Du 1er au 8 février : Au royaume des aveugles... Il faut reconnaître que par rapport à Trump, Bayrou a l'air sympa et Macron a l'air presque intelligent !
Samedi 1er février : Il y a 76 ans naissait Jean-Marc Lelong, le créateur de Carmen Cru, décédé il y a bientôt 21 ans déjà...
10h30 : Conférence à distance de la Société d’Études Camusiennes, consacrée à un livre récemment publié traitant d’un point quelque peu oublié de la vie d’Albert Camus : son séjour au Chambon-sur-Lignon en 1942-43. Il y était allé pour raisons de santé, suite à une offensive de la tuberculose sur son organisme, et ce serait dans cette minuscule commune de Haute-Loire que se serait opérée la bascule l’ayant conduit à entrer dans la résistance… J’avoue que j’ignorais cet épisode ! Il est vrai qu’aujourd’hui, on a tendance à occulter tout ce qui peut rappeler que Camus a été un juste parmi les justes : il est plus vendeur de profiter de l’inconfort dans lequel le plongea la guerre d’Algérie pour l’accuser d’avoir fait l’apologie du colonialisme tout au long de son œuvre ! Que ce soit donc clair : Camus ne disait pas que l’Algérie, c’était la France, il disait que l’Algérie, c’était l’Algérie et qu’il en faisait lui aussi partie, ce qui était déjà intolérable aux yeux de cette « gauche » puérile et flicarde qui fonctionne avec les mêmes manichéismes que ceux dont elle se prétend l’ennemie… Vous remarquerez que je n’en parle pas au passé, hélas !
Une caricature égratignant la nouvelle tête de Turc des camusiens :
Quelques croquis réalisés au cours de cette conférence :
15h30 : J’ai une toux grasse depuis le lever : j’ai heureusement pu me procurer un sirop avant la fermeture de la pharmacie, mais j’ai un mal de chien à travailler. Je tombe un peu par hasard sur la vidéo d’un type qui a essayé de faire revivre les Guignols de l’info grâce à une intelligence artificielle ! Le résultat est monstrueux… Cette trouvaille peu agréable me rappelle qu’il y a longtemps que je n’ai plus de nouvelles des Marioles de Blast ; une recherche rapide me confirme ce que je craignais : la tentative de Denis Robert est un échec, les critiques sont dévastatrices ! Bref, on attend toujours celui ou celle qui nous rendra les Guignols… Putain, sept ans[1] !
Malgré la toux, je parviens quand même à réaliser ce dessin avec des crayons de couleur :
Dimanche 2 février
15h : Quoi de plus désagréable que passer son dimanche malade comme un chien, qui plus est avec la peur de se faire dépouiller ? Car, comme si ça ne me suffisait pas de tousser comme la Dame aux Camélias et d’être aussi fiévreux qu’une baraque à frites au beau milieu des Everglades, voilà que j’ai reçu un coup de fil m’annonçant que je me suis fait pigeonner par des fraudeurs ! Normalement, les tentatives de paiement suspectes ont été refusées par ma banque, ils n’auront donc pas eu le temps de me dérober un centime : il n’empêche qu’un mois à peine après avoir reçu ma nouvelle carte, il va encore falloir que j’en demande une nouvelle ! Et, surtout, c’est la quatrième fois en moins de deux ans que je suis victime d’agissements malhonnêtes ! Cette mésaventure ajoute la détresse morale à la souffrance physique et me terrasse littéralement : dès que j’ai une velléité d’initiative, je m’écroule sur mon lit, « malade du cœur autant que du corps »[2]. La prochaine fois que je dirai que je hais les dimanches, je saurai pourquoi…
Des dessins de textures réalisés au cours du mercredi soir :
Lundi 3 février
8h30 : L’agence qui gère mon compte n’ouvrira que mardi matin : en attendant, je peux déjà appeler le service client de la banque qui me confirme que toutes les tentatives d’opérations frauduleuses ont été refusées. Il y a des mots durs à dire mais il arrive parfois que les banquiers fassent du bon travail… Je n’aime pas les escrocs professionnels tels que les banquiers, mais j’aime encore moins les escrocs amateurs ! Les Pieds Nickelés, c’est marrant, mais c’est de la fiction : les vrais arnaqueurs ne sont ni sympathiques ni audacieux et ne sont bons qu’à pourrir la vie de plus pauvres qu’eux !
