Du 7 au 12 janvier : De l'air, j'étouffe !

 

Commençons par un hommage à Jacques Delors :

 

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Dimanche 7 janvier

 

21h : En ce jour de triste mémoire, je termine de visionner la saison 2 d’Astrid et Raphaëlle. J’ai honte de l’avouer, mais j’ai été plus traumatisé de voir Raphaëlle les menottes aux poignets dans le dernier épisode que par la vision du corps éventré que l’on découvre en ouverture de l’épisode 5 ! Pourquoi ? Parce que me retrouver menotté est un de mes pires cauchemars, en concurrence avec le rasage de mon crâne et l’écrasement de mes testicules… Sans doute est-ce dû aux récits de déportation qui m’ont marqué. Pour le reste, j’avoue m’être trompé sur le compte du commissaire qui est finalement un brave type ; en revanche, au moment où le procureur se prend un pain dans la gueule, j’ai poussé un soupir de soulagement ! J’aimerais avoir le courage d’en faire autant avec tous les arrivistes bouffis d’orgueil qu’il m’est donné de rencontrer… Mais à force, je risquerais d’avoir des cals au main ! 

Sans rapport : le 7 janvier, c'était aussi le jour de la sortie du film Titanic...

 

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Ce dessin a paru, sous un autre format, en quatrième de couverture du numéro 3 de la revue L’éponge.

Lundi 8 janvier

 

9h : Je sors assez tôt de chez moi pour ne pas rater les réinscriptions à la piscine Recouvrance. Je peux vois ainsi la « une » du dernier numéro de la nouvelle formule d’Entrevue qui fait dans le Hidalgo bashing… Franchement, je vois mal l’intérêt ! Pourquoi s’acharner sur le PS qui n’a plus d’avenir, du moins en tant que force motrice de la gauche à l’échelle nationale ? Et en quoi ce qui arrive à la maire de Paris peut-il intéresser les millions de Français qui, comme moi, ne vivent pas à la capitale et n’en auront probablement jamais les moyens (ni même l’envie) ? Les patrons d’Entrevue s’imaginent probablement être à contre-courant des « bobos parisiens » mais ils en sont l’incarnation ultime ! Et de la pire espèce qui soit : celle qui s’ignore…

 

9h30 : Je suis déjà arrivé à la piscine. Les réinscriptions n’ouvrent que dans une heure et demie ! Comme il fait froid dehors et que je ne veux pas déranger le personnel, je m’assieds sur le paillasson en attendant l’heure : ayant mon PC sur moi, je mets l’attente à profit pour écrire une nouvelle chronique historique. Un monsieur s’approche : je m’attends à ce qu’il me demande pourquoi je suis là et me dise que je ne peux pas rester. Mais non : il me propose de venir m’asseoir sur les gradins de la piscine où je serai, pense-t-il, plus à l’aise. C’est bien aimable de sa part, mais je préfère décliner pour être sûr de ne pas rater l’ouverture des inscriptions et éviter de faire la queue trop longtemps… Sa sollicitude me touche néanmoins car ce n’est vraiment pas fréquent !  

 

9h45 : Je reçois un SMS m’annonçant que le département autorise à cumuler le RSA avec un emploi… Ils n’ont rien compris, ou quoi ? Si on cherche un emploi, c’est justement pour ne plus avoir besoin des aides sociales ! Visiblement, ils y croient eux-mêmes, à cette légende des feignasses qui refusent de travailler pour ne pas perdre le RSA ! En tout cas, si ça existe, ne comptez pas sur moi pour leur faire des reproches : quand je pense à ces hommes d’affaires véreux qui accumulent les millions sans rien faire de leurs dix doigts, je ne vois pas ce qu’il y a de scandaleux à que de pauvres types sans le sou ramassent quelques miettes, fût-ce sans travailler ! Et de toute façon, à tout prendre, les vrais fainéants, mieux vaut les payer à ne rien faire, ils feront moins de dégâts chez eux que dans les entreprises ou les administrations ! Déjà qu’elles sont pleines de jean-foutre…

 

11h15 : Je m’attendais à tout en venant me réinscrire à la piscine, sauf à ce que ce soit le paiement qui prenne le plus de temps ! Je suis déjà en train de bouillir ! J’avais laissé passer trois personnes devant moi, je pensais naïvement que ce serait vite expédié… Quand je disais qu’il y a déjà suffisamment de jean-foutre dans les administrations ! Je remarque, sur la vitre du guichet, qu’il est indiqué que les handicapés sont prioritaires sur présentation de leur carte : je me demande si je ne devrais pas en demander une, tant faire la queue m’est insupportable ! Pas tellement à cause de l’attente en elle-même, dont on peut s’accommoder, qu’à cause de la sale manie des neurotypiques de vouloir à tout prix passer le temps en papotant…  

