Du 13 au 20 septembre : L'abbé Pierre ? Décidément, personne n'est parfait !
Vendredi 13 septembre
13h30 : Depuis peu, une de mes proches, qui prend toujours la voiture pour me rendre visite, vitupérait contre les plantes qui, à la faveur d’une saison douce et pas tellement sèche, ont poussé dans l’allée menant à mon immeuble et gêneraient, selon elle, le passage des véhicules. Il semble que satisfaction lui soit rendue : aujourd’hui, l’allée en question est pleine de gens qui sont sûrement des braves travailleurs se bornant à appliquer les directives mais qui, en l’occurrence, massacrent les végétations pour faciliter l’entrée des automobiles. Cette scène est un condensé saisissant du rapport que l’homme entretient avec son environnement : il bousille tout ce qui ne lui est pas immédiatement utile ! Pour ne rien arranger, ça me casse les oreilles… On dit que le vendredi 13 porte malheur : aux hommes, je ne sais pas, mais pour tout ce qui n’est pas humain sur terre, le jour de poisse, c’est tous les jours !
Sur le même sujet et parce que tout le monde s'accorde à dire que je mincis depuis que je fais régulièrement de la natation :
Sur un tout autre sujet :
Samedi 14 septembre
10h30 : Passage à la poste où, momentanément privé de carte bancaire, je suis obligé de faire la queue au guichet pour pouvoir payer par chèque. La seule attente me bouffe une demi-heure : je dois être complètement inconscient pour aller à la poste un samedi matin ! Quand arrive enfin mon tour, la guichetière me donne le coût de l’expédition : je commence donc machinalement à remplir mon chèque, et elle attend que ce soit déjà à moitié fait pour me dire que ce n’est pas la peine et que je n’ai qu’à signer car elle a une machine qui va remplir le chèque à ma place ! Je reconnais bien là cette curieuse manie des neurotypiques d’attendre la dernière seconde pour préciser la marche à suivre : ils sont tellement persuadés de l’évidence des usages qu’ils ne mettent en garde contre les erreurs que quand elles sont déjà commises ! Dans la foulée, je me rends à Artéis afin d’y acheter un marqueur dont j’ai besoin en vue d’un marathon graphique que j’ai prévu pour ce week-end : quand je passe à la caisse, l’hôtesse me demande si j’ai un compte fidélité ! Cette question pourrait sembler anodine : elle l’est beaucoup moins quand on sait que chez Artéis, on ne peut alimenter son compte fidélité qu’en achetant au moins cinq euros de marchandise ! Un marqueur à cinq euros ? Alors que je n’ai pas autant de monnaie sur moi et que je n’ai toujours pas ma nouvelle carte bancaire ? J’ai quelques sueurs froides et je demande le prix de mon achat : la jeune femme me rassure, le prix du marqueur est aussi modique que ce à quoi je m’attendais et elle reconnait avec un sourire que sa question n’avait pas lieu d’être. Il y a des gens qu’on achète facilement avec un sourire et qui pardonnent tout à la personne qui le leur adresse… Mais désolé pour cette caissière, je n’en fais pas partie ! Je préférerai toujours un service efficace rendu par un tireur de tronche à un service bâclé rendu avec un grand sourire ! J’en ai conscience, je dois bien être le seul, dans ce monde où on préfère Peppone à Don Camillo et Chirac à Jospin… Toujours est-il que je rentre chez moi avec l’amertume d’avoir assisté au festival de l’incompétence ! Je sais que je suis sévère avec autrui, mais comme je le suis aussi avec moi-même, ça rééquilibre. Non ?
Puisque nous sommes le 14 septembre : il y a 97 ans mourait Isadora Duncan...
...et Amy Winehouse aurait eu 41 ans si elle ne s'était pas esquintée à ce point.
Dessin paru dans la revue L'Eponge.
