Du 28 mars au 4 avril : Le Pen est condamnée mais ses idées courent toujours !
En introduction, voici une mini-BD parlant des déserts médicaux et des électeurs campagnards du RN - vous savez, ceux qui habitent dans des bleds où il y a zéro chômeur, zéro délinquant, zéro immigré et où les scores de l'extrême-droite explosent néanmoins... Certains me diront qu'ils sont plus à plaindre qu'à blâmer : je réponds qu'ils sont AUTANT à plaindre qu'à blâmer !
Vendredi 28 mars
20h30 : Après le cours de natation, je descends au Kafkerin pour écouter le concert de Louve Furieuse ; l’ayant rencontrée à des scènes ouvertes, je savais déjà qu’elle avait beaucoup de talent, mais j’étais curieux de savoir si elle allait tenir la distance sur un concert d’une heure et demie : la réponse est oui. Il faut dire que son jeu de scène est sobre : elle n’a pas besoin d’en faire des tonnes ! Juste sa voix et sa guitare, c’est tout, et elle remporte l’adhésion de la salle : c’est dans l’économie de moyens que l’on reconnaît les grands artistes. Seule fantaisie : un maquillage étrange qui peut évoquer le masque de Zorro et qui m’avait d’abord fait croire à une ombre sur son visage. Mais renseignements pris, il s’agit d’un maquillage viking : en effet, Louve affirme descendre des « guerriers, navigateurs et marchands des pays scandinaves qui, du VIIIe au XIe siècle, entreprirent des expéditions maritimes et fluviales de la Russie à l’Atlantique »[1] ; elle conclut même son concert par un tour de chant. Je me demande où elle a pu trouver un généalogiste assez zélé pour remonter si loin dans le passé de sa lignée mais, de toute façon, le public retiendra surtout sa chanson anti-Macron ! Si vous entendez, lors d’une manif, la foule entonner « Macron, Macron, fais bien attention, y a le peuple qui gronde, ce n’est pas qu’une illusion », vous pourrez dire que c’est une chanteuse brestoise qui l’a écrit : décidément, tout commence en Finistère !
Un croquis représentant Louve sur scène :
Louve posant avec un dessin que j'ai réalisé pendant son tour de chant et l'article que je lui ai consacré dans Côté Brest :
Samedi 29 mars
19h : Après une séance d’écriture assez laborieuse, je signe la pétition contre les sanctions sur le RSA. Je ne le fais pas pour moi car je ne suis plus vraiment concerné maintenant que je touche l’AAH : je peux néanmoins attester que personne ne peut vivre décemment rien qu’avec le RSA ; de surcroît, la charge morale est telle qu’on ne même peut plus le percevoir sans culpabiliser. Jeff Tuche, c’est du cinéma : je ne dis pas qu’il y a bien quelques individus qui profitent des aides sociales pour vivre sans travailler, mais ils sont ultra-minoritaires et, en général, ce sont de tels cas sociaux que la société a tout à gagner à les payer à ne rien faire ! Donc, le RSA pour un foyer, c’est comme l’avortement pour une femme : nul n’y a recours de gaité de cœur. Qu’on ne nous raconte pas d’histoires : de l’argent pour assurer le minimum vital à celles et ceux qui restent sur le bord du chemin, il y en a ! Mais on préfère l’investir dans l’intelligence artificielle et les autres inventions diaboliques qui n’ont d’autre raison d’être que celle d’exclure toujours plus d’humains du marché du travail et de rendre les aides sociales de plus en plus indispensables… À moins de programmer l’extermination pure et simple des non-riches de la Terre, bien sûr !
