Mercredi 27 août : non, je ne me remets pas

 

9h45 : Tout est consommé. J’ai perdu mon principal appui, ma mère a perdu l’homme de sa vie : je me demande comment je vais pouvoir lui rendre le sourire. Je resterai à ses côtés encore une semaine minimum : m’attarder me dérange d’autant moins que je me vois mal reprendre le cirque que j’avais délaissé avec soulagement il n’y a pas trois semaines. J’arrivais à supporter la brutalité de la vie citadine justement parce que je gardais dans un coin de ma tête la conscience que je pouvais me faire dorloter de temps en temps par mes parents : je savais bien que ce ne serait pas éternel, mais je ne pensais pas que le terme viendrait aussi tôt… Désormais, où vais-je puiser la motivation pour affronter ce monde hostile ? Où et auprès de qui ? Comment vais-je retrouver l’énergie pour reprendre ma vie d’artiste ? Comment et pourquoi ? Pour qui ? J’avançais parce que je voulais rendre mon père fier de moi, mais maintenant ? 

 

Il y a 81 ans naissait Catherine Leroy, femme reporter de guerre couronnée du prix Robert Capa Gold Medal

 

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29/08/2025
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Hervé Quinquis (1951-2025)

 

Ce n'est pas un secret : mon père nous a quittés mercredi dernier. On comprendra donc aisément, j'espère, que je n'aie pas la tête à mettre à jour ce blog en ce moment. Rendez-vous dans quelques semaines quand la motivation me sera revenue... Si elle me revient. 

 

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Mon père en août 2007 

 


24/08/2025
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Du 8 au 15 août : En direct de chez ma mère

 Vendredi 8 août

 

10h : Le conseil constitutionnel a finalement censuré l’article le plus contesté de la loi Duplomb, celui qui visait à réintroduire en France un pesticide interdit depuis cinq ans. De toute façon, étant donné que les droits de douane prohibitifs voulus par Trump entrent en vigueur aujourd’hui, je ne vois pas quel intérêt la France à rendre son agriculture plus intensive, puisqu’elle ne pourra presque plus exporter en Amérique !

 

13h30 : Dernier bain de mer avant de séjourner à Guilers pour une durée indéterminée : j’ai beau prendre du bon temps à Brest, le besoin de faire une coupure en changeant momentanément de décor est plus fort que tout. Je resterai auprès de ma mère jusqu’au 31 août au plus tard, à moins que mon père ne rentre avant ce terme de sa rééducation à Landerneau, auquel cas je devrai rentrer chez moi. Mais même si mon séjour ne devait ne durer qu’une semaine, ce serait déjà une parenthèse bienvenue ! Et puis je peux toujours me dire que je soutiendrai ma mère esseulée… Ah, on s’en souviendra, de cet été !


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Samedi 9 août

 

14h : Me voilà arrivé dans la maison où j’ai grandi ; il fait soleil, je m’allonge sur un fauteuil relax et je me mets à lire… C’est curieux, tout de même : il y a six ans, je quittais cette demeure parce que je ne supportais plus la promiscuité avec ma famille, en particulier le bruit que ma sœur faisait jusqu’à des heures impossibles ; aujourd’hui, au bout de quelques semaines passées à subir la promiscuité avec mes voisins et le remue-ménage causé par le chantier en ville, cette maison que j’ai fuie jadis me fait l’effet d’un paradis terrestre, avec son jardin où nul n’a le droit d’enter dans l’accord des propriétaires… Je suis tellement bien que la plage, dont j’ai déjà beaucoup profité, ne me manque pas.

Le 9 août 2015, il y a dix ans jour pour jour, Philippe Escafre dit Coyote nous quittait...

 

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Dimanche 10 août

 

18h30 : C’était trop beau. Vingt-quatre heures à peine après avoir été admis à Landerneau pour sa rééducation, mon père a dû réintégrer d’urgence l’hôpital suite à un malaise qui aurait pu être fatal. Plus de peur que de mal, il s’en remettra, mais cet imprévu retarde son retour à la maison : je ne me trompais pas en supposant que mon séjour arrivait à point nommé pour éviter à ma mère d’être complètement esseulée… Mais il y a des jours où j’en ai marre d’avoir toujours raison !

