Du 28 octobre au 4 novembre : fichez-nous la paix !

Samedi 28 octobre

 

14h30 : De passage sur la place de la Liberté, je croise un groupe de manifestants : apparemment, ils défilent pour réclamer la paix à Gaza et soutenir les victimes des bombardements israéliens. Je les trouve courageux de soutenir une cause aussi impopulaire : entre les bonnes âmes qui doivent les accuser de défendre le Hamas et les imbéciles pour lesquels le seul bon Arabe est un Arabe mort, ils sont pris en sandwich entre deux tranches de connerie ! Je ne me joins pas à eux, la peur de recevoir des coups d’additionnant à l’angoisse que m’inspire inévitablement la foule, aussi bien inspirée soit-elle de prime abord. Je croise un artiste de mes connaissances qui se plaint de petits soucis domestiques : je l’invite à relativiser son malheur qui est sûrement peu de choses en comparaison de ce que subissent actuellement les Palestiniens… D’habitude, je ne crois pas trop à ce genre de consolation, mais ce sont les seules paroles qui me viennent : on ne peut pas toujours être hyper-inspiré.

 

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14h45 : Je risque un tour à la foire aux livres organisée par Dialogues : je m’étais promis d’être raisonnable, mais je n’ai pas pu résister à l’envie de me procurer Attentat, l’un des rares romans d’Amélie Nothomb que je n’ai pas encore lus, ainsi que le livre de Nora Fraisse qui ne peut que m’intéresser (contrairement à Marion, j’ai eu la chance de survivre, mais je me traine six ans de traumatismes comme un boulet) et, surtout, Et toi, quand est-ce que tu t’y mets ?, la BD de Véronique Cazot et Madeleine Martin sur la difficulté à faire admettre à la société le non-désir d’enfant – même la plupart des défenseurs de l’IVG remettent rarement en cause l’idée suivant laquelle toute femme ne peut que désirer avoir des enfants et envisagent l’avortement, consciemment ou inconsciemment comme un moyen de différer un événement qui doit nécessairement avoir lieu mais qu’il vaut mieux reporter pour peu que les conditions idéales ne soient pas encore réunies : bref, aussi curieux et paradoxal que cela puisse paraître, la défense de l’avortement est finalement au service de la propagande nataliste qui réduit la femme au rôle de mère, ne serait-ce que parce qu’elle suppose qu’il y aurait forcément, dans une vie de femme, un moment plus opportun qu’un autre pour se reproduire ! Pour en revenir à la bande dessinée, elle traite de façon pertinente, au-delà du cas particulier du non-désir d’enfant, de la pression sociale qui s’exerce sur les individus dont les aspirations diffèrent de celles de la majorité : on pourrait parler de la même façon des gens qui ne veulent pas posséder de smartphone, qui n’ont pas envie de voyager, qui ne s’intéressent pas aux séries télé, qui n’aiment pas le foot, qui ne veulent pas forcément devenir propriétaires, etc.     

 

15h30 : Je rends visite à Myriam Guillaume qui a loué un kiosque à la PAM pour y faire la promotion de Flot Raison – elle le partage avec une autre créatrice qui fait partie de ses amies. Apparemment, elle a déjà réussi à amortir son emplacement, ce qui confirme ce que je pensais : ce n’est intéressant que le week-end. Elle me précise qu’il vaut mieux aussi éviter d’y aller seul, afin de limiter l’ennui et de réduire les frais : message reçu, je tâcherai d’être accompagné d’une voire deux personnes la prochaine fois ! Quant aux questions sans rapport avec mon activité, qui émanaient de personnes me prenant pour l’hôtesse d’accueil, Myriam n’y a pas échappé non plus. Ce n’était donc pas moi qui étais en cause, ce qui est plutôt une bonne nouvelle… En tout cas, ça me fera une raison supplémentaire pour me trouver au moins un(e) ou deux acolytes : s’il y en a que ça amuse d’indiquer la route du bar ou de dire où se trouvent les chiottes, c’est leur problème… Mais ce n’est plus le mien !