Dimanche 30 mars : il y a 153 ans, en 1872, à Saint-Pétersbourg, naissait la petite Maria Godebska, celle qui allait devenir la séduisante Misia Sert, pianiste, égérie et mécène du Tout-Paris
17h30 : Ma priorité actuelle est d’avancer sérieusement sur mon œuvre ; toutefois, le temps le permettant, je m’octroie une sortie au bois pour ne pas me rouiller complètement et m’apporter juste ce qu’il me faut d’oxygène. Nietzsche affirmait que la marche était une activité philosophique, il n’avait pas tort : tout en marchant, et malgré le vacarme des familles en goguette, je repense au malentendu de la semaine dernière avec une employée de la Brûlerie du Léon. J’en avais tiré le constat que si l’inclusion est nécessaire, elle n’est pas facile pour autant : mine de rien, j’avais mis le doigt sur le nœud du problème ! J’ai bien dit DU problème pas d’un problème. En effet, rappelez-vous : qu’était l’homme à son apparition ? Un animal tout nu, dépourvu de moyen de défense naturel efficace contre une nature qui lui était toute entière hostile. Malgré son dénuement originel, il n’en était pas moins déterminé, comme tout organisme vivant, animal ou végétal, à persévérer dans son être et donc à s’efforcer de croître et de prospérer ; mais puisque la nature l’avait fait partir avec un sérieux handicap dans la lutte pour la survie, il s’est donc trouvé dans l’obligation de se poser une question concrète : comment faire pour survivre, de la façon la plus profitable pour l’espèce, et avec le minimum de casse possible ? En d’autres termes, comment subsister tout en veillant à ce que le rapport entre l’effort fourni et le bénéfice engrangé soit le plus avantageux, aussi bien du point de vue de la communauté que de l’individu, ? Un exemple : le mammouth était une véritable mine, que ce soit pour la nourriture, l’habillement et l’outillage, mais comment en tirer le maximum de profit avec le minimum d’effort ? Réponse : en surveillant les troupeaux en transhumance et se ruer sur le premier individu qui cassait sa pipe en route car il y en avait immanquablement au moins un ; ça risquait d’être long et pénible, mais c’était mille fois moins dangereux qu’attaquer de front un bestiau qui pesait entre six et huit tonnes ! Donc voilà : l’humanité n’a pu surmonter son handicap dans la sélection naturelle qu’en cherchant ce qui était le plus facile pour elle, c’est ainsi qu’elle a pu subsister et prospérer ; dès lors, l’être humain reste, encore aujourd’hui, « programmé » pour privilégier les solutions les plus faciles pour lui. C’est à la fois une force et une calamité : c’est une force dans la mesure où c’est justement en cherchant à devoir fournir le moins d’effort possible qu’il déploie sa créativité ; mais c’est aussi une calamité parce que cette tendance spontanée à chercher la facilité l’amène à repousser la difficulté s’il n’en perçoit pas du premier coup d’œil, sinon la nécessité, au moins le profit. Voilà donc pourquoi, à une heure où tout le monde se proclame écologiste, l’écologie ne progresse cependant pas plus rapidement dans les actes : parce que cela nécessiterait des efforts dont la nécessité dont l’évidence ne sautera pas aux yeux tant que la catastrophe écologique annoncée restera à l’état de virtualité ; de même, à une heure où tout le monde se déclare favorable à l’inclusion des personnes « différentes », cette cause juste ne progresse néanmoins pas plus vite dans les faits, précisément parce que c’est difficile : a contrario, il est incomparablement plus facile d’exclure, il suffit pour ça de laisser sur le bord du chemin tous ceux qui ne rentrent pas dans le moule, c’est déjà ce qu’on fait depuis des années, et le mâle blanc hétérosexuel, cisgenre, catholique et valide ne s’en porte pas plus mal pour autant, bien au contraire ! Inversement, c’est aussi pour cette raison que les populismes ratissent large : parce qu’ils proposent des « solutions » faciles ; si vous dites de Trump, Erdogan, Meloni, Le Pen et autres joyeux drilles qu’ils proposent des « solutions de facilité », vous perdez déjà la bataille du langage puisque c’est justement ce que leurs électeurs attendent d’eux ! Dites plutôt que leurs propositions ne sont justement pas des solutions et font même partie du problème : là, vous avez encore une chance de convaincre les moins cons… Je suis assez content de cette réflexion, preuve des bienfaits de la marche sur le raisonnement : cela dit, depuis que je fais de la natation, il me semble que je marche plus rapidement, sans doute parce que j’ai les mollets plus musclés. C’est inquiétant : si je continue comme ça, je vais marcher de plus en plus vite et j’aurai de moins en moins de temps pour faire de bonnes analyses ! À croire qu’entre penser et être gaulé, il faut choisir…
Sans transition, un dessin illustrant l'un des travaux d'Héraclès : la biche aux pieds d'airain.