 

Lundi 11 août

 

16h : Par la force des choses, ma mère passe à nouveau le gros de ses journées aux côtés de l’homme de sa vie. Pendant ce temps-là, moi, je me prélasse au jardin… Je suis un peu triste pour mes parents qui ne peuvent pas profiter de la fin de l’été : je me console en me disant qu’étant retraités, s’ils ne prennent pas du bon temps à cette période de l’année, ils pourront toujours le faire un peu plus tard, ce n’est pas comme moi qui retrouverai mes contraintes dès le 1er septembre. C’est pour ça que je grince un peu des dents quand j’entends le crique Zavatta froisser, avec ses annonces braillées dans un haut-parleur, le silence séraphique que je dégustais… Et moi qui croyais naïvement que ce mode de communication était devenu obsolète ! De toute façon, même s’ils ne me cassaient pas les oreilles, je n’irais pas voir leur spectacle : je boycotte les cirques avec animaux… Quant à ma mère, à l’instar d’Adèle Blanc-Sec, elle n’a jamais aimé le cirque : ça a le mérite d’être clair !

 

Mardi 12 août : il y a 14 ans, Jean Tabary nous quittait...

 

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20h30 : Avec ma mère, nous regardons Les derniers secrets de l’humanité de Jacques Malaterre : il y aurait beaucoup à redire sur la forme, notamment pour la musique semi-religieuse omniprésente qui finit par m’agacer, pour ne citer qu’un des poncifs des documentaires made in France. Mais sur le fond, rien à dire : la première chose qui me frappe est le rappel du rôle important que jouaient déjà les femmes à la préhistoire ; il est en effet établi aujourd’hui qu’elles contribuaient à part au moins égale avec les hommes aux activités indispensables à la survie et on ne peut plus se permettre de les représenter attendant passivement le retour des chasseurs au foyer comme on se l’imaginait au XIXe siècle. Mais ce qui marque surtout, c’est l’accent mis sur le fait que les affrontements entre hominidés, même issus d’espèces différentes, étaient très rares : nos ancêtres étaient démunis de toute défense naturelle face à une nature inhospitalière et jamais ils n’auraient pu survivre et prospérer comme ils l’ont fait s’ils avaient perdu du temps à se faire la guerre. En d’autres termes, la lutte des uns contre les autres au sein de l’espèce humaine n’est pas « naturelle » ou « normale » comme certains cherchent à nous le faire croire : en exaltant l’écrasement des faibles par les forts et le rejet de l’étranger comme nous le faisons aujourd’hui, nous allons à rebours même de ce qui a permis au genre humain de remporter haut la main cette lutte pour la survie où il semblait avoir perdu d’avance… Nous vivons dans un monde que nous avons su aménager pour notre confort et nous sommes cependant plus près de notre extinction que ne l’étaient nos ancêtres qui avaient toute la nature contre eux !

 

Le 12 août, c'est aussi le jour de l'anniversaire de François Hollande. Vous pouvez le voir ici, alors qu'il était encore militant de base du parti socialiste, s'entraîner à imiter Valéry Giscard d'Estaing en prévision de sa propre accession à la présidence de la République ; sur l'autre photo, il présente la crêpe rose aux grands pontes du PS dans l'espoir de la servir à l'université d'été du parti... Bon, j'arrête : ce sont des photos de moi prises il y a une douzaine d'années ! Désolé, je ne pouvais pas m'en empêcher... 

 
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Mercredi 13 août

 

20h30 : Nouvelle soirée télé avec ma mère ; nous nous repassons la seule série télévisée à avoir vraiment trouvé grâce à mes yeux depuis l’explosion des plateformes de streaming : Astrid et Raphaëlle. Dans le tout premier épisode, le « pilote », la brillante Sara Mortensen ne maîtrisait encore qu’imparfaitement le débit oratoire typique des personnes du spectre, mais je constate maintenant, avec le recul, que la différence avec les épisodes ultérieurs n’est pas aussi grande que je le pensais ; Sara avait presque tout bon depuis le début… Mais la scène qui me marque le plus dans cet épisode fondateur est celle où Astrid refuse l’invitation de Raphaëlle à boire un verre dans un café : elle lui dit du tac au tac, sans arrière-pensée (les autistes sont en général incapables de duplicité), qu’elle la trouve trop imprévisible, ce que la belle commandante prend très mal, et leur relation pourrait s’arrêter là si la jeune documentaliste ne faisait pas montre ensuite de bonne volonté… Cette scène résume admirablement, à elle seule, tous les malentendus qui peuvent naître entre une personne avec autisme et la société : je ne compte plus le nombre de fois où j’ai vexé quelqu’un sans le vouloir ! J’essaie d’être vigilent, mais je ne peux pas toujours faire attention à tout…

