Du 31 mai au 3 juin : n'en jetez plus, la cour est pleine !

 Mercredi 31 mai

 

2h30 : J’ai eu une journée désagréable, au cours de laquelle la Terre entière semble s’être donnée le mot pour m’emmerder, et je n’aurai même pas eu droit à un sommeil paisible : je viens à peine de réussir à m’endormir que je suis réveillé en sursaut par l’interphone ! Le type sonne au moins cinq ou six fois avant de se décider à me laisser tranquille ! Je ne sais pas si c’était un locataire qui avait perdu ses clés ou un fêtard en mal de gens à emmerder, et je ne veux pas le savoir !

 

11h30 : Je me suis levé tard, bien entendu, loin d’être aussi frais et dispos que je devrais l’être. J’avoue avoir eu peur de trouver un cadavre au pied de l’immeuble ! Mais je ne trouve qu’un kangourou en peluche… Je n’en saurai probablement jamais plus.

 

12h15 : Pause douceur au Biorek brestois avant d’affronter toutes les épreuves qui m’attendent en ville. Il y a du monde à chaque table : le restaurant d’Alex semble trouver son public et j’en suis heureux pour lui, même si ça signifie que je n’aurai peut-être bientôt plus la possibilité de le prendre comme confident… Un autre client me reconnaît : de mon côté, je mets un bon quart d’heure à reconnaître le fondateur d’une association de défense des animaux qui avait organisé un événement auquel j’avais participé il y a bientôt une dizaine d’années déjà…

 

13h30 : Ayant pris congé d’Alexandre, je me dirige vers la rue Yves Collet ; je croise une autre personne qui me reconnaît, en l’occurrence un bénévole du festival qui revient sur les difficultés techniques que nous avions rencontrées. Je ne trouve rien à lui répondre, je n’ai même rien à lui dire, et je me dis qu’être reconnu dans la rue, en fin de compte, c’est hyper-chiant ! Les gens célèbres qui s’en plaignent ne sont peut-être pas tous des enfants gâtés, en fait… 

 

13h45 : Il y avait longtemps que je n’étais plus allé à Bureau Vallée pour scanner un dessin : mais la boîte où j’allais régler ce genre de formalité en compagnie de mon pote Jean-Yves a mis la clé sous la porte, je suis donc bien obligé d’en revenir là. Je précise donc tout de suite à la personne qui m’accueille que je ne sais pas me servir des machines et qu’il faudra m’en expliquer le fonctionnement : au final, elle se charge de tout et je n’ai rien à faire ! Et quand, dans la foulée, j’entreprends de faire imprimer quelques affiches, on ne me compte pas mes deux tentatives ratées effectuées avant de trouver le bon réglage ! Je suis agréablement surpris : j’imagine qu’ils font des efforts pour sauver la réputation de l’entreprise, mise à mal par quelques mésaventures que je ne dois pas être seul à avoir connues…

 

14h30 : Après un bref passage à La Vagabunda pour y mettre en dépôt-vente les derniers exemplaires papier de Blequin reporter, je passe à la PAM, espérant pouvoir louer un kiosque pour un samedi du mois de juin. Mais tout est pris : je me rabats donc sur un mercredi, seul jour où j’ai effectivement réussi à rentabiliser la location d’un emplacement dans ce tiers-lieu. L’un des deux responsables se sent obligé de me mettre en garde : certains clients se seraient plaints d’avoir été mal accueillis par moi quand j’étais venu un vendredi et il me menace de ne plus m’accepter si j’envoyais à nouveau paître les gens qui me prenaient pour l’agent d’accueil ! Cette remarque désobligeante me rappelle ma mère qui me reprochait souvent, quand j’étais enfant, de ne pas être souriant, de ne « pas donner envie », de « pigner tout le temps »… Depuis mon diagnostic, on sait pourquoi j’étais ainsi, et aujourd’hui, j’ai un peu de mal à accepter qu’on persiste à me juger davantage sur mon attitude que sur la qualité intrinsèque de mon travail ! Pour digérer ces propos peu amènes, je descends dans la nef pour y consommer une boisson chaude : devant le comptoir du café, une bande de zozos s’agite autour d’une caméra ! Intrigué, je demande au barman ce qui se passe : d’après lui, ce serait le tournage de l’émission Top Chef ! Ah bon, c’est ça ? Je suis un peu surpris par la légèreté du matériel utilisé et je suis carrément affligé par l’attitude infantile des gens qui participent à ce programme ! Autant dire que tout le fric que gagne M6, elle ne le gaspille pas à faire des émissions élaborées…  