Dans un autre ordre d'idées :
Dimanche 15 septembre
14h : Malgré les nombreux dessins qu’il me reste à finaliser, je ne peux pas résister à l’appel de ce dimanche ensoleillé et je vais faire trempette. Pas à Sainte-Anne du Portzic car je ne suis pas certain que la baignade y soit autorisée en septembre, mais au Moulin Blanc, où le cadre est moins agréable mais qui offre un pis-aller acceptable. Le hasard veut que j’y croise ma prof d’anglais de terminale : depuis le temps que j’en entends parler, j’aurai fini par la voir, la maîtresse en maillot de bain ! Plus sérieusement, cette enseignante retraitée me reconnait facilement car, de son propre aveu, elle se souvient des élèves qui participaient au cours, tant il est vrai que l’espèce n’est pas en voie d’expansion. Pour ma part, je ne peux m’empêcher de me demander comment réagiraient les lycéens d’aujourd’hui s’ils avaient l’occasion de croiser un de leurs profs à la plage : déjà que le respect dû aux enseignants n’est plus une évidence pour les gamins… Et même pour les adultes !
Un croquis réalisé sur le vif et sur la plage :
Pour reparler d'Elon Musk :
Lundi 16 septembre
11h : J’avais encore un colis à envoyer : la poste de mon quartier étant fermée le lundi, j’ai fait le déplacement jusqu’au bureau du centre-ville, et puisque j’ai un rendez-vous sur la place de Strasbourg en début d’après-midi, je passe le reste de la matinée à la PAM pour patienter. Je dois être masochiste ou passionné : comme si je n’avais pas déjà assez de dessins à finir, voilà que j’en crayonne un tas d’autres en m’inspirant de ce que je lis dans un quotidien mis à la disposition des clients du café. L’information qui me frappe le plus est celle des accusations d’agressions sexuelles visant l’abbé Pierre : décidément, personne n’est parfait ! Pour une fois qu’un curé copule avec des personnes majeures, celles-ci ne sont même pas consentantes ! Évidemment, on aura beau rappeler que la coutume contre-nature du célibat des prêtres ne peut que conduire à des égarements de cette sorte, ça ne sera pas une excuse suffisante pour blanchir la mémoire, désormais souillée, de feu Henri Grouès[1]. Et pourtant, comment oublier qu’il fut l’un des rares ecclésiastiques français à entrer dans la résistance, quand la plupart des ratichons léchaient le cul de Pétain qui leur avait rendu le monopole de l’enseignement ? Comment condamner sans réserve un prêtre qui n’a pas eu peur de se mettre à dos sa hiérarchie en plaidant pour le port du préservatif, pour la contraception et pour l’avortement ? Et bien sûr, comment faire fi de son combat contre la misère ? Si on l’avait su de son vivant, est-ce que ça aurait changé quelque chose pour les sans-abris dont il plaidait la cause ? Rien n’est moins sûr, car… Qui aurait pris leur défense à sa place ? Vous, peut-être ? Ne me faites pas rire !
14h : Rendez-vous avec le président de la Maison des Kerhorres qui se trouve avoir été le proviseur du lycée que je fréquentais jadis. Ce brave homme sait que la circulation au Relecq-Kerhuon est compliquée, et pas seulement pour les gens du spectre[2]. : il a donc accepté de me voiturer jusqu’à ce petit musée géré par des bénévoles. Après la maîtresse en maillot de bain, le protal en t-shirt au volant : j’aurai eu droit à la totale, ces derniers jours ! Une fois sur place, il me fait découvrir l’exposition temporaire qu’accueille actuellement la Maison des Kerhorres : anniversaire de la Libération oblige, elle est consacrée à la vie au Relecq-Kerhuon sous l’occupation. Ils ont eu la chance de pouvoir recueillir des témoignages de personnes ayant vécu cette sombre époque : naturellement, elles sont plus que nonagénaires pour la plupart ! Cette lapalissade illustre bien le drame de notre époque : les témoins de la seconde guerre mondiale constituent aujourd’hui une espèce en voie d’extinction et force est de constater que les générations qui les ont suivi n’ont réussi ni à transmettre à leurs enfants des idéaux plus élevés que ceux du profit à court terme ni à bâtir une société plus juste que celle qui a vu naître la bête immonde : pas étonnant que l’on assiste à la banalisation des idées ayant précipité le monde dans l’Enfer que l’on sait… « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre » disait Churchill : alors, si vous avez vent d’une exposition semblable à celle de la Maison des Kerhorres dans votre région, n’hésitez pas y emmener vos enfants… Afin que les récits de la seconde guerre mondiale ne deviennent pas des récits d’anticipation !