 

Vendredi 15 août : il y a quatre ans, Geneviève Gautier nous quittait

 

Cette photo où je lui fais la bise avait été prise par Jean-Christophe Podeur, lui-même décédé en mars dernier... 

 

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10h : Je pars faire ma marche matinale dans l’arrière-pays. Deux hommes en camionnette s’arrêtent à mon niveau et me demandent ce que l’on fête aujourd’hui : je suis incapable de leur répondre… Je ne sais pas s’ils parlaient d’une éventuelle festivité locale dont je n’aurais pas entendu parler ou du jour de l’Assomption ; dans le second cas, cette anecdote aurait le mérite de prouver une chose : les curés ont beau jeu de parader au moindre succès de façade, leur gri-gri ne dit plus rien à personne aujourd’hui…

 

C'est tout pour cette semaine, à la prochaine ! 

 


15/08/2025
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Du 1er au 7 août : Ni hommes, ni femmes, on ne veut plus de tour de France du tout ! À bas la compétition !

 

Vendredi 1er août : fête nationale suisse

 Cette aquarelle représente un paysage helvète : 

 

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17h45 : Après un bain de mer à Sainte-Anne, je remonte la rue de Siam à pied : il m’avait fallu faire un détour à La Trinitaine pour acheter des gâteaux en prévision d’une visite prévue ce week-end… Passant devant la librairie Dialogues, je vois une femme faire la manche en jouant de la guitare. J’ai l’habitude de voir des gens faire ça en ville et je n’y prête donc qu’une attention distraite, mais, curieusement, cette personne ne m’est pas inconnue… Quand j’arrive à sa hauteur, je constate qu’elle me fait un signe et, bientôt, plus de doute possible : oui, c’est bien Louve Furieuse ! Je m’approche et je lui demande ce qu’elle fait là : elle m’explique qu’elle est dans la mélasse et qu’elle tente de grapiller quelques sous en attendant de décrocher une date de concert… Voilà le monde d’aujourd’hui : pendant que des sous-doués se font des couilles en or en exposant leur vie sur YouTube et TikTok, des gens bourrés de talent en sont réduits à mendier ! Il est rarissime que je donne aux quémandeurs, mais là, il s’agit quand même d’une amie et d’une chanteuse que j’apprécie : je lui glisse donc une pièce, non sans me promettre, dès que l’opportunité se présentera, de l’aider dans la mesure de mes moyens… Qui sont tout de même limités. Mais si on aide les artistes, comment remboursera-t-on les six milliards que les jeux de Paris ont coûté, n’est-ce pas ?

 

Deux croquis réalisés sur la plage : 

 

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Samedi 2 août

 

16h45 : Nouveau retour de la plage de Sainte-Anne, toujours à pied par la rue de Siam : depuis hier, je me suis avisé qu’en attendant que le tramway circule à nouveau sur cette artère, il est toujours moins pénible de la parcourir par la voie pédestre que d’emprunter le bus qui fait un détour cauchemardesque… Je profite de l’occasion pour m’offrir une glace à Histoire de Chocolat : elles sont plus chères qu’à L’Ambassade bretonne, mais elles sont meilleures, il y a plus de choix de parfums et les cornets sont plus gros… Maintenant, elles ne sont pas à l’italienne, on ne peut pas tout avoir non plus ! Mais le rapport qualité-prix est tout de même excellent : je recommande – et on ne m’a pas payé pour dire ça, je ne suis pas influenceur. 