 

15h15 : Légèrement apaisé, je remonte vers la fac Segalen où m’attend une réunion. Une femme m’interpelle : je lui dis tout de suite que si c’est pour me demander de la monnaie ou une cigarette, c’est non ! Elle part aussitôt… Les cas sociaux sont tellement prévisibles !

 

15h30 : J’arrive, une fois encore, beaucoup trop tôt pour la réunion. Je jette un coup d’œil distrait sur les quotidiens disponibles en salle des profs, j’y trouve toujours les mêmes polémiques bidon qu’il y a une dizaine d’années… Je me dirige donc vers la salle mais, pour une fois, arriver en avance s’avère ne pas être une si mauvaise idée : mes collègues de l’association Segalen de Brest sont déjà là pour répondre aux questions d’une journaliste de Ouest France. Je saisis l’occasion pour faire la promotion de l’événement que j’organise moi-même : une lecture de textes de Victor Segalen au Beaj Kafé, prévue le 28 juin prochain. S’ensuit la réunion au cours de laquelle je règle quelques détails concernant cette date, en insistant bien sur le fait que la date fixée n’est pas négociable ! Je m’en veux de parler ainsi à des gens pour qui je n’ai qu’estime et respect, mais je suis d’humeur massacrante…

La journaliste de Ouest France en pleine action :

 

05-31-La journaliste de Ouest France.jpg

 

18h : Exceptionnellement, j’arrive pile à l’heure au cours du soir. Une élève, une dame qui pourrait être ma mère, m’apporte un réconfort qui arrive à point : une boîte de chocolats qu’elle comptait m’offrir pour mon anniversaire, mais j’étais absent ce jour-là… Je la serre dans mes bras ! Quand on a été maltraité par ses semblables et que la vie et société reste une agression permanente, on apprécie à sa juste mesure les marques d’affection !

 

18h30 : Nous poursuivons l’exercice consistant à redessiner une photo de famille en la retravaillant d’une manière originale : ayant déjà achevé mon dessin représentant quelques parents en dieux de l’Olympe, j’entreprends de réitérer l’opération en les déguisant cette fois en personnages de Mafalda. Surprise : la prof ne connaissait pas du tout cette bande dessinée ! La cause ? Elle n’avait pas fait espagnol en LV2 mais… Et non, pas allemand : italien ! Pour donner à ma géniale maîtresse une idée du ton de la BD, je lui raconte le strip où Mafalda et Miguelito devisent sur l’hypothèse de l’existence d’une intelligence extraterrestre :

 

« Tu crois qu’il existe d’autres mondes où vivent des êtres doués d’intelligence, Mafalda ?

- Je crois que c’est très possible, Miguelito.

- Mais les savants disent que ces créatures ne peuvent habiter aucune des planètes proches de la Terre.

- Non, bien sûr. Si elles sont intelligentes, non. »[1]

 

Je ne sais pas si j’ai choisi ce qu’il y avait de plus représentatif de la série, mais c’est le premier qui m’est venu à l’esprit : peut-être sont-ce les polémiques sur l’intelligence artificielle qui m’ont influencé malgré moi… Je suis assez fier, tout de même, d’apprendre quelque chose à cette femme qui m’a elle-même tant appris : un enseignement de qualité, c’est un enseignement qui n’est pas à sens unique.