 

17h : Après avoir profité de la PAM pour prendre une petite pause, me voici à Saint-Pierre où j’ai un rendez-vous dans une demi-heure : en descendant du bus, je me retrouve pile… Devant la permanence du RN. Celle-ci est fermée : pour être franc, il y a longtemps que je ne l’ai plus vue ouverte ! Il est vrai que le mot « ouverture » n’est pas ce qui définit le mieux les gens de ce parti… Il se trouve que j’éprouve le besoin de me vider la vessie… Alors qu’est-ce que je fais ? Et bien oui ! Ça ne sert à rien, mais ça soulage et c’est bien tout ce que méritent leurs idées pourries, non ?

 

17h05 : Ayant du temps et la météo étant peu clémente, je me réfugie dans le premier bar-tabac venu et je commande un café. J’ai la surprise d’y retrouver un compagnon de route que j’avais un peu perdu de vue : nous discutons de choses et d’autres, nous en arrivons à parler des élections de l’an dernier. Je fais observer à mon interlocuteur qu’il s’en est fallu d’un cheveu pour que le second tour se passe différemment et que ce cheveu s’appelait Fabien Roussel. Je ne voudrais pas personnaliser la défaite, mais c’est pourtant la vérité : si le candidat communiste s’était désisté, Mélenchon aurait peut-être pu être au second tour et on n’aurait pas eu à trancher une seconde fois entre le roquet du capital et la chienne de Buchenwald… Mon interlocuteur me répond qu’il n’aime pas Mélenchon : sentant que je mets le pied sur un terrain miné, je réponds que moi non plus, mais que je n’aimais pas non plus Mitterrand et Jospin… Il me coupe : il dit que Jospin a fait de bonnes choses… Il y avait longtemps que je n’avais pas entendu dire du bien d’un gouvernant, passé ou présent ! Et celui qui me dit ça n’est pas précisément un nanti ni même un intellectuel de haute volée : cet homme issu d’un milieu populaire, dont le train de vie reste assez précaire, a quand même trouvé un ancien premier ministre qui trouve grâce à ses yeux. Et pour une fois que j’entends un homme du peuple parler en bien d’un homme qui a exercé le pouvoir en France, il s’agit de celui que les électeurs ont désavoué au profit d’un truand et d’un tortionnaire ! Alors je pose la question : puisque Lionel Jospin est l’homme politique dont j’entends dire le moins de mal en tant que gouvernant, pourquoi les électeurs l’ont-ils rejeté si violemment ? Je ne vois qu’une explication logique : les Français aiment qu’on les escroque. On n’a jamais que les dirigeants qu’on mérite !

 

17h30 : Je suis reçu par chez un monsieur qui exerce l’honorable profession de chef de cuisine et qui a bien connu Geneviève Gautier : il ne m’apprend pas grand-chose que je ne sache déjà sur la personnalité unique de ma défunte amie, mais je suis quand même heureux de le rencontrer, ainsi que son épouse : je me sens même étrangement à l’aise chez eux, au point d’oser ma confier sur ma vie comme j’ose rarement le faire face à la majorité des gens que j’interviewe. Peut-être ce couple de quinquagénaires, qui a encore sur les bras son fils adolescent, me rappelle-t-il mes propres parents… Si j’étais pessimiste, je dirais bien que je dois avoir la nostalgie de l’époque où j’habitais encore chez les auteurs de mes jours. Mais je ne suis pas pessimiste : je suis hyper-pessimiste !

 

Lundi 30 octobre

 

9h30 : Après un dimanche sans histoire, je suis reparti à pied jusqu’au centre-ville. Objectif : l’école des Beaux-arts. Je dois payer mon inscription aux cours publics et je préfère remettre le chèque directement à la secrétaire, histoire d’économiser un timbre. Mais j’avais oublié une chose : cet école-là AUSSI est fermée pendant les vacances scolaires… Par conséquent, je ne comprends pas pourquoi le mail m’annonçant qu’on attendait mon paiement m’est arrivé vendredi dernier ! La logique administrative m’a fait me déplacer pour rien… 

 

