ben y autant de distance qu’entre Manhattan et Kaboul ! »
Transition (entre « Manhattan-Kaboul » et « Dès que le vent soufflera »)
« Heum ! Désolé, mais là, je ne trouve pas grand’ chose de rigolo à dire ! On va changer un peu d’ambiance, ça ne sera pas du luxe ! Morgane, mets ça ! (Je lui mets le chapeau de marin) Fais pas cette tête-là, ça n’a rien de ridicule ! Mais bon, tu pourras toujours l’enlever dès que le vent soufflera ! »
Sylvain le vieux loubard 5 (pour lancer les rappels)
« Mais qu’est-ce que c’est que cette troupe qui s’arrête déjà de jouer ? Quand j’étais jeune, les musicos jouaient jusqu’au bout de la nuit ! Allez, le public, dites-leur de continuer ! »
Quand la troupe se prépare à rejouer :
« Ah, j’aime mieux ça ! Allez, les jeunes, envoyez-trois chansons bien contestataires contre cette société corrompue qui, qui… (Je tousse) Houlà, il y a des signes qui ne trompent pas : c’est l’heure de mon médicament ! Allez-y, les poussins ! »
Pas de sketch entre les trois chansons qui suivent.
L’Ange Oliver 4 (entre « Putain de société » et « Knockin’ on Hevans’s Door »)
« Chacun ses problèmes ! Vous, c’est cette putain de société à la con, moi, c’est pour rentrer chez moi : j’ai paumé la clé du paradis ! Je vais être obligé de frapper à la porte, comme Bob Dylan… »
L’ange Oliver reste durant la chanson ; mais au bout d’un certain temps, j’enlève mon déguisement et, à la fin de la chanson, je fais le « générique de fin » :
« Vous venez de voir la dernière représentation de « Putain de Renaud » avec : à la basse, Alain Corre ! À la batterie, Emmanuel Kervran ! À la guitare, Nicolas Carval ! Au chant, Morgane Milin ! Au chant aussi, Hélène Guesnard ! Et à la mise en scène, Mikaël Tygréat ! Et maintenant, en route vers de nouvelles aventures ! »
Je vous laisse méditer sur les belles paroles de l'ange, à la prochaine !
L'image de la semaine, c'est le salon "A livres ouverts", le premier salon pluridisciplinaire du livre organisé à Brest, qui se tiendra les 16 et 17 novembre prochains grâce au Collectif Synergie. Votre serviteur y sera présent pour dédicacer ses livres, proposer des caricatures, participer à la scène ouverte et donner une conférence. Plus d’infos sur le site de l’événement.
Une chroniqueuse de LCI a récolté une volée de bois vert pour avoir fait la leçon à une smicarde divorcée :
La grève des pompiers persiste, de même que le mauvais temps :
J'ai encore eu une semaine bien remplie. Lundi, c'était l'AG du Collectif Synergie :
Mercredi, c'était le cours du soir aux Beaux-Arts avec, au programme, du croquis de modèle vivant (habillé car ce sont les élèves qui ont posé à tour de rôle) :
Jeudi, c'était la conférence de presse du collectif Synergie pour présenter le salon "A livres ouverts" :
Vendredi, enfin, c'était le vernissage du salon d'automne de Guipavas, la grande exposition annuelle de peinture et de sculpture :
Attention, ceci n'est pas une sculpture mais bien le maire de Guipavas.
Samedi 9 novembre : 220è anniversaire du coup d'Etat du 18 brumaire. Quand je pense qu'il y a encore des gens pour défendre ce tyran sanguinaire et mégalomane...
Le 9 novembre, c'est aussi le 101è anniversaire de la mort de Guillaume Apollinaire...
C'est également le 52è anniversaire de la première publication des aventures de Valérian et Laureline dans Pilote...
Et enfin, c'est le 105è anniversaire de la naissance d'Hedy Lamarr, actrice et chercheuse américaine d’origine autrichienne (1914-2000). En tant que comédienne, fut une star hollywoodienne des années 1940, considérée comme l'une des plus belles femmes du monde. En tant que scientifique, inventa un système de communication portant son nom qui resta longtemps en usage dans l’armée américaine ; ses travaux servirent de base à la découverte de la wi-fi.