Quelques objets exposés à la Maison des Kerhorres :
Deux dessins sur la proposition de loi du Nouveau Front Populaire pour abroger la réforme des retraites (et ne pas laisser le monopole de ce combat au Rassemblement National, ce qui serait déjà une raison suffisante pour déposer une proposition de loi) :
14h45 : À l’issue de notre entretien, je demande à mon hôte s’il veut bien me déposer au Moulin Blanc : le temps le permettant, je ne résiste pas à l’envie de prendre un nouveau bain de mer. En route, je devise de choses et d’autres avec mon ancien proviseur et nous en arrivons à évoquer le collège de Kerichen dont la fermeture avait fait du bruit en son temps : de son point de vue, cette fermeture n’était pas une si mauvaise chose car la présence de ce collège au sein de la cité scolaire était devenue problématique, les élèves étant livrés à eux-mêmes du fait de l’incurie des « responsables ». Je ne peux qu’approuver : quand j’étais lycéen, ces petits cons m’ont jeté des cailloux ! De toute façon, les collégiens, qu’ils ne foutent rien dans un établissement ou dans un autre, je ne vois pas la différence à l’arrivée !
Quelques dessins pour en finir avec les jeux de Paris :
17h30 : Je rentre chez moi à bord du bus qui passe devant mon immeuble et mène à Bohars : évidemment, à cette heure-ci, j’ai droit à la compagnie de tous les ados de cette commune qui rentrent du lycée. Je ne peux m’empêcher de penser au dessinateur Boulet qui avait remarqué que les lycéens de Corée n’étaient pas tellement différents de ceux de France : les garçons étaient timides et déjà désabusés tandis que les filles gloussaient par paquets de cinq. Sauf erreur de ma part, cette observation avait été faite il y a une vingtaine d’années. Et bien vous savez quoi ? En Corée, je ne sais pas, mais en France, ça n’a pas tellement changé depuis !
Mercredi 18 septembre : 80è anniversaire de la libération de Brest
Dans un autre ordre d'idées :
17h : Avant de partir au cours de dessin, je découvre dans ma boîte aux lettres le dernier hors-série de Fluide Glacial, consacré aux arnaques : évidemment, aujourd’hui, on pense tout de suite aux escroqueries sur Internet, et beaucoup de planches y sont consacrées, mais depuis le jour où deux types sont venus chez moi pour me soutirer mes coordonnées bancaires en se faisant passer pour des employés chargés de m’installer à la fibre, je suis bien placé pour attester qu’il y a encore des Pieds Nickelés des temps modernes qui vont directement à la rencontre des pigeons qu’ils comptent plumer ! J’ajoute au passage que les Pieds Nickelés, c’est vraiment de la bande dessinée : les vrais escrocs ne sont pas sympas du tout et sont pires que cons ! Les auteurs ayant contribué à ce hors-série de Fluide ne s’y sont d’ailleurs pas trompés puisqu’on n’y voit aucune allusion à Ribouldingue, Filochard et Croquignol. Pour l’anecdote, Jürg a repris la trame d’une blague archi-connue : je ne crierai cependant pas à l’arnaque car j’adore les histoires de transformations physiques. Vous ne comprenez rien à ce que je dis ? Et bien lisez le hors-série en question et vous comprendrez ! Non, on ne m’a pas payé pour écrire ça !