Un petit montage réalisé avec les dessins de textures :
Mardi 4 février
9h30 : À l’agence bancaire gérant mon compte, on me confirme qu’il n’y a plus aucun prélèvement frauduleux à craindre et que j’ai eu le bon réflexe en faisant opposition sur ma carte bleue. J’en profite pour retirer un peu de liquide avec une carte provisoire car j’ai besoin d’argent pour aller à la pharmacie : je donne une conférence cet après-midi à Saint-Renan et il faut que je mette le paquet si je ne veux pas passer plus de temps à tousser qu’à parler… Voilà pourquoi, entre autres, je vivais si mal ce problème de santé, pourtant anecdotique dans l’absolu : parce qu’il tombait au plus mauvais moment ! J’ai vraiment craint d’être obligé d’annuler cette causerie que je prépare depuis des semaines…
10h : Un responsable doit venir me chercher à Bellevue à 11h. Je tue le temps à la médiathèque du quartier où je relis Mes hommes de lettres de Catherine Meurisse : cet album est paru il y a bientôt dix-huit ans déjà et la magie opère toujours ! Je repense à ma jeune cousine qui va devoir se taper le Carmen de Mérimée au lycée : si on veut vraiment donner aux ados l’envie de découvrir les classiques de la littérature, il serait mille fois plus constructif de leur faire lire le livre de madame Meurisse plutôt que leur asséner le livret de l’opéra le plus con du monde ! Mais si on se mettait à prendre au sérieux l’enseignement de la littérature à l’école, comment ferait-on pour bâtir les générations d’analphabètes accros au smartphone dont notre économie aura besoin pour rester compétitive ?
11h : Me voici en route pour Saint-Renan, à bord de la voiture du responsable de l’Université du Temps Libre qui m’avait sollicité pour cette conférence : j’aurais très bien pu faire l’aller par mes propres moyens, mais les circonstances rendant indispensable un passage à la banque, il valait mieux que je donne suite à l’offre de co-voiturage gratuit que m’avait faite ce monsieur. Il m’interroge sur la dernière édition du festival d’Angoulême dont je ne sais rien, me demande mon avis sur les reprises de séries classiques sur lesquelles je n’ai pas d’opinion tranchée, et me parle des dernières nouveautés que je ne connais même pas de nom. Après tout, il m’a sollicité en tant qu’historien, je ne suis pas tenu de jouer au polémiste ayant toujours quelque chose à dire sur l’actualité…
12h : Déjeuner à la Casa Vecchia à Saint-Renan, en compagnie d’une seconde responsable : le repas m’est offert en supplément du cachet pour ma conférence, j’aurais eu tort de m’en priver. Il faut reconnaître qu’on y mange bien. Mais au bout d’une heure, le brouhaha des autres clients m’incommode déjà sérieusement et nous ne nous attardons donc pas dans ce restaurant pourtant sympathique : je n’allais pas mettre mon casque anti-bruit alors que j’étais accompagné, non ?
13h45 : L’heure de la conférence approche. Je suis déjà installé, prêt à faire ma prestation, et la salle devrait être bien pleine. Même mes parents, fait rarissime, ont fait le déplacement. D’aucuns s’étonnent que je ne me laisse pas impressionner quand je dois prendre la parole devant une vaste assemblée ; mais c’est le mot « devant » qui est important : si j’étais mêlé à la masse, j’aurais tendance à me sentir oppressé, mais quand j’interviens en tant que conférencier, la démarcation entre l’assistance et l’orateur que je suis est généralement assez nette pour que je me sente à l’aise. Pour l’heure, une seule chose m’inquiète : mon PC avec le power point accompagnant ma causerie était déjà raccordé au projecteur de l’amphithéâtre, mais on m’a demandé de céder le câble pendant quelques instants pour projeter un autre diaporama, celui présentant les activités de l’UTL… J’espère donc que le re-raccordement va pouvoir s’opérer sans difficulté ni mauvaise surprise quand sonnera l’heure H…
Au cours de cette conférence, j'évoque le dessinateur Caran d'Ache : j'illustre mon propos avec ce dessin recyclé pour l'occasion - il n'est effectivement pas inutile de rappeler qu'Emmanuel Poiré avait mis son indiscutable talent au service d'idées pourries...
