Du 24 au 30 mai : Le village de Blatten est anéanti... Et moi aussi !

 

Pour commencer, un dessin sur deux faits concomitants : le retour de la bouteille consignée et le scandale des eaux minérales. 

 

05-30-Bouteilles consignées - Eaux minérales.jpg

 

Samedi 24 mai : il y a 35 ans, Jacques Lob, le papa de Blanche Epiphanie, de Superdupont et du Transperceneige nous quittait. 

 

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15h : En attendant de descendre au port de commerce où j’ai prévu d’arroser une seconde fois mon anniversaire avec trois amis qui n’étaient pas disponibles la semaine dernière, j’entame l’inventaire du fonds d’archives de Geneviève Gautier actuellement en ma possession : je ne suis pas au bout de mes peines car l’ordre ne règne pas dans tous les dossiers, loin s’en faut, en particulier dans l’un d’eux, que je découvre aujourd’hui même et qui regroupe de nombreuses notes et coupures de presse sur l’aviation : ce n’est pas une surprise pour moi, je savais déjà que ma reine avait été pionnière du pilotage au féminin en France. La seule chose mystérieuse, c’est ce qu’elle comptait faire de tout ça : avait-elle des projets de publication ou voulait-elle simplement conserver ces écrits qui lui tenaient à cœur ? Mystère… En attendant, en compulsant ce dossier, il me semble revivre une ère où l’aviation faisait encore rêver et j’ai l’illusion de communier à nouveau avec cette femme merveilleuse… Ah, que j’aurais aimé la connaître à cette époque et m’envoler avec elle…  

Pour en savoir plus sur ma relation avec Geneviève Gautier : 

 

 

17h45 : Au vu des horaires du bus qui dessert le port, j’aurai plus vite de descendre à pied : j’ai ainsi le loisir d’assister, sur la place de la Liberté, à un rassemblement de culs-bénits venus clamer que Jésus les aime… Seulement, moi, je ne suis pas Jésus, je ne les aime donc pas et je leur crie « À bas la calotte ! », « Mort à l’éteignoir ! », « Les églises au feu et le Pape au milieu ! » Si les bigots ont le droit d’exprimer leurs convictions religieuses sur la voie publique, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas en faire autant ! Visiblement, malgré les scandales à répétition, les curés peuvent toujours compter sur des bataillons de crétins pour prendre la défense de leur fonds de commerce : quand je pense qu’on disqualifie les idées progressistes au moindre pet de travers d’un de ses défenseurs, ça me rend malade !

 

18h : Fidèle à mes sales habitudes, je suis arrivé une demi-heure avant le rendez-vous que j’avais fixé à mes invités. Malgré la bruine, je patiente à l’entrée du bar en lisant un hors-série des Cahiers de l’Iroise. Il n’y a quasiment pas âme qui vive dans le coin… Et je suis quand même abordé par trois cas sociaux au look de « caillera » qui me tutoient d’entrée de jeu et me demandent des cigarettes et du feu ! Je pourrais être au beau milieu du Sahara, ils me retrouveraient quand même !

 

18h45 : Me voici donc en plein apéro avec trois amis, dont une mère de famille qui a eu la bonne idée d’emmener sa charmante petite fille de cinq ans : je ne résiste jamais à une fillette aussi mignonne… Je raconte ce que j’ai vu sur la place de la Liberté et la façon dont j’ai réagi : une autre invitée me fait remarquer que l’expression « À bas la calotte » a dû être incompréhensible pour ces calotins 2.0 ! Il est difficile de contester une telle assertion : s’ils n’avaient pas oublié leurs cours d’histoire, ils se souviendraient eux aussi de tous les crimes qui ont été perpétrés au nom de « l’acrobate Ti Jean Lannuzel » (pour reprendre une formule des Goristes) et ils chercheraient cet amour dont ils nous rebattent les oreilles ailleurs que dans ces boutiques où il n’y a jamais eu le moindre échantillon…

 

Dimanche 25 mai : fête des mères

 

Le dessin ci-dessous a été réalisé pour ma môman à moi, qui est une jeune fille depuis 45 ans...