L'illustration ci-dessus m'a servi d'illustration à deux poèmes. Premièrement, un acrostiche à la gloire de cette femme qui alliait beauté et intelligence :
Hollywood ne la broiera point :
Elle a belle figure, mais de cervelle plein.
Diva de l’écran et génie scientifique,
Yahvé a fait des mélanges moins magnifiques.
La vindicte phallique est maligne :
Arrière, intelligence féminine !
Mâle blanc craint la perfection,
Assimile génie à perversion.
Renaudez, petits castrés !
Rumeur n’atteint pas le progrès.
Deuxièmement, ce texte sobrement intitulé "Ampoule" :
Une gracieuse rotondité ?
Bien entendu, que de beauté
Dans cette courbe généreuse
Solide et pourtant moelleuse !
Si tu n’y vois qu’un bibelot,
Tu vas bientôt tomber de haut !
Elle brille, non pour t’allumer
Mais, mieux que ça, pour t’éclairer.
Si tu veux rester dans l’obscur,
Tant pis pour ton oeil immature :
Extasie-toi sur sa rondeur,
Seul son éclat fait sa valeur.
Et non, je n'ai rien trouvé à dire sur l'anniversaire de la chute du mur de Berlin.
Lundi 11 novembre : 45è anniversaire de Leonardo Dicaprio
Mercredi 13 novembre : 4è anniversaire des attentats du Bataclan
Jeudi 14 novembre : 87è anniversaire de la naissance d'Annie Fratellini
Vendredi 15 novembre : 739è anniversaire de la mort d'Albert le Grand...
...et 110è anniversaire de la mort d'Alfred le Petit.
Dimanche 17 novembre : anniversaire de Maureen Dor (49 ans)...
...et de Martin Scorsese (77 ans)
J'avais participé au concours de scénario organisé par Fluide Glacial, mais ma proposition n'a pas été retenue. Voici le story-board que je leur avais envoyé en supplément d'un script dactylographié; ce n'est pas encre aujourd'hui que ma BD réhabilitant le premier de la classe verra le jour... Mais qui sait ?
Bon, c'est tout pour cette semaine, on se retrouve le dimanche 17 ou le lundi 18 si tout va bien.
L'image de la semaine, c'est le 4 novembre 1984 : cette date marque la fin d'un privilège. Et oui, depuis ce jour, il n'y a pas que les malades qui ont le droit aux télés à pièces...
Cette phrase introductive était un emprunt assumé aux Guignols de l'info auquel j'avais déjà piqué le principe de "l'image du jour". Vous l'avez compris, je vous propose aujourd'hui un "Spécial Canal" car, même si je sais pertinemment que la chaîne à péage n'est aujourd'hui même plus l'ombre d'elle-même, je lui dois tellement de bonheur que je me devais de marquer le coup pour son 35è anniversaire...
On commence avec une petite merveille : La Cènale Plus.
Cliquez sur cette image pour la déguster en version sonore... De gauche à droite, vous pouvez reconnaître : Saint Alain De Greef, Saint Alain Chabat, Saint Antoine De Caunes, Michel Denisot (qui ne porte pas le titre de saint parce qu'il occupe la place de Judas vu qu'il en faut bien un), Saint Jean-Pierre Coffe, Saint Jérôme Bonaldi, Saint André Rousselet, Saint Philippe Dana, Saint Etienne Robial, Saint Gilles Verlant, Saint Philippe Gildas, Saint Charles Bietry et Saint Pierre Lescure.