13h : Devant me procurer quelques petits cadres bon marché pour remplacer ceux que j’ai cassés dernièrement, je me rends à C’est 2 euros. Je jette un coup d’œil sur les livres et je ne peux résister à l’envie d’acheter le tome 1 d’Ange et Démon, la BD de Mirka Andolfo. Le graphisme ne casse pas des briques, je le trouve un peu trop chargé, mais je suis quand même charmé par le couple mis en scène, qui n’est pas aussi simpliste qu’il peut y paraître : sous ses airs candides, la craquante Angèle est une petite maline, et Damon cache un cœur tendre sous une apparence rugueuse. En fait, à force de fréquenter son fougueux rocker de diablotin, Angèle finit par cesser de diaboliser le sexe et, inversement, grâce à sa douce chérubine d’institutrice, Damon découvre l’amour basé sur le respect mutuel et y puise des satisfactions cent fois supérieures à celles que lui ont procuré les cinq à sept qu’il a pu accorder à ses groupies et autres conquêtes d’un soir – il suffit de le voir avouer son amour pour Angèle alors qu’il s’apprêtait à baisouiller une fan... En fait, ils réussissent à découvrir et, surtout, à assumer, une part de leur personnalité qu’ils n’osaient pas voir en face : l’amour ne change pas les gens, il les révèle tels qu’ils sont vraiment.

 

13h30 : D’habitude, l’ambiance musicale du Beaj Kafé me plaît : je ne comprends pas pourquoi, aujourd’hui, on a le droit à tous les ringards qui m’ont tant pourri les oreilles quand ma mère m’imposait l’audition de Radio Nostalgie… En moins d’une demi-heure, j’ai subi deux chansons de Balavoine ! Mais qu’est-ce qu’on lui trouve, à la fin ? Je suis seul sur terre à ne pas supporter ses chansons, ou quoi ? Je suis à deux doigts de craquer !

 

14h30 : Grâce à une autre de ses anciennes fréquentations, je récupère un roman de Geneviève Gautier : il s’intitule Haïe et est consacré à une jeune aventurière qui cherche constamment à sortir de sa condition de prisonnière… Ça lui ressemble tellement !

 

22h30 : Je regarde quelques vidéos sur YouTube et je tombe sur un os : il n’est désormais plus possible de laisser le bloqueur de publicités actif sur ce site, ça bloque le lecteur ! La façon dont YouTube justifie cette pratique est plus qu’agressive : le message accuse les bloqueurs de publicités de ne pas respecter les règles de YouTube ! Ainsi, c’est l’utilisateur qui ne veut pas être submergé de réclames qui se retrouve en position de coupable ! C’est tout juste si on ne me menace pas d’un procès…

 

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Jeudi 2 novembre

 

9h30 : Je l’avoue : je n’ai pris au sérieux les avertissements relatifs à la tempête. Pas plus que je n’avais pris au sérieux les bruits relatifs au Covid avant qu’on nous confine. C’est l’éternelle histoire de l’enfant qui crie au loup : à force d’entendre les médias nous annoncer les pires catastrophes à l’approche du moindre coup de tabac, j’avais fini par ne plus y croire, qu’une tempête pouvait vraiment occasionner des dégâts chez nous ! D’ailleurs, je n’ai rien entendu de la nuit, ça ne m’a pas empêché de dormir, et quand je me suis levé, j’ai bien vu que l’eau, le gaz et l’électricité fonctionnaient parfaitement ! J’ai donc eu un choc en voyant que l’arbre de la maison située en face de mon immeuble avait été déraciné et avait écrasé une barrière… Peu après, j’ai reçu un message m’annonçant que mon rendez-vous d’aujourd’hui était annulé à cause des conditions météorologiques ! Voilà qui me rappelle de biens mauvais souvenirs…

 

11h35 : Ayant prévu d’aller à la piscine aujourd’hui, je me poste à l’arrêt de bus, sans même savoir si les transports en commun fonctionnent. Un arbre de la place des FFI a été esquinté, une grosse branche traîne par terre, certains commerces sont fermés, leurs vitres ayant été brisées. Le pire de la tempête est passé, mais le vent et la pluie sont toujours là… C’est dans cette ambiance peu glamour qu’un type vient me demander s’il y a des bus : je lui réponds que je n’en sais rien et que je n’ai pas envie de parler ! Ce n’est peut-être pas aimable, mais c’est la vérité.