 

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14h : Ma psychologue trouve que je travaille trop ; elle n’a peut-être pas tort, mais j’ai tellement de choses à faire que je ne peux pas m’empêcher de puiser dans les dernières ressources de mon énergie pour continuer à gratter, même le dimanche. Il se peut que j’en crève, mais après tout, j’ai atteint l’âge où Van Gogh a cassé sa pipe ! Plus sérieusement, c’est vrai que j’ai du mal à décrocher, mais je suis las d’un peu tout et je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre à part continuer à exercer mon art, quitte à ce que ce soit davantage par devoir que par plaisir…

Un extrait d'une planche réalisée ce dimanche :

 

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Lundi 26 mai

 

12h : Je viens d’expédier quelques affaires courantes en ville, j’attends maintenant un bus pour rentrer à Lambé. Inutile de me fier aux horaires qui sont affichés : avec cette grève qui n’en finit pas, la seule chose à faire est d’attendre ce qui veut bien se présenter…

 

12h30 : J’ai pu attraper un véhicule, mais celui-ci est bloqué dans un bouchon à la sortie du boulevard Léon Blum : à ce que je vois, la cause en est un autre bus dont le conducteur n’a pas dû être des plus prudents dans cette zone qui est actuellement la plus impactée par le chantier du nouveau réseau… Je ne ronge plus mon frein, je l’ai déjà avalé !  

 

12h45 : Enfin rentré au bercail, je découvre un courrier de l’assurance maladie qui me propose de m’inscrire pour faire un bilan de santé : je ne pense pas que ce soit très utile car, entre le chantier et la grève, les transports publics brestois m’auront probablement tué avant que je puisse prendre rendez-vous !

 

Une vidéo sur un autre de mes griefs contre les transports publics brestois : 

 

Mardi 27 mai

 

13h30 : Mais qu’est-ce qu’ils ont tous en ce moment ? Une de mes meilleures amies m’a grondé par téléphone (pour une raison qui ne vous regarde pas), la postière a fait des histoires pour me remettre trois colis, la rédaction m’a annoncé qu’elle me refusait un papier envoyé il y a une semaine, je me suis fait refouler par une secrétaire de mairie, une collègue a attendu le dernier moment pour me proposer un co-voiturage afin d’aller à l’AG du labo à Quimper… Tout ça n’est pas fait pour arranger mon humeur !

 

17h30 : Abattu par tous ces imprévus, je rends visite à mon amie sculptrice sur bois. J’avoue que cette entrevue me réconforte, mais j’espère que je n’aurai plus de mauvaise surprise avant vingt-quatre heures…

 

18h30 : Après avoir pris congé de mon amie, je termine la lecture des Mille et une nuits du Calife, le premier album d’Iznogoud à ne pas avoir été réalisé par Jean Tabary : force est de reconnaître que le scénario était un peu confus, il n’était notamment pas assez clair que le malentendu au cœur de l’histoire venait du fait que le grand vizir, décidément plus borné que méchant, n’avait même pas conscience du fait que le calife, décidément plus stupide que gentil, ne demandait pas mieux, pour une fois, que céder sa place à son « bon Iznogoud »… Disons qu’il faut prendre cet album comme un coup d’essai et que Muriel et Stéphane Tabary, ses deux scénaristes, ont essuyé les plâtres de la succession de leur illustre père pour permettre à des auteurs plus talentueux qu’eux, dont l’excellent Jul, de continuer à faire vivre cet anti-héros censément détestable et néanmoins adoré – contrairement au calife qui est censément adorable et néanmoins détesté. On trouve quand même des perles dans cet album perfectible ma préférée est cet échange entre Iznogoud et un de ses conseillers, qui résume à merveille ce que la collusion entre les médias et les politiciens a fait de notre démocratie :

 

-          Il suffit de se faire élire par le peuple !

-          Le peuple ? Mais pour quoi faire ? Pourquoi lui demander son avis ?

-          Mais personne ne parle de lui demander son avis ! Il vote, mais pour un candidat qu’on lui désigne !