Dans le même ordre d'idées, un petit gif animé dédié aux grands disparus (cliquez dessus pour découvrir la version sonore) :
Encore deux Gif animés, inspirés d'une couverture d'anthologie du journal Tintin (là encore, cliquez dessus pour découvrir la version sonore) :
Allez, on enchaîne avec une petite BD :
Place maintenant à quelques-unes des grandes figures qui ont fait l'honneur de Canal :
Bruce Toussaint
Fred Testot
Alain Chabat
Alain De Greef
André Rousselet
Bruno Carette
Coluche
Gilles Verlant
Jean-Claude Bouttier
Jean-Luc Delarue
Jean-Pierre Coffe
Martine Mauléon
Mathias Ledoux
Philippe Gildas
Thierry Gilardi
Impossible de parler de Canal+ sans traiter des fameuses Pin-up. En voici quelques-unes issues de mon crayon d'obsédé (ou d'esthète, c'est selon).
Bon, maintenant, quelques illustrations éparses...
Un de mes fantasmes, c'est de jouer Kévin L'embrouille, le fils à Didier. Un jour, peut-être, qui sait ?
Sur le dessin ci-dessous, vous pouvez me voir en compagnie de Chipie & Clyde, les héros de la première série d'animation entièrement réalisée en images de synthèse. Pour ceux qui connaissent, j'ai connu beaucoup d'artistes qui ressemblent à Clyde le loup et beaucoup d'adolecentes qui ressemblent à cette copine de Chipie ! Ceux qui ne voient pas de quoi je parle sont invités à se reporter à la chaîne You Tube de Clyde Lelou !
Le petit montage ci-dessous illustera un article sur Ça cartoon qui paraîtra lundi sur Le Graoully déchaîné :
Allez, une dernière petite vidéo pour la route ?
J'ai entrerpis de mettre en ligne sur Le Graoully déchaînéune série d'articles consacrés aux émissions qui ont fait la gloire de Canal+. Vous pouvez déjà en lire un sur Les Guignols de l’info et un autre sur Les Simpson. Les quatre autres viendront ensuite, restez attentifs !
Bon, en voilà assez pour l'esprit Canal, passons à autre chose ! D'abord, l'actualité, sans Annie Lemoine (oui, je sais, c'est dommage).
Donald Trump a annoncé la mort du leader du Daech :
Le magazine Mad a publié son dernier numéro avant de disparaître des kiosques avec, en couverture, l'incontournable Alfred E. Neumann déguisé en Grippe-sou, le clown maléfique de Ça :
Quelques dessins exécutés dans le cadre des cours du soir auxquels j'assiste :
Ensuite, quelques dessins pris sur le vif au cours de mes diverses pérégrinations. Pour commencer, à Hanvec (29) :
à Paris :
en Alsace :
en Sarthe :
à Quimper :
à Plœuc-L'Hermitage :
à l'annexe des Beaux-arts de Brest, à Bellevue :
dans le bus brestois :
à Océanopolis :
au château de Brest :
au port du château de Brest :
dans une boutique de la rue de l'Harteloire :
à l'espace Léo Ferré (Brest) à l'occasion de l'enregistrement d'une émission de radio consacrée à la merveilleuse Johanna Alanoix, que j'aime à appeler "la Vanessa Paradis bestoise" :
à la Fac Segalen :
Et enfin, au cours d'une réunion "dont au sujet de laquelle" je ne peux pas dire plus :
Dimanche 3 décembre : 226è anniversaire de l'exécution d'Olympe de Gouges
Le triste destin d'Olympe de Gouges, cette pionnière du féminisme décapitée par les hommes, m'a inspiré l'acrostiche que voici :
Oh ça va pas, ça va pas, ça va pas :
Les femmes se taisent ou c’est la potence !
Y aura-t-il jamais une pasionaria
Mutine pour secouer le vieux joug rance ?
Pour les hommes, on écrit des droits,
Et pour les femmes, juste une espérance ?
Danton, Robespierre et Marat,
Etes-vous donc aussi dans l’inconscience ?
Guillotinez-la, crient les libérateurs :
On accepte l’égalité comme moteur
Uniquement si les femmes restent mineures !
Grognez, pauvres phallus mis à nu,
Et brandissez sa tête coupée à la rue :
Son heure viendra… Elle est venue !