15h : Ouf, tout s’est bien passé ! Ma communication suscite peu de questions : apparemment, on la juge complète. On frôle quand même l’incident diplomatique quand un particulier me demande mon avis sur le « politiquement correct » qui a entraîné la disparition de certains personnages noirs des aventures de Tintin : je réponds du tac au tac que « politiquement correct » est une étiquette destinée à faire fermer leur gueule aux progressistes ! Le questionneur n’insiste pas, mais j’aurais pu développer en signalant que décidément, concernant Hergé, les gens ne sont jamais satisfaits : quand c’est trop raciste, ils râlent, mais dès que ça ne l’est plus assez, ils râlent de plus belle ! Plus sérieusement, les « personnages » en question étaient des figurants anecdotiques : une nounou dans Tintin en Amérique, un homme d’équipage dans Le crabe aux pinces d’or… Même s’ils étaient restés noirs, ils auraient été transparents ! Quand l’assistance se disperse, le président de l’UTL se permet de me dire que j’aurais pu parler moins vite et laisser aux gens le temps de regarder les images que je projetais : je n’ose pas répondre que je ne le ferai jamais parce que j’ai horreur des conférenciers qui opèrent ainsi ! Et si j’étais cynique, j’ajouterais que je m’en fiche du moment que je suis payé pareil…
Quelques photos prises par mon ami Gilbert au cours de ma prestation :
Mercredi 5 février
17h : Il arrive que je ne sois pas dans Côté Brest : ce n’est pas une raison pour ne pas le lire. Cette semaine, il y a un article fort intéressant sur la place de la tour d’Auvergne qui est laissée à l’abandon et est devenue, de ce fait, le repère des rats et des étourneaux ! Aussi, pour la désenclaver, la municipalité va y interdire le stationnement : initiative intelligente car ce n’est pas d’aujourd’hui que les automobilistes sont plus nuisibles que les rongeurs et les oiseaux ! Une autre page est consacrée aux larcins dans les magasins et insiste sur le fait qu’il n’y pas de profil type du voleur : même des vieilles dames de plus de 90 ans piquent aux étalages ! Et oui, les délinquants ne sont pas forcément des Maghrébins de moins de vingt piges ! Désolé pour ceux qui croient que la société ressemble à l’image que nous en donnent TF1, CNews et Aujourd’hui en France… Enfin bref ! Vous savez quoi ? Le plus fort dans l’édition de cette semaine, c’est qu’apparemment, malgré les rats, malgré la délinquance, malgré les travaux du tram… Brest arrive deuxième[3] au classement des grandes villes de France où il fait bon vivre ! Qu’est-ce qu’on doit se faire chier, alors, dans les autres métropoles ! Ça ne donne pas envie d’aller habiter ailleurs !
18h : Arrivée au cours du soir où une élève me confirme avoir assisté à ma conférence d’hier. Je m’étonne qu’elle n’en ait pas profité pour me saluer : elle me répond qu’elle n’était pas sûre que cela aurait été approprié, vu que certains conférenciers ne l’acceptent pas… Elle affirme avoir apprécié ma causerie mais me fait tout de même remonter un commentaire : beaucoup de gens étaient surpris que ma conférence ne dure qu’une heure ! J’estime pourtant que c’est suffisant : j’ai subi trop de causeries interminables pour avoir le sadisme d’infliger le même supplice à mon public ! J’aime mieux proposer une heure bien dense, dont les gens sortent avec le sentiment d’avoir vraiment appris quelque chose, plutôt que deux heures inconsistantes qui donnent à l’assistance l’impression d’avoir vieilli ! C’est bien pout ça que je suis un conférencier : ouvrir la bouche pour raser les gens, je laisse ça aux éditorialistes et aux curés – ce qui est à peu près le même métier, en dernière analyse.