 

12h : Passage à la cafétéria de la fac. Je retrouve ma vieille serveuse, fidèle au rendez-vous mais visiblement lasse de ce que son travail est devenu : elle qui aimait la dimension sociale de son métier, elle ne se retrouve plus dans ce lieu où il n’y a même plus de comptoir et qui tient plus de la supérette que d’une vraie cafétéria… Elle était une barista avec laquelle les étudiants échangeaient avec respect, elle n’est plus qu’une caissière devant laquelle les gens passent sans même la regarder ! Tout ça à cause de décideurs qui ont pris des décisions aberrantes sur le devenir de cette cafétéria sans avoir la moindre idée de ce qu’est la vie étudiante… D’ailleurs, à bien à y réfléchir, tous nos malheurs viennent de là : du fait que les décisions qui engagent nos vies soient prises par des individus qui n’ont aucune idée de ce dont lesdites vies sont faites. On ne peut pas connaître autrui en le maintenant à distance : il faut sentir le monde avant de le penser. Même Platon, ce prétendu ennemi du sensible, l’envisageait pourtant, dans le Banquet, comme un passage obligé vers la connaissance : c’est une étape certes insuffisante mais nécessaire.   

 

13h45 : Rendez-vous avec les deux secrétaires du laboratoire HCTI pour préparer la journée d’étude sur Cavanna. Mine de rien, celle-ci aura lieu dans un mois ! L’une de ces deux dames m’exhorte à me reposer sur elles, m’assurant qu’elles prendront en charge toute la logistique et que je n’aurai à m’occuper que de la partie scientifique : je n’en doute pas une seconde, mais j’estime qu’en tant que créateur de l’événement, je suis directement concerné par cet aspect pratique et je n’ai pas le droit de l’envisager comme une basse besogne que je pourrais négligemment déléguer. Bref, je tiens à m’assurer à ce que la prise en charge des déplacements, de l’hébergement et des repas des intervenants soit optimale : non que je remette en cause la compétence de nos deux secrétaires qui sont de véritables perles, mais ça relève aussi de ma responsabilité.

 

14h15 : Après l’entretien, l’une des deux secrétaires consent à rester avec moi pour me parler de son grand-père, belge immigré à Brest qui s’est illustré dans la résistance et est resté jusqu’à sa mort une figure brestoise notoire, au point d’avoir aujourd’hui une rue à son nom. On lui en parle encore aujourd’hui et elle m’avoue que, plus jeune, elle se sentait souvent étouffée d’être sans cesse interpellée à propos de cet aïeul très charismatique. Je la comprends : il arrive régulièrement que je sois hélé dans la rue par des individus qui m’ont rencontré au cours d’événement publics et qui s’imaginent que c’est suffisant pour créer un lien d’intimité. Ces braves gens pensent sûrement me faire plaisir et ne se rendent pas compte à quel point ils me mettent mal à l’aise…

 

Mardi 9 janvier

 

9h30 : Malgré le froid de canard, je sors livrer mes albums à leurs pré-acheteurs. Je commence par un client habitant une zone qui a tout de la banlieue pas sensible du tout mais tout de même peu riante : ce n’est plus vraiment Brest même, mais ce n’est pas encore tout à fait Bohars. Je fais doublement chou blanc : mon commanditaire n’est pas là et la fente de sa boîte aux lettres est trop étroite pour que j’y glisse son livre. Tant pis, je vais lui demander de venir retirer son bien chez moi, après tout, il n’habite pas si loin de mon domicile. J’en suis quitte pour attendre le prochain bus avec la correspondance de Gustave Courbet. Juste à côté de l’arrêt, une maison porte l’enseigne d’un bar, mais à la vue du digicode installé à la porte, je comprends sans peine qu’on ne sert plus à boire dans ce bâtiment… Quelle tristesse !

 

11h : Je poursuis mes livraisons, au Relecq-Kerhuon, cette fois. S’aventurer dans cette commune, c’est toujours une expédition ! Les rues y ont été tracées en dépit du bon sens, même le trajet du bus y est tarabiscoté à souhait ! Heureusement, mon commanditaire, qui prenait le frais à sa fenêtre, me reconnaît : ainsi, j’évite de devoir tourner pendant deux heures pour le retrouver. Ce vieux Kerhorre m’explique qu’effectivement, les rues ont été conçues de manière à ce que les habitants ne soient pas gênés par la circulation : voilà qui doit faire le bonheur des retraités, un peu moins celui des visiteurs occasionnels !