Trois croquis ramenés de la plage : 

 

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Dimanche 3 août

 

9h : Je me suis levé tôt pour avoir le temps d’aller faire trempette au Moulin Blanc avant de recevoir une amie et son fils : j’en profite pour aller acheter du pain, et j’ai ainsi l’occasion de découvrir, à l’entrée du Stella, les « unes » de Paris Match et du JDNews, respectivement consacrées à Laetitia Casta et à la famille de Villiers… Alors comment dire ? D’après vous, lequel est le pire, le plus racoleur, le plus flatte-con ? Celui qui exhibe en couverture une superbe créature en bikini (car la Casta est bien faite, il faut lui laisser ça) ou celui qui chante les louanges d’une famille de hobereaux dégénérés, rétrogrades et fascisants ? Je vous laisse trancher la question suivant votre sensibilité et je me bornerai à dire ceci : il parait que les Français achètent de moins en moins de journaux et que la presse écrite n’inspire plus confiance. On se demande bien pourquoi ! 

 

Un croquis ramené de la plage : 

 

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Lundi 4 août

 

8h15 : Il y a des jours où on a vraiment l’impression d’entrer dans la vie par la porte de service. C’est le cas aujourd’hui : pour commencer, il fait moche. La météo n’est pas vraiment cauchemardesque, c’est juste une pluie fine, mais tout de même, c’est difficile de se motiver quand le ciel affiche une aussi triste mine. Ensuite, malgré l’intervention du technicien, la bouche d’aération de mes toilettes continue à couler : je le rappelle donc ce matin… Il ne peut revenir que vendredi matin. Cela retarde non seulement la fin de ce désagrément humiliant mais aussi le début de mon séjour à Guilers : d’un autre côté, ça laisse à mon père le temps d’être admis en rééducation et à ma mère le temps de se préparer à ma présence à la maison… Je ne suis pas à plaindre, mais tout de même, je les voyais vraiment autrement, mes vacances !

 

Il y a 63 ans, Marilyn Monroe nous quittait...

 

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16h : Désœuvré, je décide de risquer une sortie malgré le ciel bouché, prenant soin toutefois de me vêtir de manches longues : je commence par poster deux lettres destinées à des amies ; je me dirige ensuite vers le pont de la Brasserie : la dernière fois que j’ai eu l’opportunité de passer dessus, il était barré pour travaux suite au passage de la tempête Ciarán ; ils ont eu le temps de le réparer depuis… J’en profite ensuite pour tester le fameux toboggan, dans lequel je n’avais encore jamais osé me glisser : sincèrement, ça ne me donne pas autant de sensations que les luges d’été auxquelles j’avais eu accès lors d’une visite au parc entourant le château de Trévarez ; je dois être trop grand pour apprécier… Une fois sorti de ce tuyau, je fais un aller-retour au bois comme j’en ai l’habitude : avec la chaleur et l’humidité, les plantes poussent très vite j’ai l’impression de traverser la jungle ! Quand je sors du bois, la bruine est déjà de retour, et comme il ne fait pas froid du tout, je transpire comme une bête : je suis donc pris entre deux eaux… Il ne manquerait plus que des alligators dans le ruisseau et j’aurais vraiment l’impression d’avoir visité la Floride… Ou la Guyane ! Brest a bien eu son bagne comme Cayenne, après tout !

Sans transition, une mini-BD sur le mythe d'Artémis et d'Actéon : 

 

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Mardi 5 août

 