Puisqu'on parle d'arnaqueurs...
20h : Je sors du premier cours de dessin de l’année. Les élèves sont, pour une moitié, des « anciens » comme moi et, pour l’autre moitié, des nouveaux, assez jeunes pour la plupart, dont une femme qui parle avec un fort accent étranger que je n’ai pas identifié mais que j’ai supposé venir d’Europe de l’Est. Comme je la retrouve à l’arrêt de bus, je lui pose la question : en fait, elle est iranienne ! Je ne m’étais pas trompé en supputant qu’elle venait de l’Est, mais il fallait voir beaucoup plus loin… Elle m’explique qu’elle est arrivée en France il y a huit ans, quand elle en avait quinze : je n’ai pas le temps de lui demander les raisons pour lesquelles sa famille a quitté la Perse, mais je les imagine : ce qui est miraculeux, ce n’est pas que les femmes se barrent d’Iran, c’est qu’il y en ait qui restent ! Je n’ose pas lui dire qu’elle est très jolie et que ce serait du gâchis de la forcer à porter un tchador : elle n’a pas fui le machisme à l’iranienne pour goûter à sa version française…
Deux portraits exécutés lors du cours du dessin - non, ma belle Persane n'est pas dedans.
Dans un autre ordre d'idées, un dessin inspiré par la situation au Liban :
Jeudi 19 septembre
15h45 : Voilà une demi-heure que j’attends un ami sur une terrasse de café. Dans Astrid et Raphaëlle, l’héroïne autiste admoneste parfois son amie quand elle a quelques minutes de retard : elle ne connait pas sa chance ! Pour l’heure, je suis donc attablé à une terrasse au soleil : certaines personnes aimeraient être à ma place… Et je la leur céderais volontiers ! Mon cerveau est en train de caraméliser, les discussions des autres clients me tapent sur les nerfs malgré mon casque antibruit, l’ambiance estivale qui règne en centre-ville n’est donc pas de nature à m’aider à patienter. Ça y est, je me rappelle pourquoi je passe autant de temps à prendre des bains de mer : je ne « profite » pas de l’été, je le fuis ! On s’étonne que j’arrive à rester aussi longtemps dans l’eau froide de la mer d’Iroise : c’est parce que comme ça, au moins, je me mets à l’abri de la chaleur et, surtout, je suis « loin des cris de la plage où s'ébattent joyeux des enfants dérisoires, des crétins boutonneux, des lecteurs de France Soir et des chiens dangereux » pour reprendre les mots d’un poète que j’aimais beaucoup de son vivant[3].
18h : Je prends part à une « déambulation » dans la fac Segalen, organisée pour découvrir les multiples expositions qui y ont installées à l’occasion des trente ans de cette faculté. Ayant donné des archives pouvant être diffusées à cette occasion, je dois faire acte de présence ; une charmante jeune femme a accepté de m’accompagner : d’un œil, je regarde les expos, d’intérêt assez inégal il faut bien le dire, de l’autre, je veille à ce que ma compagne de visite n’éprouve ni ennui ni mal-être quelconque. Quand arrive enfin l’heure du vernissage proprement dit, nous n’avons guère le temps de nous attarder et nous buvons juste un verre après les discours : ces « prises de parole », comme on les appelle désormais pour ne pas trop rebuter le public avec le mot « discours », ne sont jamais passionnantes, mais on a quand même droit à un moment de grâce quand l’artiste calligraphe Catherine Denis n’arrive plus à parler tant elle est émue ! Dans le contexte très formel des discours d’apparat, revoir l’élément reprendre ses droits est plutôt rafraîchissant… Et j’espère qu’on ne m’en voudra pas de ne pas en être capable quand je prends moi-même la parole en public !
Deux croquis réalisés lors de cette déambulation : Isabelle Le Corff, toute fière de présenter ses films...
...dont Bonjour monsieur Comolli.