Lundi 31 mars
16h : À chaque fin de mois, j’envoie à mes contacts une newsletter les informant des événements auxquels je participe, des publications dont mon travail dont fait l’objet… Bref, je tiens mon réseau au courant de ce que je peux proposer en tant que créateur. Aujourd’hui, proximité du 1er avril oblige, j’écris une FAUSSE newsletter diffusant des informations fantaisistes : je raconte que je vais redonner mon cours d’histoire de la BD à l’université de Rennes, que j’ai interviewé Pierre Lescure et Alexandra Lamy, que je vais passer dans Secrets d’histoire à l’occasion d’une émission sur Brest et que j’ai été invité à un salon du livre en Guadeloupe ! Je me dis que c’est si énorme que personne n’y croira… Je ne sais pas si les destinataires en riront : dans le pire des cas, l’ambiance actuelle est tellement sinistre qu’on ne me reprochera pas d’avoir voulu faire une farce !
Puisqu'on parle de 1er avril, voici une jolie sirène en attendant le poisson :
19h30 : Après une nouvelle fois pataugé sur le jeu des Guignols de l’info (celui de 1995, pas Le Cauchemar de PPD), je tombe sur la bande annonce du film Natacha (presque) hôtesse de l’air : franchement, ça ne me donne pas envie d’aller le voir. Je ne doute pas de la bonne volonté de la réalisatrice quand elle dit avoir voulu rendre hommage à une héroïne culte des années 1970 et proposer une comédie féministe par la même occasion : seulement, à part Chabat et Astier, aucun Français ne sait adapter une bande dessinée et les extraits de son film ne m’aident pas à changer d’avis. Et puis… Je risque une baffe si je dis qu’à mon avis, Camille Lou n’est pas assez sexy pour être Natacha ? Je ne nie ni son charme ni son talent, mais je ne la sens pas dans ce rôle. Remarquez, ça aurait pu être pire : on nous a épargné Marion Cotillard ou Audrey Tautou ! Mais si on avait tenu à faire jouer l’une de ces deux gourdes, je l’aurais plutôt vue dans le rôle de Walter le steward ! Je suis odieux, et alors ?
Mardi 1er avril : il y a 50 ans, Gotlib et Jacques Diament déposaient les statuts de Fluide Glacial
21h : Bon, ne soyons ni malhonnêtes ni démagogues. Ne pas être malhonnête, ça consiste à reconnaître ceci : même si, en France, la justice est, sur le papier, indépendante, il va sans dire que les prévenus qui ont les moyens financiers et / ou intellectuels de se défendre efficacement sont favorisés. Bon. Mais ne pas être démagogue, ça consiste à reconnaître que Marine Le Pen appartient indubitablement à cette catégorie de privilégiés ! C’est une riche héritière, de surcroît avocate, elle siège à l’assemblée nationale et au parlement européen : qui peut croire sérieusement qu’elle peut être démunie face à la justice ? N’en faisons pas une victime du « système » : le « système », elle en fait partie depuis longtemps. Sa condamnation me rappelle l’incarcération de Bernard Tapie, la condamnation d’Alain Juppé, la chute de Dominique Strauss-Kahn ou encore l’arrestation de Carlos Ghosn : nos démocraties parlementaires et représentatives sont pleines de défauts, mais des pays où des individus riches et puissants ne sont pas à l’abri des foudres de la justice ont quand même des côtés merveilleux, non ? Bref : notre système judiciaire est certes imparfait, ne serait-ce que parce qu’il est humain, mais la grosse blonde n’est pas crédible une seconde dans le rôle de la victime innocente ! Si elle est la première à bramer qu’on la condamne pour la mettre hors-jeu politiquement, c’est pour la simple et unique raison qu’utiliser les tribunaux pour faire taire ses adversaires, c’est ce qu’elle ferait à tour de bras si elle était présidente ! Le populo devrait se réjouir de l’humiliation infligée à cette bourgeoise arrogante et y voir une revanche pour lui : mais il gobe sans broncher la propagande dont l’abreuvent les médias financés par Bolloré et il crie à au procès politique… On s’étonne souvent de voir des gens de gauche virer leur cuti et finir à droite : mais force est de constater que plus on connaît le peuple, moins on a envie de le défendre – ce qui n’est certes pas une raison pour ne pas le défendre… Enfin bref ! Quant à celles et ceux qui parlent de cette condamnation comme d’un « séisme », je trouve que c’est manquer de tact envers les Birmans !