 

12h : Pause bienvenue dans le doux et chaud cocon du Biorek brestois. Alexandre, fidèle au poste, m’apprend que Gabriel Attal a été nommé premier ministre. Et bien voilà, c’est arrivé ! Je savais bien que j’y aurais droit un jour, mais je ne m’attendais pas à ce que ça se produise aussi tôt : un homme plus jeune que moi va entrer à Matignon ! Oh, pas beaucoup plus jeune, s’entend, il n’a qu’un an de moins que moi. Mais quand même, ça donne un coup de vieux ! Je peux me tromper, mais je pense que l’une des choses qu’il est le plus difficile d’accepter quand on vieillit, du moins sur le plan strictement moral, est de devoir obéir à quelqu’un dont on pourrait être le père ou la mère… Alors, bien sûr, si j’étais optimiste, je ne bouderais pas mon plaisir d’avoir des gouvernants plutôt jeunes tandis que les Américains, eux, vont devoir à nouveau trancher entre deux fossiles qui devraient être à la retraite depuis longtemps ! Mais même sans être pessimiste, force est de reconnaître qu’en dépit de leur relatif jeune âge, on ne peut pas dire que Macron et Attal soient représentatifs de cette jeunesse ardente et généreuse dont j’ai si souvent souhaité l’accession au pouvoir afin qu’elle balaie toute la crasse laissée par tous ces cacochymes ennemis de la vie qui ne font que notre malheur depuis au moins cinquante ans ! Non, on est plutôt dans la configuration des « étudiants propres sur eux et non-violents » qui trimballent « dans leurs cartables la connerie de leurs aînés » pour reprendre les paroles d’une chanson de Renaud toujours d’actualité ! En même temps, cette jeunesse ardente et généreuse, où la trouver à notre époque ? De nos jours, les jeunes votent RN, font le service militaire volontaire et se marient à l’église ! On a les élus et la jeunesse qu’on mérite, mais tout de même, je me demande ce qu’on a fait pour mériter ça…

 

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12h30 : Alors que je tente de me réchauffer avec un thé en attendant qu’Alexandre me serve mon borek (le restaurant s’est rempli depuis mon arrivée, je ne peux pas lui tenir rigueur de me faire un peu attendre), je n’en crois pas mes yeux : il neige ! Mer oblige, c’est rarissime à Brest ! Alors, bien sûr, ça ne tient pas, il ne fait pas assez froid pour qu’elle tienne au sol… Mais c’est joli quand même. Je ne peux m’empêcher de repenser à l’épisode neigeux d’il y a deux ans, quand la neige était venue apporter une note de poésie et de beauté dans un contexte plombé par les restrictions sanitaires…  Regarder tomber la neige m’occupe le cerveau et suffit à me faire patienter. Je voudrais que ça ne s’arrête jamais.

 

14h : Passage à Saint-Pierre pour prendre des photos destinées à illustrer ma prochaine chronique. Comme prévu, la neige n’a pas tenu. Dommage : si j’avais pu prendre des clichés de ce quartier enneigé, j’aurais eu mon petit succès ! En attendant, je suis déjà très étonné de réussir à trouver si facilement ce que je voulais photographier : je ne suis pas vraiment habitué à ce que ce genre d’expédition se déroule sans problème !

 

Quelques photos prises à Saint-Pierre :

 

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17h30 : Voilà une heure et demie que je suis rentré chez moi. Ma connexion Internet m’a lâché alors que j’étais en train de répondre à mes mails et que je n’avais pas encore envoyé mes photos à la rédaction. Les deux opérations ne souffrant aucun retard, je décide de sortir dîner au Beaj Kafé où j’espère trouver une connexion en bon état de marche.

 

18h15 : Au Beaj, j’ai du réseau, mais je n’arrive à ouvrir aucun site ! Je commence sérieusement à paniquer ! La responsable de l’animation, qui me connait, vient à mon secours : comme j’avais laissé mon PC en veille sur la route qui mène de mon domicile à l’établissement, elle me suggère de redémarrer la bécane… Et ça marche ! L’informatique me tuera…

 

Mercredi 10 janvier

 

11h15 : Je retrouve une amie qui s’était absentée dans son pays lyonnais natal le temps des fêtes : elle m’apprend qu’elle a été retardée sur le chemin du retour à cause d’un type qui a raté de peu le TGV pour Brest… Et s’est accroché au train ! Bien sûr, il n’a pas survécu à cette folie… Je préfère ne pas commenter ! Mon hôtesse me montre aussi des photos prises lors de son escapade : il avait neigé ! Mais VRAIMENT neigé, le paysage était véritablement blanc ! On était loin des petites miettes de neige dont on a dû se contenter à Brest… Mine de rien, cette brève entrevue avec ma voisine m’aura fait voir deux aspects de la vie : d’une part, la beauté de la nature, d’autre part la connerie humaine qui gâche toujours tout…