Un petit gag sur le mythe de l'Hydre de Lerne - ce dessin faisait partie des illustrations de mon calendrier 2024 :
Jeudi 6 février
14h : Avant de voir ma psy, je passe à la poste retirer un colis. Je n’ai pas le numéro, je n’ai pas pensé à le noter avant de partir de chez moi, mais je dis fermement à la postière que je ne partirai pas sans mon paquet ! « C’est plus long sans le numéro », proteste-t-elle. Mon œil ! Si elle met une demi-minute de plus, c’est le bout du monde ! Quand elle me l’apporte, je n’ai même pas l’impression d’avoir dû attendre ! Elle ajoute que le numéro permet d’éviter la confusion avec un homonyme : c’est sûr que des gens qui portent mon nom et qui viennent chercher un colis dans une petite poste de quartier, il doit y en avoir des milliers ! Quand on se cherche une bonne excuse pour en faire le moins possible, on en trouve toujours une ! Ceux qui croyaient que la privatisation allait pousser les employé(e)s à faire du zèle en sont pour leurs frais… En attendant, je repars avec mon paquet, peu fier d’être passé pour un malappris mais heureux de ne pas m’être laissé marcher sur les pieds ! Je ne me prends pas pour Jean Moulin mais, mine de rien, j’ai asséné, à mon échelle, un coup dur au diktat de la technologie : je n’avais pas de numéro, je suis un homme libre !
15h30 : Sorti de chez la psychologue, je passe devant une maison de la presse, je peux ainsi voir les « unes » que certains magazines consacrent à Trump : je sais que je n’achèterai pas ces torchons qui s’inquiètent davantage de voir l’Europe « faire de la figuration » que du risque de voir le monde à feu et à sang ! Suis-je vraiment le seul à me désintéresser de la façon dont les pourris au pouvoir poussent leurs pions et à m’inquiéter davantage de la souffrance de mes semblables en tout lieu du monde ? Au vu des difficultés que connaît aujourd’hui la presse, je n’en suis pas certain…
Un petit gag sur le mythe d'Ulysse et du cyclope Polyphème (fils de Poséidon et de Thoôsa) - ce dessin a illustré mon calendrier 2024 :
Vendredi 7 février
19h30 : À la piscine, la monitrice, vraisemblablement satisfaite de mes progrès, me propose d’apprendre à plonger. Mais j’ai beau me mettre en position, je n’ose pas me lancer : autant je n’ai pas peur de l’eau, autant j’ai une peur bleue du vide ! Je ne parviens pas à me débarrasser de l’idée que je risquerais de me fracasser le crâne au fond du bassin. Il parait qu’il faut se laisser tomber en avant : autant dire qu’il faut que je mette de côté tous les réflexes de défense que j’applique au quotidien depuis des années… Je pourrais donc dire que je ne suis pas près d’y arriver, mais je n’oublie pas qu’il y a à peine un an, j’étais encore incapable de nager sur le dos sans boire la tasse : on a souvent tort de sous-estimer le corps humain…
Une photo prise par Thierry Richard :
Samedi 8 février
10h : Rencontrer un crétin qui croit connaître l’autisme mais à tout compris de travers : check ! Assis dans le tramway, je montre ma carte « Je suis autiste » à un type qui parle un peu trop fort, non sans le prier de baisser d’un ton. Il me répond que normalement, être autiste, ça veut dire mal entendre et que je ne devrais donc pas être gêné de l’entendre hurler dans son téléphone… « C’est tout le contraire, Ducon ! Les personnes avec autisme sont hypersensibles au bruit ! » Voilà ce que j’aurais dit si je ne savais pas depuis longtemps que discuter avec un imbécile est une perte de temps : je me contente donc de lui dire « crétin » et de me replier sur moi…