Mercredi 2 avril : Willem, ultime survivant de l'équipe fondatrice de Hara-Kiri Hebdo (aujourd'hui Charlie Hebdo) a 84 ans. Voici une photo de moi en sa compagnie, prise suite à l'entretien qu'il a eu la gentillesse de m'accorder l'an dernier - retrouvez ses déclarations dans le dixième (et dernier) numéro de mon fanzine Blequin Reporter.
12h30 : Les plus courtes étant les meilleures, j’ai envoyé à mes contacts ma vraie newsletter du mois d’avril, assorti d’un démenti de celle expédiée avant-hier. Et bien vous savez quoi ? Six personnes, dont certaines me connaissent très bien, m’ont avoué être tombées dans le panneau ! Je ne sais pas ce que j’ai le plus sous-estimé entre mon pouvoir de persuasion et la naïveté des gens : dans le premier cas, c’est inquiétant. Dans le second, c’est encore pire !
14h20 : Entre le retrait d’un livre que j’ai acheté chez une particulière et un rendez-vous chez une vieille amie qui a accepté de relire un tapuscrit, je passe à la banque encaisser un chèque : j’ai déjà rempli le bordereau prévu à cet effet, mais le banquier qui m’accueille m’annonce que le système va changer. Je me fige un instant, craignant d’apprendre qu’il faudra un smartphone pour pouvoir réaliser cette opération ! Mais je suis vite rassuré : il m’explique qu’ils ont seulement changé de sous-traitant et qu’il faudra donc utiliser de nouveaux bordereaux… À force d’entendre parler sans cesse des « applications » pour faire ci ou ça, je finis par m’imaginer n’importe quoi ! Une fois le chèque en de bonnes mains, je me dépêche donc d’aller honorer le rendez-vous chez mon amie : ça me fera des vacances, elle n’a même pas Internet chez elle…
Le livre que j'étais allé retirer était un roman de Nadine Monfils, ce qui me donne un prétexte pour vous montrer un dessin représentant le "travelo ménagère" Madame Edouard, l'héroïne du premier tome des Enquêtes du commissaire Léon, avec sa fille Marie :
20h15 : Je rentre du cours du soir, ramené par une élève avec laquelle j’ai noué des liens qui ressemblent à de l’amitié. Elle me parle des Rencontres du Papotin sur France 2 et me dit tout le bien qu’elle pense de ces intervieweurs autistes qui posent des questions que les neurotypiques n’oseraient peut-être pas mettre sur le tapis : je devrais être content de savoir que la valeur des personnes du spectre est reconnue, et pourtant, j’éprouve un malaise dont je ne m’explique pas l’origine… C’est seulement après avoir pris congé de cette serviable interlocutrice que je comprends : lycéen, j’avais été marqué par un dessin étudié en cours d’anglais et représentant un Australien (ou un touriste) à gros ventre qui disait à des aborigènes vivant dans la misère : « Pourquoi ne pouvez-vous pas être tous comme Cathy Freeman[2] ? ». Voici donc la source de mon malaise : ce n’est pas parce qu’on valorise un ou plusieurs individus issus d’une minorité que l’on améliore le sort de ladite minorité dans son entièreté. Dire à un autiste peu télégénique qu’on aime le Papotin, c’est un peu comme dire à un non-voyant peu mélomane qu’on aime Stevie Wonder… Je ne doute pas un instant de la sincérité de mon amie et je suis sûr qu’elle ne voulait pas me mettre mal à l’aise : il n’empêche que le résultat est là.