Dans un autre ordre d'idées, voici le dessin que j'ai offert à la fac pour son anniversaire :
Oui, le président François Mitterrand a bel et bien inauguré la faculté Victor Segalen : de l'avis de tous les témoins, il avait fait preuve d'une vivacité d'esprit qui ne laissait imaginer à aucun instant qu'il allait mourir un an et demi plus tard... Nous étions alors sous la deuxième cohabitation : Edouard Balladur était premier ministre, François Fillon était ministre de l'enseignement supérieur et les Brestois ont un peu chahuté ce dernier...
20h10 : Ma compagne étant repartie, j’ai pris la direction du Kafkérin pour prendre part à une scène ouverte organisée par le Collectif Synergie. Mais sur place, une mauvaise surprise m’attend : la scène ouverte n’aura lieu que le mois prochain ! Je ne comprends strictement rien aux explications qui me sont données, mais je n’insiste pas et je ressors, espérant qu’il y aura un bus dans peu de temps : évidemment, il n’y en aura pas avant une demi-heure. J’hésite à faire la route à pied car je suis chargé comme un mulet et je crève de chaleur. Et bien entendu, à la station la plus proche, il n’y a pas de banc pour attendre le véhicule, je me retrouve donc, une nouvelle fois, le cul par terre… Oui, je sais, il y a des choses plus graves sur Terre, mais j’en ai quand même ras-le-bol de me retrouver si souvent dans ce genre de situation !
Vendredi 20 septembre
10h30 : Je fais mon marché, en veillant à ne pas trop martyriser mon compte bancaire qui fait un peu la gueule en ce moment. Au stand du maraîcher, je suis précédé par une vielle commère qui rouspète contre les travaux de la ligne de bus à haut niveau de service : comme je compte justement sur cette ligne pour m’éviter des mésaventures semblables à celle d’hier, j’ai presque envie de donner des coups de pied à cette connasse qui ne doit probablement jamais prendre les transports en commun ! Je prends cependant sur moi car je sais que ma cause serait dure à plaider, mais je ne peux m’empêcher, quand vient mon tour, de faire part à la vendeuse de l’agacement qui m’a été inspiré par les propos de la vieille : en temps normal, je ne fais jamais la conversation aux commerçants, il faut donc vraiment m’excéder pour que j’en arrive là ! Que ce soit clair : je ne minimise pas la gêne provoquée par le chantier du nouveau réseau de transports publics, j’en suis même une des premières victimes avec les changements de trajet à répétition, mais ce sont quand même les insuffisances du réseau déjà existant qui me pourrissent le plus la vie ! Rien que pour ça, je ne reprocherai pas à la municipalité de faire le nécessaire pour que ça s’améliore ! Et une fois pour toute : c’était écrit noir sur blanc sur le programme du maire sortant quand il était candidat à sa réélection il y a quatre ans, alors arrêtez de réagir comme s’il vous avait pris en traître ! Je vous ferais remarquer qu’il n’est pas si fréquent qu’un politicien, même à l’échelon local, tienne ses promesses…
Ce strip est une idée que je mûris depuis longtemps, basé sur une annonce que j'ai vraiment entendue à la radio. Tommie Smith et John Carlos, au cas où vous ne le sauriez pas, sont les athlètes noirs qui ont levé un poing ganté de noir à Mexico en 1968.
19h : Premier cours de natation de l’année. La monitrice me dit que je peux être fier de moi : comme je n’en suis pas capable, je me bornerai à apprécier l’apaisement que me procurent trois quart d’heure de natation… D’autant que je viens d’apprendre qu’une de mes proches est à l’hôpital. Il y a beaucoup de gens malades autour de moi, mine de rien ! « Mais ça m’est égal, je les enterrerai tous » dirait Carmen Cru : mais je ne suis pas la vieille de choc créée par Jean-Marc Lelong et je suis mort d’inquiétude…
Allez, trois autres dessins avant de conclure :