 

De toute façon, je ne peux pas en vouloir aux enfants de Jean Tabary d’avoir permis à Iznogoud de survivre à leur père : je me sens trop proche de ce personnage ! Je comprends l’aversion que lui inspire le calife, ce gros patapouf pourri-gâté né dans l’or et a pourpre ; et comme lui, je suis impatient, j’aspire à réussir et je ne supporte pas ce qui se met en travers de la route…   

 

Allez, on se passe un autre épisode d'Iznogoud ? J'aime bien celui-ci qui met en scène des animaux pour qui j'ai beaucoup de sympathie - les tigres sont beaux, forts, intelligents et injustement maltraités : 

 

Mercredi 28 mai

 

8h30 : La rédaction m’a envoyé aux Capucins pour couvrir la présentation d’une exposition sur l’histoire du port de commerce. Celle-ci n’aura lieu qu’à partir de 10h30, mais circuler en ville est devenu une telle gageure que j’ai préféré partir le plus tôt possible ; d’autre part, pour ne pas gâcher ma chance d’avoir pu attraper un tramway, j’ai jugé plus prudent de ne pas prendre le téléphérique et de descendre sur la rive droite pour gagner les Capucins à pied. J’ai ainsi le loisir de jeter un œil sur le quartier environnant : on aurait pu penser que celui-ci allait bénéficier de l’ouverture du tiers-lieu et connaître un nouveau dynamisme… Mais il en a été autrement : les Capucins ont accaparé toute l’attention du public et tous les locaux que je vois sur mon chemin sont vides et en attente d’acheteurs ! D’autant que la plupart des visiteurs préfèrent prendre le téléphérique (car il n’est pas toujours en panne, bien au contraire) et prennent donc rarement le chemin que j’emprunte aujourd’hui… Résultat : seule la Maison de l’International est ouverte ! En fin de compte, ce n’est pas étonnant : ouvrir un théâtre dans une rue où il y en a déjà un, ça ne nuit pas au premier théâtre, mais ouvrir un supermarché dans une rue où il y a déjà une épicerie, c’est toujours fatal à cette dernière…  

 

8h45 : J’arrive à l’entrée des Capucins… Vous le saviez, vous, que ça n’ouvrait pas avant dix heures ? Et bien, moi, je viens de l’apprendre ! Moi qui espérais ne plus avoir de mauvaise surprise avant un jour ou deux, je suis servi et je suis à deux doigts de me frapper la tête contre la porte close, non sans maudire ces décideurs qui voulaient probablement éviter que les SDF ne viennent passer la nuit dans le bâtiment ! Après quelques tergiversations, je trouve refuge à l’entrée du parking souterrain, qui est abritée, et j’y termine la lecture du hors-série des Cahiers de l’Iroise consacré à Jim Sévellec… Je serais tenté de me comparer à cet artiste polyvalent qui a durablement marqué le paysage culturel brestois, mais je ne suis pas certain qu’il ait souvent été contraint d’attendre, le cul par terre, qu’on lui ouvre une porte afin qu’il puisse s’acquitter d’une corvée…

Une vidéo de mon cru sur Jim Sévellec : 

 

 

11h : La présentation est finie. Je prends poliment congé des officiels dont le laïus aurait été parfaitement superflu : je ne sais pas ce qu’il en est pour mes collègues des autres journaux, mais je pense être assez grand pour voir par moi-même ce qu’une expo veut transmettre et la façon dont elle a été montée… Mais surtout, j’ai la malencontreuse idée de rappeler que le premier quai avait été inauguré par l’impératrice Eugénie, pétasse épouse de Napoléon III : il n’en faut pas plus pour qu’une des huiles engage une conversation sur les bienfaits que « Badinguet » aurait prodigués à Brest ! N’éprouvant que mépris pour ce despote peu éclairé, j’ai une raison supplémentaire pour ne pas m’attarder : je respecte la mémoire de Victor Hugo qui, LUI, a vraiment fait honneur à la France… Vive la République ! À bas Napoléon le petit et sa gonzesse qui a introduit la corrida en France[1] !

