Du 24 au 28 juillet : laissez-moi être heureux !
Lundi 24 juillet
13h : Un peu désespéré par la météo, je rends une visite surprise à une amie. Celle-ci est devant la télé avec son enfant qui suit avec assiduité la coupe du monde féminine de football : j’ai ainsi l’occasion de voir l’équipe du Maroc se faire littéralement écraser par l’équipe d’Allemagne. Détail qui a son importance : les Allemandes étaient entraînées par une femme et les Marocaines par un homme. Voilà qui devrait réfléchir certaines personnes, et pas seulement au Maroc ! Vous ne croyez pas ?
Mardi 25 juillet
15h : Moi sur un terrain de football, voilà qui n’est pas anodin ! Oui, mais j’avais prévu d’y retrouver mon amie et son fils qui sont venus y profiter d’une météo plus clémente que ce qu’on craignait. Pour moi qui n’aime pas le foot, assister à ce moment privilégié entre une mère et son petit garçon me donne une vague idée de ce à quoi doit ressembler cette chose étrange et inconnue que l’on appelle le bonheur… J’en ai la larme à l’œil.
Mercredi 26 juillet
20h : Au cours d’une virée entre amis, j’apprends la mort de Sinéad O’Connor… Encore une grande voix qui s’éteint ! C’est moi ou on vit vraiment une époque de merde ?
Jeudi 27 juillet : il y a 13 ans mourait André Geerts
19h : J’approche du quartier Saint-Martin où j’ai donné rendez-vous à deux amies : je suis bien surpris d’y voir des camionnettes de gendarmerie en grand nombre ! L’accès à la place Guérin est resserré par ce déploiement de forces de l’ordre, mais on me laisse passer sans rien me demander, je ne dois pas avoir une tête de suspect… Sur la place, une manifestation : renseignement pris, le squat de l’Avenir vient d’être évacué, vraisemblablement pas en douceur… J’ai dans l’idée que ça n’en restera pas là.
Vendredi 28 juillet
15h40 : Profitant d’une après-midi plutôt agréable, j’ai pris un bain de mer. Attendant le bus pour quitter la plage, je suis bien étonné de voir trois militaires armés jusqu’aux dents patrouiller ! Que peut-on bien redouter ici ? Une fois parti, je vois le temps se dégrader à nouveau, je croise les véhicules de police toujours bien présents en ville... On m’a toujours dit qu’il fallait savourer l’instant présent : est-ce ma faute si l’instant présent a un goût de merde ?