17h45 : Un bon livre, un bon pique-nique sur la plage, un bon bain de mer, une bonne glace… J’aurais déjà assez de la circulation cauchemardesque en ville pour gâcher mon bonheur. Mais ça ne suffit visiblement pas aux yeux de dame Fortune : quand j’arrive au pied de mon immeuble, je retrouve toujours la même famille de cas sociaux qui prennent le parking pour leur jardin et laissent bien entendu la porte principale grande ouverte… Sûr de bon droit (je vous défie de me prouver le contraire), je la referme tout de suite après avoir franchi le seuil : bien entendu, la grognasse qui m’a déjà engueulé pour ce fait ne l’entend pas de cette oreille et me demande en quoi je suis gêné par l’ouverture de l’huis ; je ne demanderais pas mieux que lui expliquer qu’on ne peut pas faire n’importe quoi avec les partie communes et qu’à cause d’autres locataires négligents qui l’ont laissé béant, l’immeuble a déjà été envahi par des animaux parasites voire par des squatteurs… Mais évidemment, cette idiote ne m’en laisse même pas le temps et m’assène que sa tribu paie son loyer, ce qui lui donne évidemment tous les droits… Quand je suis confronté à ce genre de situation, je comprends mieux pourquoi mes amis apprécient le fait que je sois attentif : force est de constater que cette qualité n’est pas très répandue de nos jours ! Il est tellement plus simple de cataloguer définitivement son prochain sans même prendre la peine de l’écouter… Comme l’écrivait Camus, « l’enfer doit être ainsi : des rues à enseignes et pas moyen de s’expliquer. On est classé une fois pour toutes. »[1] Bref : cette guenon hurleuse[2] parle si fort et si vite, qui plus est pour enfiler les arguments les plus creux qui soient, que je finis par perdre patience et je lui hurle « et merde » avant de lui claquer la porte au nez ! Je ne suis pas fier de moi mais, peu après, alors que j’ai déjà atteint mon étage, elle rouvre l’huis pour me reprocher d’avoir fait peur à ses morveux : elle n’a donc aucune excuse car, si elle peut le rouvrir, ça veut bien dire que ça ne devrait pas la déranger qu’il reste fermé comme l’exige la sécurité élémentaire ! La prochaine fois, je ne m’en mêlerai plus, je ne suis pas kamikaze : mais s’il y a des visiteurs indésirables, je ne me priverai pas de dire qui est responsable !  

Deux croquis ramenés de la plage : 

 

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18h30 : J’écris, la fenêtre ouverte. Bien entendu, la famille Kassos est toujours au pied de l’immeuble et les gosses me cassent les oreilles : eux ont droit de faire du bruit, bien évidemment… Je suis à deux doigts de leur crier d’arrêter ce vacarme, mais j’ai peur qu’ils viennent casser ma porte à coups de hache ! Allez savoir de quoi les cons sont capables… 

 

20h10 : Riche idée, que j’ai eue, de dîner en restant connecté à Internet ! J’avais complètement oublié que la réception du message de la CAF me demandant la déclaration de mes « ressources trimestrielles » était imminent… Le pire, c’est qu’ils ont le culot de dire que « c’est sûr, rapide et facile » : mes récentes mésaventures ne plaident pas en faveur de ce message de propagande et, de toute façon, ce soir, quand j’essaie de connecter, dans l’espoir insensé d’expédier au plus vite cette formalité désagréable (un pléonasme, excusez-moi)… C’est pour tomber sur un message m’informant que le site est en maintenance ! Je ne voudrais pas avoir l’air d’insister lourdement sur les défauts de l’administration, mais avouez qu’elle tend le bâton pour se faire battre…

 

Sans transition, une mini-BD sur Hestia, la déesse de l'Olympe qui a le moins intéressé les mythographes (et pour cause) : 

 

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Mercredi 6 août

 

18h : J’aurai bien profité de la plage cette année ! Je ne prête qu’une attention distraite à l’actualité : j’apprends quand même, en rentrant de Sainte-Anne, que le gouvernement américain… Pardon : que ce qui tient lieu de gouvernement aux États-Unis vient d’annoncer qu’il ne financerait plus les vaccins à ARN messager ! Triste tournant pour une nation qui avait bâti sa puissance sur les prouesses de ses chercheurs… Comment peut-on être « anti-vaccin » ou tout simplement « vaccino-sceptique » comme se revendique le ministre de la santé américain ? Je suppose que ce crétin va dire à ses administrés qu’ils n’ont qu’à prier pour que la maladie les épargne, comme au moyen-âge ? Après tout, ce discours d’un autre temps devrait plaire aux évangélistes timbrés qui soutiennent son connard en chef… Putain, qu’est-ce que c’est long, trois ans et demi !  

Trois croquis ramenés de la plage : 

 

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Jeudi 7 août

 

11h30 : Le technicien a finalement pu venir avec un jour d’avance : ça me perturbe un peu, mais je ne vais pas m’en plaindre. Il en bave pour trouver la cause de cette fuite qui n’en finit pas, mais bon, il est payé pour ça. Ma mère m’annonce que mon père a été envoyé en rééducation ce matin et qu’elle pourra venir me chercher samedi. Vais-je enfin voir le bout du tunnel ?