 

De gauche à droite : ma sœur en Artméis, ma mère en Héra, mon père en Zeus, ma défunte tante en Aphrodite, ma cousine en Athéna, mon oncle en Hermès et mon cousin en Apollon :

05-31-Ma famille en dieux de l'Olympe.jpg

 

Un dessin ramené au cours - c'est le motif d'un coussin qui m'a été offert :

 

05-30-Motifs d mon coussin.jpg

21h30 : J’arrive chez moi. Il fait chaud, je suis épuisé et à bout de nerfs, j’ai hâte de me vautrer sur mon lit. Je dois cependant endurer encore une dernière avanie avant de goûter à un repos bien mérité : je m’apprête à traverser la dernière rue qui me sépare de mon immeuble et je constate que la voiture qui arrive ralentit ; je pense naïvement que le conducteur m’a vu et me cède le passage, je traverse donc en toute innocence… Et je manque de me faire percuter par le véhicule que ne s’arrête qu’au milieu du passage clouté ! En fait, les occupants de l’automobile ne m’avaient pas vu du tout : ils regardaient sur leur droite et saluaient un homme d’âge mûr, peut-être leur papa, qui était à la fenêtre d’un immeuble voisin ! Excédé, je profite que leurs fenêtres soient grandes ouvertes pour leur rappeler qu’en voiture, il faut toujours regarder devant soi ! Ils ne comprennent même pas de quoi je leur parle… Ça y est, je me rappelle pourquoi je déteste l’été ! Il faut croire que sous l’effet du soleil, mes semblables ont les neurones qui crament…

 

Jeudi 1er juin

 

18h30 : Je me rends à La Raskette pour la scène ouverte du premier jeudi du mois. Chemin faisant, j’avise, dans un hôtel, une télé branchée sur BFM TV où l’on commente l’affaire Lindsay… Visiblement, depuis l’affaire Marion Fraisse il y a dix ans, rien n’a changé ! Je suis indigné mais pas tellement étonné : le harcèlement en milieu scolaire n’émeut pas l’opinion publique, les braves gens sont persuadés, consciemment ou inconsciemment, que les victimes ne peuvent être que des puceaux lèche-culs dans mon genre qui ne font que payer leur faute de goût d’être de bons élèves ! Pourquoi voulez-vous que des gens qui votent Marine et regardent Hanouna s’indignent que leurs enfants se mettent à quinze pour harceler un camarade jusqu’à le pousser au suicide ? Ça doit leur rappeler le bon vieux temps où ils se marraient tellement à faire pâlir de trouille le fort-en-thème de service ! Quant aux pouvoirs publics, laissez-moi rire ! Pour eux, les enfants sont des chiffres et les enseignants des sous-fifres corvéables à merci : il y a belle lurette qu’aux yeux du pouvoir, la fonction de l’école de la République se réduit à occuper les futurs chômeurs pour éviter qu’ils ne brûlent les voitures des riches ! Alors pourquoi voulez-vous qu’ils lèvent le petit doigt pour un gosse de pauvre ? Un de plus ou de moins, ça ne les empêche pas de dormir…

 

06-01-A la Raskette (1).jpg

 

06-01-A la Raskette (2).jpg

20h30 : Je passe sur scène, je rejoue les mêmes textes qu’à la scène ouverte des Jardins culturels. Le public n’accroche pas tellement, j’ai en face de moi une troupe de musiciens qui attend son tour et je ne me sens pas le bienvenu. Quand je descends, je ne reçois aucun compliment, ce à quoi je ne suis plus habitué : je n’ai pourtant pas été plus mauvais que d’habitude. Admettons que mes histoires de criminelles et d’ado martyre n’étaient pas tout à fait adaptées à l’ambiance… Quand je me rassieds, je constate qu’il n’y a pas tant que ça de monde dans l’établissement : je ne fais jamais de chiffre mirobolant dans ce cabaret, mais là, je risque de ne pas avoir un seul client, je n’exclus pas de repartir plus tôt que prévu.