10h30 : Il y avait longtemps que je n’avais plus pris le téléphérique pour traverser la Penfeld : je me rends aujourd’hui aux Capucins pour emprunter la biographie de Paul Deschanel. Pourquoi m’intéressé-je au président tombé d’un train ? D’une part parce que la vie de cet homme d’État, progressiste et anticolonialiste, mérite ne pas être réduite à cette anecdote montée en épingle par ses adversaires, et d’autre part parce qu’avant de devenir président de la République, monsieur Deschanel fut, entre autres, préfet de Brest ! Quand on consulte la liste des personnalités nationales liées à Brest, son nom est même l’un des rates à être connus à l’échelle nationale, outre celui de… Béatrice Dalle ! Et comme je n’ai pas spécialement envie de me pencher sur la vie de cette actrice… Enfin bref : me voici donc à bord du téléphérique où un gamin fait du boucan, visiblement désireux d’attirer l’attention. Certains rient de son petit numéro ; sa mamie, qui l’accompagne, se borne à lui lancer des « chut » touchants d’inefficacité ; pour ma part, à cause de lui, je n’arrive même pas à lire en attendant que la cabine démarre et je suis d’autant plus agacé que je ne peux m’empêcher à ce que j’aurais pris si, au même âge, j’avais eu le quart de cette conduite… Le président Deschanel était tombé d’un train : pour ma part, c’est ma motivation à affronter le monde en période de vacances scolaires qui vient de tomber d’un téléphérique ! À l’heure qu’il est, elle nage au fond de la rade de Brest à cause des adultes qui ont abdiqué toute autorité parentale…
11h40 : Passage à Bureau Vallée pour acheter du papier-bulle en vue du transport d’une vitre et de l’expédition par la poste de certaines de mes œuvres. Comme je sais qu’ils ont aussi un rayon dédié aux boissons chaudes que l’on consomme au boulot, j’en profite pour voir s’ils n’ont pas aussi des bouilloires pas chères car j’ai cassé la mienne récemment. Ils n’en ont pas : je ne trouverais pourtant pas ça incongru dans un rayon qui vend des gobelets et des dosettes bon marché ; quitte à suivre une logique, autant aller jusqu’au bout. Histoire de ne pas être venu pour rien, je prends la carte fidélité du magasin : je n’aime guère aller là, mais j’y suis souvent contraint, alors autant que j’en retire des avantages. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, prendre la carte de fidélité d’un commerce n’est pas toujours une preuve d’affection pour la boutique en question : au contraire, c’est même un moyen efficace de compenser ce que sa fréquentation a de désagréable ! Faire des achats dans un magasin qu’on n’aime guère est déjà moins désagréable quand on a l’espoir d’avoir une ristourne à long terme : je suis sûr que le premier commerçant à avoir eu l’idée de créer un compte fidélité pour ses clients les plus assidus n’a pas raisonné autrement !
12h : Petite pause au Biorek ; comme chaque week-end, Alexandre peut compter sur l’assistance de sa mère et associée Valérie. Ça n’enlève rien au plaisir que j’ai à fréquenter l’ établissement car « Valou », comme je l’appelle, est presque aussi maternelle avec les clients qu’avec son fils. Son accueil me réconforte à l’issue de la semaine un peu rude que je viens de vivre… Et il va falloir que je reconstitue mes forces car j’ai prévu au moins une sortie par jour la semaine prochaine ! À moi les affreux petits jojos en vacances qui crient pour un oui ou pour un non sous les yeux indifférents de leurs aînés démissionnaires…
Terminons avec ma vidéo du vendredi :
C'est tout pour cette semaine, à la prochaine !
[1] Ou plutôt dix si, comme moi, on tient pour négligeables les trois années postérieures au limogeage d’Yves Le Rolland… Pas formidab’ !
[2] Albert CAMUS, Journaux de voyage, Gallimard, Paris, 1978, p. 26.
[3] Derrière… Dijon ! Même là-bas, je n’ai pas envie d’aller : qu’est-ce qu’il y a, à Dijon ? Et puis, le « tonnerre de Brest », c’est quand même plus classe que la « moutarde de Dijon », non ?