 

18h : Au cours du soir, j’arrive avec une bonne dizaine de collages réalisés à la maison ainsi que quatre travaux de peintures inspirés d’exercices antérieurs : je triomphe pendant quelques minutes ! Pas davantage ? Oui, car Delphine a eu l’idée de nous faire faire du « dessin automatique » avec, pour première étape, un mouillage généreux du papier afin que l’encre échappe à notre contrôle. Bien sûr, je prends la consigne au pied de la lettre et je mets dix fois trop d’eau : j’ai une véritable mare à mes pieds et même le papier qui protège ma planche est transformé en charpie… Dire que je suis un peu ridicule relève de l’euphémisme ! Quelques minutes à peine après un moment de gloire ! Sic transit gloria mundi…  

Mes collages :

 

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01-05-Henri Gaino-La voix de son maître-Sarkozy.jpg


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Le dernier a été réalisé AVANT l'annonce de la démission d'Elisabeth Borne...

 

Dans le même ordre d'idées, mes peintures réalisées à la maison :

 

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La dernière, réalisée sur le thème "Unir" pour répondre à un appel à projet, a été scannée à trois étapes de sa réalisation :


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Voici enfin un dessin "automatique" réalisé pendant le cours :

 

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Jeudi 11 janvier

 

13h30 : J’ai rendez-vous chez la psychologue, mais le bus tarde à venir. Je m’impatiente, d’autant qu’il fait froid et que les piaillements des gosses de l’école voisine me tapent sur les nerfs. Je me résous donc à téléphoner à Bibus : le premier réflexe de mon interlocuteur est de m’asséner qu’on trouve toutes les informations sur « l’appli » ! Je me retiens de lui hurler que je n’ai pas de smartphone afin qu’il puisse me répondre : effectivement, mon arrêt est provisoirement privé de desserte (ah ! ah !) à cause d’une fuite d’eau… Fou de rage, je me précipite vers un autre arrêt pour emprunter une autre ligne : dans ma course, je perds ma carte de bus… Finalement, j’aurai des choses à dire à ma psy !

 

15h15 : Ayant vidé mon sac chez la psychologue, je m’attarde en centre-ville pour exécuter quelques tâches, dont l’encaissement d’un chèque. Déjà épuisé par mes récentes mésaventures, j’ai du mal à supporter la présence de gens qui rient dans la banque. Je me retiens de les traiter d’imbéciles heureux !

 

15h30 : Passage à la boutique Bibus pour me faire faire une nouvelle carte de bus. On en profite pour me soutirer huit euros ! Il se confirme que nous vivons dans un monde où la distraction est sanctionnée et même punie d’amende…

 

16h : J’arrive avec soulagement à Lambézellec : à peine suis-je descendu du bus que trois jeunes filles occupées à glousser s’aviser que le véhicule est en train de leur passer sous le nez ! Elles font tellement de boucan que je ne peux m’empêcher de leur crier « Bien fait » ! Ce n’est pas très charitable, mais je n’en peux vraiment plus…

 

18h30 : Je reçois la visite de l’acheteur que je n’ai pu livrer hier. Celui-ci m’apprend qu’il va participer à un marathon aux Jeux Olympiques ! Je lui dis franchement que je ne viendrai pas l’applaudir : nous entamons ainsi un échange sur les grandes compétitions sportives, qui sont pour moi des calamités. Je regrette de ne jamais réussir à me rappeler exactement du raisonnement du regretté Bernard Maris qui expliquait que ces grandes compétitions provoquent toujours un désastre économique dans le pays organisateur ; il semble que c’est parce que les retombées sont toujours surévaluées et se révèlent donc toujours décevantes pour les investisseurs qui retirent leurs billes… Bref : on est dans la crotte et il ne faut pas compter sur les J.O. pour nous en sortir ! Préparez plutôt vos tubas, nous allons nous enfoncer de plus belle !   

 

Vendredi 12 janvier

 

10h15 : C’est en entrant du marché que j’apprends la nouvelle : Rachida Dati est notre nouvelle ministre de la culture… Cette fois, c’est définitivement confirmé : Macron veut la peau des artistes ! Je me fous de savoir si cette nomination est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les Républicains ou pour quelque autre association de malfaiteurs ! Même Sarkozy, le pygmalion de la mère Dati, n’aurait pas osé aller aussi loin dans un tel mépris de la culture ! C’est à vous faire regretter Frédéric Mitterrand ! De l’air, j’étouffe ! 

Terminons avec un petit croquis préparatoire :

 

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C'est tout pour cette semaine, à la prochaine !

 



12/01/2024
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