 

19h15 : Au cours de dessin, la prof n’a pas été longue à voir que j’étais de mauvaise humeur. Respectant les consignes qu’elle m’avait données jadis, je prends sur moi pour ne pas piquer  une crise : mon expression lui fait quand même me dire que je suis « sérieux comme un Pape » ! S’entendre dire ça quand on exècre les curés… Je suis tombé bien bas ! Par respect pour cette personne que j’estime énormément, aussi bien en tant qu’artiste qu’en tant qu’enseignante, je préfère ne pas répliquer.

 

Quelques dessins réalisés durant le cours : un en plein air...

 

05-28-Morgane au pied de l'arbre.png

 

...et trois autres en intérieur - on ne va pas demander à un modèle de se déloquer en extérieur, quand même, non ? 

 

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20h30 : Dans l’espoir vain de me calmer, je suis rentré chez moi à pied. Je dis « vain » car je viens de découvrir dans ma boîte aux lettres une circulaire adressée à tous les locataires de mon immeuble : elle dit grosso modo que si le propriétaire des véhicules abandonnés à l’état d’épaves sur le parking de l’immeuble ne se dénonce pas, ils seront retirés avant la fin de la semaine… Et la facture sera imputée à tous les locataires ! C’est doublement injuste car la probabilité est forte pour que ces bagnoles pourries n’appartiennent à aucun occupant de l’immeuble et aient été abandonnés par un(e) étranger(e) qui prend les logements sociaux pour des poubelles ! De surcroît, n’ayant même pas le permis de conduire, le seul tort que je peux reconnaître, c’est d’avoir traîné à signaler cette situation au bailleur, mais bon, je pouvais très bien avoir autre chose à foutre et puis je n’étais pas gêné outre mesure… Bref, une fois de plus, je vais payer pour les conneries de quelqu’un d’autre, qui plus est une personne que je ne connais même pas ! « Si le coupable ne se dénonce pas, je punis toute la classe ! » Et moi qui croyais que je n’aurais plus à entendre cette connerie en quittant l’école…

 

Une vidéo sur cette morale de m**** : 

 

Jeudi 29 mai

 

11h : Concernant le village de Blatten, en Suisse, qui a été enseveli suite à l’effondrement d’un glacier, je pourrais vous rabâcher tout ce que vous avez déjà lu partout à ce sujet… Mais, avec mon mauvais esprit habituel, je vous ferais seulement remarquer une chose : ça fait quand même des années que les effets du dérèglement climatique se font sentir, avec des conséquences dramatiques pour les populations… Mais jusqu’alors, ça se passait surtout chez les pauvres, qui plus est chez les Noirs, là où les riches n’ont même plus le droit d’aller faire des safaris comme au « temps glorieux de l’A.O.F. » comme l’a dit un célèbre chanteur pour connasses… Tandis que là, ça se passe en Suisse, dans un pays prospère (donc plus ou moins directement responsable de la misère du tiers-monde), qui plus est où les riches vont faire du ski et cacher leurs millions à l’abri des convoitises d’un fisc rapace ! Alors, cette fois, les culs cousus d’or se sentent concernés et le drame n’est pas passé sous silence dans les médias… Je ne dis pas que le drame de Blatten n’affecte que des riches, je ne dis pas non plus qu’il n’est pas légitime d’en parler, ne serait-ce que pour rappeler l’urgence climatique qu’on a un peu trop tendance à laisser occulter par des polémiques aussi bidon qu’éphémères : je constate simplement qu’on a moins parlé des déplacements de populations causés par le dérèglement climatique dans le tiers-monde… Toujours la même saloperie ! À bord du Titanic aussi, ce sont les riches qui ont été sauvés en premier…

 

Le dessin dont j'ai eu l'idée dès l'annonce de cette sinistre nouvelle : 

 

05-29-Village suisse rayé de la carte - Trump.jpg

Vendredi 30 mai  

 

11h30 : Week-end de l’Ascension oblige, il n’y aura pas de cours de natation ce soir. Pour garder le rythme, j’ai prévu d’aller nager à la piscine de Recouvrance en début d’après-midi ; je vais d’abord déjeuner au Biorek. J’ai le temps de descendre la rue de Siam à pied, j’ai ainsi le loisir de croiser de nombreux citoyens qui la remontent de la même façon, pour une raison bien simple : le prochain tramway est annoncé pour dans vingt-cinq minutes et le suivant ne passera pas avant une heure… Et dire que cette grève dure depuis bientôt quinze jours ! Je n’ai jamais vu ça : les employés de Bibus doivent vraiment en vouloir beaucoup à leur direction… Sauf que pour l’heure, ce sont surtout des centaines de pauvres types pas dans le coup qui paient, et ça m’étonnerait que ça empêche de dormir monsieur Castex !