 

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11h50 : Aucun bus ne se présente. J’abandonne, mais je décide de mettre ma sortie à profit en renouvelant mon abonnement au bus dans un bureau de tabac. Le buraliste me demande comment s’appelle « ma recharge » : j’ai du mal à comprendre qu’il parle du nom de mon abonnement… Et j’en ai encore davantage à me rappeler de la réponse ! Quand je le prie poliment de parler un peu moins fort parce qu’il me met mal à l’aise, il m’envoie paître… Les commerçants aimables sont en voie d’extinction et c’est à moi qu’on reproche de perdre patience !

 

13h15 : Ayant reçu la triste confirmation qu’il n’y aurait pas de bus aujourd’hui, je prends mon courage à deux mains et j’emmitoufle pour pouvoir affronter les intempéries et marcher jusqu’à la piscine. J’emporte mon appareil photo pour prendre des clichés des dégâts provoqués par la tempête : je pourrai en faire profiter le journal et, ainsi, dans le pire des cas, je ne serai pas sorti pour rien. J’avoue que j’ai presque honte : ces morceaux de toit, ces poteaux tombés, ces arbres déracinés, ce sont pour moi des sujets de reportage, mais pour les habitants concernés, ce sont des semaines d’emmerdes en perspective… J’espère de tout mon cœur que je ne vais pas trouver un cadavre sous les décombres car, dans ce cas, je vais VRAIMENT avoir un problème de conscience…  

 

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14h30 : Bien entendu, la piscine est fermée. Tout ça me rappelle décidément une ambiance que j’espérais révolue… Puisque les commerces « essentiels » (comme disait le méprisant de la république il y a trois ans) sont tout de même ouverts, j’entre dans la première supérette venue afin d’avoir de quoi faire face à la visite de quelques amis, prévue pour demain soir. À peine me suis-je approché que je suis agressé par le chien d’un des clodos postés devant l’entrée ! Évidemment, le maître m’assure que le clébard est gentil, que je ne dois pas lui faire sentir que j’ai peur de lui, que je n’ai qu’à lui faire renifler le dos de la main… Bref, il me sort tous les arguments débiles que me servent tous les propriétaires de chiens chaque fois je vois déjà mes couilles entre les crocs de leur animal ! Il finit par se décider à le tenir en respect. Peu après, je le retrouve dans le magasin : il a confié son monstre à un de ses collègues et est entré acheter sa 8-6, que sa recette de la journée lui permet d’acquérir. Il me présente ses excuses, mais je refuse de les entendre, et je menace de donner un coup de pied dans la mâchoire du chien s’il recommence à m’aboyer dessus ! Évidemment, je dis ça parce que l’accumulation des contrariétés me met les nerfs à vif, et de toute façon, c’est du bluff : je n’aurai jamais le courage de répliquer face à un chien agressif, d’autant que je ne veux pas me mettre la SPA à dos ! Toujours est-il qu’il me menace de me poignarder si je m’en prends à son chien qui, dit-il, est tout ce qu’il a dans sa vie… Toute ma vie est résumée par cette anecdote : je suis agressé de partout et on me reproche de me défendre ! Je sais bien que je ne devrais pas accabler ce pauvre bougre qui vit dans la misère et semble même avoir tout perdu tout espoir de s’en sortir, mais rien à faire, je ne supporte pas qu’on laisse un chien m’aboyer dessus ! S’il avait été un nanti roulant en 4x4 et dressant son chien pour la chasse, j’aurai réagi exactement de la même façon ! Quand on est con, on est con, qu’on couche dans des draps de soie ou sous les ponts !

 

15h45 : Une fois rentré chez moi et à peu près remis de cette rencontre plus que désagréable, je relève mes messages : j’avais envoyé un mail à plusieurs personnes pour demander des témoignages écrits sur la tempête et ses conséquences… Et j’ai surtout reçu des photos. J’avais aussi indiqué clairement à la personne que je devais voir aujourd’hui quand j’allais être disponible pour un autre rendez-vous… Et elle me propose un autre jour, où je ne serai même pas à Brest. Je ne me suis jamais senti aussi solitaire et incompris : pourquoi les gens ne comprennent-ils que ce qu’ils ont envie d’entendre ?