Mercredi 6 novembre : 111è anniversaire de Françoise Dolto
Outre sur les articles sur Canal+ dont je vous ai parlé plus haut, je vous invite à découvrir :
- L’épisode 17 et l’épisode 18 du Journal du professeur Blequin
- "Sinon, à l’ouest, rien de nouveau ?", un poème constitué de titres de romans.
- "Ode pénale", un poème indescriptible.
- "Houllebecq travesti", un parodie d'un poème de Houellebecq.
Voilà, maintenant, vous pouvez éteindre votre ordinateur et reprendre une activité normale ! Atchao, bonnne semaine !
L'image de la semaine, c'est la nouvelle exposition de votre serviteur qui démarre la semaine prochaine : après L'arTpenteur à Saint-Renan, j'envahis la mairie de quartier de Saint-Pierre (Brest) du 29 octobre au 29 novembre, vernissage le 30 à 18h.
Halloween approchant, je vous propose cette semaine trois mini-BD sur les sorcières, un thème dont il sera à nouveau question plus bas.
Malgré la directive européenne, Google refuse de rémunérer les médias dont il diffuse le contenu :
Le Pape François appelle à traiter la terre avec douceur :
Le 34è festival européen du film court de Brest approche à grands pas, il est déjà temps d'aller réserver ses places - pour moi, c'est déjà fait. Je ressors donc de mes cartons quelques croquis que j'avais pris sur le vif entre deux séances :
Dimanche 27 octobre : 76è anniversaire de Michel Ocelot, le réalisateur de la trilogie Kirikou. Vous avez ci-dessous quelques variations potaches autour de Karaba la sorcière que j'ai toujours trouvée sublime... Ces dessins sont assez vieux, d'où certaines approximations graphiques que je suis le premier à voir.
Oui, j'ai censuré ce dessin de ma propre initiative car j'ai mûri depuis l'époque où je l'ai réalisé. Je préfère ne pas en dire plus.
Lundi 28 octobre : anniversaire de Coluche qui aurait eu 75 ans si un "putain de camion" n'en avait décidé autrement.
Mardi 29 octobre : Fête de la République en Turquie. Le dessin ci-dessous m'a été inspiré par de vieilles coutumes qui subsistent encore en Turquie et qui permettent aux hommes de se retrouver entre eux, loin de leurs épouses, pour faire la fête et chanter faux...
Mercredi 30 octobre : 32è anniversaire d'Ashley Graham, le top model qui prouve qu'il n'est pas besoin de rentrer dans un petit 36 pour séduire...
Plus littéraire, le 30 octobre, c'est aussi le jour de la naissance de Paul Valéry, il y a 148 ans.
Jeudi 31 octobre : Halloween !
Le dessin ci-dessous a été réalisé à quatre mains : à la base, les trois petits personnages à droite étaient, m'a dit ma co-auteure, des femmes africaines, mais moi, je n'ai pas pu m'empêcher de les prendre pour des démons, d'où cette évocation de l'Enfer.
Cet autocaricature en boucher me sert de couverture pour les portfolios que me commandent mes clients :
Mais ce que je préfère dans l'ambiance d'Halloween, ce sont les sorcières ! Pour moi, ce sont des figures de femmes libres. D'ailleurs, elles m'inspirent énormément, comme le prouvent les nombreux dessins qui suivent :
A l'attention des lecteurs mal-comprenants : Circé est une belle magicienne que rencontre Ulysse dans l'Odyssée et qui a la détestable manie de transformer en porcs les hommes qui passent sur son île ; ça donne envie d'y aller !
J'ai participé à un colloque sur les sorcières qui s'est tenu à Nancy, d'où ce rapprochement.
Ce dessin, de même que le suivant, m'a été inspiré par un spectacle revisitant l'histoire d'Hansel et Grëtel : la sorcière s'y appelle Barbara et préfère désormais manger les vieux !
Ce dessin évoque un autre spectacle, inspiré cette fois de Blanche-Neige : Blanche y est une adolescent gothique délurée et la belle-mère une hôtesse de l'air qui s'inquiète pour elle. Le vrai méchant est finalement le miroir qui les dresse l'une contre l'autre.