Pour en finir avec le poisson d'avril :
Jeudi 3 avril
8h : La mélatonine commence à faire effet, ce qui me permet de me lever à des heures décentes : c’est plutôt appréciable quand on a du ménage à faire et qu’on ne veut pas non plus y consacrer toute sa journée. Si je n’étais pas aussi occupé, j’irais bien rejoindre mes camarades de l’université qui ont organisé aujourd’hui un rassemblement sur le campus du Bouguen dans le cadre de l’opération Stand up for science… Ce qui effarant dans cette histoire, c’est que ce ne sont même pas les moyens financiers alloués à la recherche qui sont menacés mais bien la légitimité même de la science ! La façon dont les chercheurs sont traités par Trump me rappelle cet épisode des Simpson où Lisa découvre un squelette qui semble être celui d’un ange, ce qu’elle est seule à nier farouchement : ses concitoyens ont tellement peur que les chercheurs leur fasse perdre cette illusion qu’ils en arrivent à se mobiliser contre la science et à saccager les musées… La caricature est de plus en plus dépassée par la réalité ! La connerie en dessin animé, c’est parfois drôle ; dans la vraie vie, ça l’est beaucoup moins…
18h : J’ai fini de fouiller mon blog pour récupérer les dessins et photos qui y étaient publiées et dont je n’avais plus de trace sur mon disque dur depuis le larcin dont j’ai été victime à Paris en septembre 2023 : cette tâche avait été longue et fastidieuse, mais je me suis enfin vengé, au moins partiellement, du malandrin qui m’avait dépouillé ! Il y a certaines productions que je ne récupérerai jamais, mais il ne sera pas dit que j’aurai laissé un malfaisant anéantir ma carrière…
Vendredi 4 avril
9h : Qu’il est bon de se lever assez tôt pour faire son marché avant la cohue ! Je n’ai quasiment pas eu à faire la queue ! Ayant encore quelques emplettes à effectuer à la supérette, je peux risquer un œil sur les quotidiens et je constate que la condamnation de la Le Pen a déjà été éclipsée par la guerre économique qu’un autre gros con a déclarée au reste du monde… Que croyez-vous qu’il va arriver ? Vous pensez peut-être que les gros capitalistes vont renoncer gentiment à la marge bénéficiaire que leur rapportait le marché américain ? Vous rêvez ! Ils ont beau nous rebattre les oreilles des « risques » qu’ils prennent, les faits sont là : la société industrielle a été bâtie par des millionnaires qui n’avaient pas peur de perdre mille dollars mais qui l’ont laissée en héritage à des milliardaires qui pètent de trouille à l’idée de perdre un cent ! Donc il n’y a qu’un seul scénario envisageable… Vous avez deviné, hein ? C’est votre dernier mot, Jean-Pierre ? Et oui, c’est ça : les prix vont augmenter ! Vous aviez déjà du mal à remplir le caddie, vous n’aurez même plus de pièce pour en avoir un vide ! Et vous le devrez à Donald l’ami du peuple, celui qui inspirait à la grosse Marine l’avenir radieux dont la France vient d’être privée à cause d’une justice inique… Il n’y a de salut que hors du capitalisme et le repeindre en bleu-blanc-rouge ne résoudra rien : je ne suis pas le premier à le dire, mais c’est peut-être la première fois que vous le lisez…
Voilà, c'est tout pour cette semaine, à la prochaine ! On peut aller boire un coup...