Blogquin du 10/06/2022 : Ukraine, législatives, variole du singe, Giono, etc.
L'Ukraine, encore et toujours...
On parle peu des législatives, il me semble : il faut dire qu'il n'y a pas lieu de se passionner...
On ne parle presque plus du Covid : il faut dire aussi que ce n'est pas parce qu'il y a plus de contaminations qu'il y a forcément plus de morts ou même plus de malades ! Et puis les médias ont déjà trouvé une autre maladie pour continuer à faire peur aux gens (rappelons tout de même que pour la variole, le vaccin existe depuis déjà belle lurette)...
Allez, une petite pointe contre l'extrême-droite...
...et on passe à autre chose : d'abord, la soutenance de thèse d'Anne-Aël Ropars dont j'avais fugacement parlé la semaine dernière.
La thèse soutenue portait sur la "poétique" de Jean Giono - je mets volontairement le terme entre guillemets car Giono voulait justement éviter d'être prisonnier d'une doctrine...
Il n'a d'ailleurs pas laissé de "poétique" structurée, justement, entre autres, pour ne pas priver les exégètes du plaisir de la trouver par eux-mêmes !
Il est néanmoins possible de distinguer, en consultant ses écrits, les quatre principales "clés" de son écriture.
Personnellement, c'est la notion de démesure qui m'a le plus frappé...
J'ai mis Naissance de l'Odyssée dans la main de Giono pour la bonne et simple raison que c'est celui que je connais le mieux, ayant dû l'étudier dans le cadre de mon mémoire de master. Mais j'aurais pu mettre n'importe quel titre de l'auteur sans que ça change grand' chose !
La jeune docteure a aussi relativisé la réputation de menteur qui colle à la peau de l'écrivain :
Dans un tout autre d'ordre d'idées, voici un (hum !) petit travail exécuté dans le cadre des cours du soir : notre professeur nous avait donné la consigne de dessiner sur un volume, soit tout prêt soir construit de nos propres mains. J'ai choisi d'assembler quatre toiles et deux feuilles de papier de manière à obtenir ce parallélépipède rectangle sur lequel j'ai dessiné tout ce qui me venait à l'esprit. Comme il y a des dessins sur les six faces, j'y ai ajouté une ficelle qui permet de le suspendre au lieu de devoir se contenter de le poser bêtement sur un socle quelconque et de priver d'une des faces... Voici le résultat, photographié sous deux angles différents :
Pour les amateurs : je suis prêt à vendre l'objet, mais je n'irai pas en-dessous de 200 euros car ce fut quand même assez galère à terminer...
Voici un autre dessin réalisé dans le cadre des cours du soir : le porc représenté existe bel et bien, vous pourrez le trouver au Brest mêm, un bar-tabac de la rue Saint-Marc, à Brest évidemment. Pour plus de détails, suivez ce lien pour découvrir l’article que j’ai moi-même rédigé à son sujet.
Pour terminer, un petit bibelot que j'ai moi-même réalisé en peignant une planche de bois comportant trois orifices peu profonds : je l'ai offert à mes parents à l'occasion d'un récent passage au domicile familial, on peut y voir mon père en vieux lion, ma mère en biche aux aguets et mon frère et moi-même respectivement en otarie et en hérisson ! Comme ça, j'aurai célébré la fête des mères et celle des pères en même temps...
Voilà, c'est tout pour cette semaine, à la prochaine !