Les deux dessins qui suivent m'ont été inspirés par des installations artistiques assez radicales traitant des sorcières :
Bon, assez parlé d'Halloween ; le 31 octobre, c'est aussi l'anniversaire de Johannes Vermeer, né il y a 387 ans. Pour faire un cadeau à une amie qui aime la couture, je l'ai représentée dans une parodie du tableau La dentellière ; voici trois versions de cette parodie :
Samedi 2 novembre : anniversaire de Jean-Siméon Chardin, né il y a 320 ans.
Ce logo est celui d'une nouvelle rubrique de mon site officiel ; cliquez dessus pour la découvrir. Il me permet d'introduire des caricatures de personnalités politiques brestoises qui m'ont été commandées récemment par un particulier :
François Cuillandre
Reza Salami
Marc Coatanéa
Marc Berthelot
Julie Le Goïc
Gaëlle Abily
Fortuné Pellicano
Bernadette Malgorn
L'image ci-dessus me sert de logo à une autre rubrique de mon site officiel ; elle me permet d'introduire une vidéo consacrée à mon expo qui vient de prendre fin :
Pour finir, les textes que j'ai publiés cette semaine sur Le Graoully déchaîné :
- "Une escalope avec une belle salade (poème aussi)
- "Les "filles de" dans la BD", une parodie pour saluer la sortie du nouvel Astérix
- Le journal du professeur Blequin, épisode 15
- Le journal du professeur Blequin, épisode 16
Allez, à la prochaine !
L'image de la semaine, c'est la validation de la loi sur la PMA pour toutes par les députés. Je ne suis pas certain que ça suffise à calmer certains esprits rétrogrades...
Les huit dessins qui suivent ont été réalisés spécialement pour un livre qui fait le bilan de la décennie qui s'achève ; je les montre aujourd'hui parce qu'il conviennent bien à l'air du temps. Je trouve.
Vous pouvez contribuer à financer l'impression du livre et réserver votre exemplaire en cliquant sur sa couverture, que vous voyez ci-dessous : vous trouverez ainsi la page du projet sur Kengo.bzh
Voici quelques études de nus réalisées aux cours du soir :
Le dessin ci-dessous a été réalisé dans l'optique de ces mêmes cours :
C'est la honte... Pour cette semaine, je n'ai rien d'autre que le Lundi 21 octobre : anniversaire de Kim Kardashian... Je ne m'intéresse pas à cette personne, mais il se trouve que j'avais fait le dessin ci-dessous pour mettre en avant son artificialité et me libérer ainsi de la fascination que peuvent susciter ses formes généreuses. Mais je suppose que cette explication ne suffira pas à vous convaincre de ma bonne foi ni à vous faire retrouver votre estime pour moi, désormais sérieusement entamée par la simple évocation de cette pétasse ? Tant pis. On fera mieux la prochaine fois, promis !
Le dessin ci-dessous représente Tarik Zemmour, le Zemmour égyptien. Il a lu aussi été réalisé pour le livre sur les années 2010 dont je vous ai parlé, mais il n'aurait pas eu sa place dans une autre rubrique.
Ci-dessous, un montage exécuté dans l'urgence pour illustrer deux articles sur la fausse arrestation de Dupont de Ligonnès, publiés dernièrement sur Le Graoully déchaîné. Cliquez sur ces liens pour les lire : Article 1 - Article 2
Voici quelques dessins qui m'ont été inspirés par des communications de Maroua Yahyaoui, doctorante en histoire qui devrait soutenir en décembre prochain une thèse sur le thème Autels et cippes à Dougga et sa région : étude iconographique et architecturale.
Cette semaine, sur Le Graoully déchaîné, j'ai publié, outre les deux articles sur Dupont de Ligonnès cités plus haut :
- Un poème inspiré par le mot "Mademoiselle"
- Le 14è épisode du "Journal du professeur Blequin.
Voilà, c'est tout. A la semaine prochaine !