06-01-A la Raskette (3).jpg


06-01-A la Raskette (4).jpg

 

21h50 : Je l’ai fait, je suis reparti une heure plus tôt qu’à mon habitude, prétextant une fatigue – et je ne mentais même pas. Une fois arrivé au niveau de la place de la Liberté, je constate que le bus pour Lambé vient de partir et que le prochain est pour dans quarante minutes… Quarante minutes à ne rien faire à part griller en plein soleil, avec des passants excités par le soleil… Pour me calmer et ne pas rester à poireauter, je fais la route à pied jusqu’à Kerinou, non sans maudire ces horaires à la con ! J’aurais mieux fait d’aller écouter Claire Morin au Kafkerin. Ce n’était déjà pas facile de circuler entre Lambé et le port de commerce, les travaux du tram ont transformé l’aller-retour en galère insupportable ! Je ne sais pas si je retournerai à la Raskette en juillet prochain…

 

Pour revenir sur la question du harcèlement en milieu scolaire :

 

06-02-Harcèlement scolaire-Affaire Lindsay-Suicide.jpg

 Vendredi 2 juin

 

22h35 : Je quitte le Temple du pharaon où vient d’avoir lieu l’avant-dernière scène ouverte de la saison organisée par le Collectif Synergie : fait inattendu, je suis de bonne humeur ! Il n’y avait pas grand’ monde, juste assez de public pour ne pas avoir la sensation de s’égosiller pour rien ; Claire et moi-même avons slamé à tour de rôle, laissant quelques plages à Bardawen pour essayer un nouvel instrument, accompagné ou non d’Aline à la clarinette ; le patron m’a offert les mignardises que j’avais commandées avec le thé, qu’il m’a servi à tire-larigot comme à son habitude… Cerise sur le gâteau, j’ai eu l’occasion de me rendre utile en filmant Claire déclamant un poème de Pat Ryckewaert ! J’ai bien rattrapé mon esclandre de la dernière fois… Ce n’était pas un soir de gloire, mais j’ai eu la sensation, pour l’une des rares fois depuis ma naissance, d’apprécier pleinement ce que signifie faire partie d’une équipe qui vous accepte tel que vous êtes…

 

Aline en Bardawen en croquis...

 

06-02-Bardawen et Aline au Temple du pharaon.jpg

 

...et en photo :

 

06-02.JPG

 Samedi 3 juin

 

12h45 : Pour assister au vernissage d’une exposition à laquelle participe mon professeur, je dois prendre le train pour Morlaix : ayant du liquide de côté, ça m’ennuie d’acheter mon titre de transport en ligne, je préfère donc me rendre directement au guichet de la gare. La guichetière, comme je m’y attendais, semble un peu embarrassée par ma requête qui ne doit plus être très habituelle et me demande si je ne pourrais pas l’acheter sur l’appli SNCF : je lui réponds que je n’ai pas de smartphone… Elle se résout finalement à faire son boulot, en soupirant : je suis à deux doigts de la maudire quand elle me dit que je suis peut-être éligible à une formule d’abonnement qui me permettrait de faire plus de quinze euros d’économie pour un aller-retour Brest-Morlaix ! Je rétorque que je suis assez casanier et ne voyage pas volontiers : elle m’approuve sur ce point, ce qui peut sembler surprenant pour une employée censée promouvoir les voyages, mais elle me donne quand même un formulaire à remplir pour m’assurer que je suis éligible ; devant mes protestations, elle insiste sur le fait que c’est gratuit : je n’ose même pas lui opposer que ce qui m’effraie, ce n’est pas tant de devoir payer (après tout, c’est déjà ce que je fais en ce moment) mais de devoir affronter des formalités administratives kafkaïennes : pour une fois que je trouve une guichetière qui semble vraiment soucieuse du service des usagers, je ne vais pas la contrarier…

 

13h : Nanti de mon billet de transport, comme j’ai trois heures devant moi avant le départ du train, je me rends au Bistrot de P’tit Louis, situé à deux pas de la gare, pour écrire. Je m’assieds au fond de la salle pour passer inaperçu : une charmante serveuse me remarque quand même et je commande un thé noir. Trois euros pour un thé bas de gamme servi dans un verre à soda… Ne nous plaignons pas trop, le service est rapide. 