 

11h45 : Je découvre, affichée à l’entrée d’une maison de la presse, la dernière une du JDNews sur les « nouveaux tribunaux révolutionnaires » : le nouvel organe officiel de la fachosphère épingle les journalistes qui font leur travail (à commencer par madame Élise Lucet), les juges qui n’ont pas peur de condamner les élu(e)s qui piquent dans la caisse et les organisations qui coupent le sifflet aux médias multipliant les incitations à la haine… Et, bien entendu, il les accuse à peine implicitement d’être au service de Mélenchon ! C’est un fait que le vieux sénateur est devenu encombrant pour la gauche… Mais j’ai quand même l’impression que sa personnalité est devenue le seul argument des ennemis de la justice sociale ! Rassurez-vous, bande de cons : quand on aura dégagé Mélenchon, on continuera à défendre les idées qui font tellement peur à vos patrons milliardaires ! L’ancien ministre de Mitterrand est un homme du passé, d’accord : mais ça ne nous empêche pas d’envisager l’avenir, avec ou sans lui ! Dans le pire des cas, nous lui trouverons bien une voie de garage pour nous en débarrasser ! Bon, pas une ambassade, d’accord…     

 

Le 30 mai, c'est aussi le jour de l'anniversaire d'Arte - de loin la meilleure chaîne de télévision avec France 5 et la Trois quand elle est bien inspirée : 

 

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Si vous ne comprenez pas ces montages, rappelons que les Moutons ont longtemps signalé la fermeture de l'antenne d'Arte...

 

 

...et qu'un épisode de La Linea, le dessin animé du génial Osvaldo Cavandoli, met en scène d'adorables petits agneaux : 

 

 

12h : Au Biorek, Alexandre, fidèle au poste, me demande si je suis allé faire un tour à la Foire aux croûtes : je réponds par la négative car j’avoue cultiver une petite fierté, peut-être déplacée, qui me dissuade de me rendre à cet événementiel, pour lequel je n’ai pas été sélectionné cette année, et où j’aurais l’impression d’être un prince déchu… Et de toute façon, dans les circonstances actuelles, j’y réfléchis à deux fois avant de sortir, alors je préfère éviter de m’attarder outre mesure en ville, de peur de me retrouver en rade en ville sans espoir de pouvoir rentrer autrement qu’à pied…   

 

15h30 : J’arrive chez moi. Depuis quelques jours, le panneau au pied de mon immeuble accueille, entre autres, une affiche pour le festival « La nuit des étoiles » au Folgoët, prévu pour le mois d’août. Pour des raisons évidentes, je ne suis pas du genre à courir après les festivals, mais celui-ci programme… Johanna Alanoix ! Et moi qui me demandais de ce que devenait ce jeune prodige que j’ai eu le privilège de découvrir alors qu’elle n’était encore qu’une lycéenne ! Oh, Johanna, tu es donc en train de glaner la reconnaissance à laquelle te donne droit ton immense talent ? Il y a donc encore une justice ? Tu dois être une grande et belle jeune femme, maintenant… J’espère que tu n’as pas oublié à quel point ta ravissante maman a tout fait pour t’aider à percer ! Daigneras-tu poser un regard sur le modeste mercenaire de la plume qui a jadis fait son possible pour te soutenir ?

Avant de se quitter, voici une vidéo que j'avais réalisée à l'époque où je voyais régulièrement Johanna : 

 

 

C'est tout pour cette semaine, à la prochaine !



[1] Si, si, c’est rédhibitoire pour moi ! Pas vous ? Ah bon…



30/05/2025
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