 

Vendredi 3 novembre

 

10h : Ayant dû sortir acheter du pain frais pour ce soir, j’ai bien sûr vu comment les journaux traitaient les récentes intempéries : à les lire, la Bretagne ressemblerait presque à l’Ukraine, à l’heure qu’il est ! Cette présentation des faits m’agaçant quelque peu, je décide d’apporter une note d’ironie pour relativiser les choses : je poste sur Facebook un message disant en substance que je n’ai subi aucun dommage et qu’il faut donc croire que je n’habite plus en Bretagne, à croire que la tempête m’a transporté dans une autre région ! La première personne à réagir est une femme que je ne connais pas et qui me met sous le nez les dégâts occasionnés dans son voisinage : je comprends bien, au ton qu’elle emploie, que mon message ne la fait pas rire et qu’elle juge que je fais fi du malheur des autres… Je supprime aussitôt mon post : je ne tiens pas à m’empêtrer dans une polémique bidon. Ça y est, je me rappelle pourquoi je ne postais plus de messages de ce genre sur les réseaux sociaux ! Visiblement, la tempête a aussi emporte le sens de l’humour de certaines personnes…

 

18h : Malgré ma petite réception de ce soir, je suis quand même sorti pour m’entraîner à la piscine et suivre une visite guidée du quartier Saint-Pierre. J’ai organisé une raclette, je n’ai donc pas beaucoup de préparatifs, ce qui me permet notamment de consulter mes messages. La sentence tombe : le salon du livre auquel je devais participer ce week-end est annulé et reporté (vraisemblablement en février prochain), le local ayant été endommagé par les intempéries… Le cauchemar continue ! Ce n’est pas grave, me direz-vous ? Compte tenu que j’avais fait venir un stock d’exemplaires de Voyage en Normalaisie spécialement pour cette occasion, que j’avais bloqué tout mon week-end pour ce salon et que je comptais sur cette manifestation pour remplumer mon porte-monnaie qui est plutôt mal en point en ce moment, je vous répondrai : un peu quand même ! Et puis il n’y a pas que ma petite personne : il y a aussi tous les autres exposants qui se sont retrouvés la queue entre les jambes et, surtout, les bénévoles qui se sont mobilisés pour que cet événement ait enfin lieu après avoir été sans cesse reporté à cause d’une certaine épidémie… Le virus nous laissait enfin à peu près tranquilles, et voilà que le ciel nous tombe sur la tête ! Le pire, c’est que dans l’absolu, le salon aurait pu se tenir quand même, mais ce sont les bureaucrates qui en ont décidé autrement : à force de crier haro sur l’incurie des pouvoirs publics chaque fois que quelqu’un se retourne un ongle dans la rue, on en est arrivé à nous cloîtrer dans des abris antiatomiques dès que les feuilles tombent des arbres…

 

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La vieille gare de Saint-Pierre, malgré un état de délabrement avancé, a bien résisté à la tempête...

 

Samedi 4 novembre

 

9h : Exceptionnellement, j’ai traîné un peu au lit avant d’effectuer les petits rangements qui s’imposent à la suite de ma petite réception d’hier soir. Recevoir mes amis m’a mis du baume au cœur, mais je ne peux m’empêcher de penser qu’à l’heure qu’il est, je devrais être en train d’installer mon stand… Il n’y a rien à faire, je suis incapable d’accepter d’être freiné en plein élan ! Même si c’est à cause d’un incident où nulle volonté humaine n’est en cause ? SURTOUT dans ces cas-là ! Pourquoi m’angoissé-je pour des choses qui ne dépendent pas de moi ? Je m’angoisse pour ces choses PARCE QU’ELLES ne dépendent pas de moi ! Encore que… Il ne faut pas oublier que ce genre de phénomène climatique extrême est très certainement une conséquence du réchauffement climatique ! Et oui, bande de cons, ce n’est pas parce que le phénomène s’appelle « réchauffement » qu’il se traduit forcément par un temps chaud et ensoleillé toute l’année, bien au contraire ! Si vous aviez écouté les écolos quand il en était encore temps, on n’en serait pas là ! Je suis fou de rage…

 

Terminons sur un autre fait qui m'indigne :

 

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C'est tout pour cette semaine, à la prochaine !

 



04/11/2023
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