 

15h40 : Retour à la gare. Je m’assieds sur un banc situé sur le quai d’où le TER doit partir quand, tout à coup, une dame au visage recouvert d’un masque vient vers moi et me dit « Rebonjour » : le badge me permet d’identifier la guichetière qui m’avait accueilli tout à l’heure ! Elle m’explique qu’elle m’a fait payer par erreur le double du prix et me demande de la suivre pour qu’elle puisse me rembourser… Je m’exécute, en lui demandant toutefois de faire vite pour que je ne rate pas le départ du train, non sans ajouter que je suis un peu étonné qu’elle se soit rappelée de moi, qu’elle ait pris la peine de venir me chercher et qu’elle ait même réussi à me retrouver ! Elle aurait voulu que j’achète mon billet sur un smartphone, mais honnêtement, ce n’est pas cet engin du diable qui ferait montre d’autant de zèle…

 

17h15 : Je suis arrivé à Morlaix, j’ai même localisé la galerie où le vernissage doit avoir lieu. Comme toujours quand je débarque dans une ville que je ne connais pas, je ne suis pas très à l’aise, d’autant que le cadre ne m’enchante pas outre mesure, mais je sais qu’on change d’avis. Pour atteindre le centre-ville, il m’a fallu descendre une pente abrupte qui me faisait trembler sur mes guibolles : les gens du coin l’appellent « les cent marches » ! Ça y est, je comprends pourquoi il faut grimper des escaliers démentiels pour pouvoir sortir de la gare : les Morlaisiens ont de l’entraînement ! Ils doivent avoir une bonne équipe de basket… Je meurs de chaud et je me mets en quête d’un bistrot : je trouve le Corto Maltese, situé non loin de la galerie. Cet endroit est une bénédiction : la lumière y est tamisée et on y trouve de la Guinness ! Exactement ce qu’il me faut pour une pause fraîcheur avant le vernissage ! Autant éviter de laisser croire que Delphine tue ses élèves à la tâche…

 

18h15 : Les portes de la galerie sont ouvertes, j’entre. L’exposition s’intitule « Eros », inutile de préciser sur quoi les artistes ont planché, c’est très clair. En fait, la galerie est toute neuve et devrait encore grandir dans les jours à venir : c’est d’ailleurs pour ça que le vernissage a été reporté à plusieurs reprises, les travaux n’étaient pas tout à fait terminés. Apparemment, il y a beaucoup de galeries qui ouvrent à Morlaix : souhaitons-leur de durer ! Je ne saurais dire ce que je préfère parmi les œuvres exposées : l’ensemble est si disparate que toute comparaison est impossible à établir et, de toute façon, devant les dessins de ma prof, je ne peux pas être impartial.

 

Quelques croquis des œuvres exposées et de quelques artistes présentes ce soir-là :

 

06-03-Vernissage à Morlaix (1).jpg


06-03-Vernissage à Morlaix (2).jpg


06-03-Vernissage à Morlaix (3).jpg

 

19h15 : L’heure tourne, la plupart des invités sont présents. Tout en sirotant mon verre, je discute surtout avec la belle-mère de ma prof ; nous parlons de tout sauf de l’expo ! Cette dame respectable se propose de me ramener à Brest : je n’ose pas refuser, je ne me vois pas remonter la pente que j’ai dû dévaler tout à l’heure ! Heureusement que la guichetière de la gare s’était souvenue que je pouvais payer moitié prix, puisque mon billet de train ne m’aura finalement servi qu’à moitié…

 

Les charmes de Morlaix :

 

06-03 (1).JPG


06-03 (2).JPG

 

22h35 : Retour au bercail : je m’étais préparé mentalement à rentrer en TER, à bouffer dans une pizzeria bon marché de Brest puis à regagner mon domicile en bus ; grâce à ma prof et à sa belle-mère, j’ai dîné dans une crêperie de qualité dans un joli quartier de Morlaix, mes hôtesses m’ont payé le repas, et je suis rentré dans un véhicule confortable sans même passer par la case autobus ! Là, oui, comme ça, les changements de programme, ça me plaît !

 




[1] QUINO, Mafalda l’intégrale, Glénat, Grenoble, 1999, p. 260.



05/06/2023
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 89 autres membres


Recommander ce blog | Contact | Signaler un contenu | Confidentialité | RSS | Espace de gestion