 

11h45 : Le technicien m’annonce qu’il a enfin trouvé l’origine du problème : c’est la voisine du dessus qui, lorsqu’elle prend sa douche et fait le ménage, envoie de l’eau dans sa propre bouche d’aération, laquelle communique avec la mienne et se trouve donc inondée ! En clair, il n’y a aucun dysfonctionnement chez moi, tout est de la faute d’une connasse qui se croit seule au monde… Bien entendu, celle-ci ne veut rien entendre, il va être difficile de la convaincre de les laisser intervenir chez elle ! Il devient urgent que je change d’air ! Mais je vais préalablement bourrer mes toilettes de serviettes pour limiter les dégâts provoqués par l’incurie de Miss Kassos… 

 

15h : Je prends un bain de mer au Moulin Blanc, mais il y a tellement de vagues que je n’arrive à nager que pendant une heure… Enfin, c’est mieux que rien ! J’avoue que je n’étais plus habitué à tant de courant…

Un croquis ramené de la plage : 

 

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C'est tout pour cette semaine, à la prochaine !


[1] Albert CAMUS, La Chute, Gallimard, Paris, 1958, p. 56.

[2] Précision importante : elle est blanche…


08/08/2025
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Du 26 au 31 juillet : je n'ai ren vu du tour de France féminin et je m'en fiche !

 

Débutons par un croquis ramené de la plage du Moulin Blanc : 

 

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Samedi 26 juillet

 

14h45 : Malgré la météo mitigée, je prends la route du Moulin Blanc : autant en profiter aujourd’hui car il est écrit partout que demain, il sera impossible d’emprunter cette route qui sera fermée à la circulation pour permettre de faire passer… Le tour de France féminin. Comme s’il n’était pas déjà assez difficile de circuler dans Brest avec le chantier du tramway… Je trouve de plus en plus pathétique cette manie qu’ont les pouvoirs publics de compliquer la vie des citoyens en se mettant à plat ventre devant ces grandes compétitions inutiles et coûteuses ! Je désespère de voir un jour un maire déclarer qu’il ne veut pas du tour de France, des jeux olympiques ou de la coupe du monde de je ne sais quoi dans sa ville… J’irai même jusqu’à dire que c’est à ça que je reconnaîtrai un élu vraiment respectueux de ses concitoyens ! Ça prouvera au moins qu’il les prend pour autre chose que des macaques tout juste bons à beugler des âneries à la vue de veaux aux hormones sur roues ou en short ! Désolé si j’ai l’air d’insister lourdement là-dessus, mais je ne digère toujours pas que l’on reproche aux économiquement faibles de coûter trop cher à la société alors que personne ne dit rien pour la facture des jeux de Paris l’an dernier ! Ça me rappelle le dessin de Cabu où le beauf’ assène que « la vie chère, c’est la faute aux feignants »[1]

 

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Dimanche 27 juillet

 

12h : Le temps me paraît correct, je devrais pouvoir prendre un bain de mer. Étant données les circonstances, bien sûr, je vais à Sainte-Anne du Portzic : sur la route qui mène à cette crique, la seule perturbation liée au tour de France féminin concerne le tramway qui ne part pas de la station « Château » mais de la station « Recouvrance », il va donc falloir marcher un peu plus que prévu et passer le grand pont à pied… Rien de méchant ! C’est moins désagréable, en tout cas, que les deux beaufs à bide à bière qui, voyant cinq personnes (dont votre serviteur) attendre le bus, ne peuvent s’empêcher de leur lancer que « le tour de France féminin ne passe pas par là » ! Je craque et je me mets à leur hurler que je n’en ai rien à foutre de cette course avec laquelle on nous casse les oreilles depuis des jours ! Don’t worry, be happy, me dit l’un de ces deux représentants de la majorité imposant sa connerie à la minorité[2]… En une fraction de seconde, il vient de me rendre irrémédiablement allergique à cette chanson !

 

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Pour répondre au hérisson : si, un peu quand même...

 

17h30 : Rentrant de la plage, je dois supporter le voisinage d’un passager qui a visiblement décidé d’imposer à tout le bus ce qu’il regarde sur son écran : comprenez qu’il n’a pas d’écouteurs et qu’il a mis le son à fond comme s’il n’y avait personne autour de lui ! À sa décharge, je dois convenir que les autres voyageurs n’ont pas l’air plus gênés que ça… Ce type de nuisance sonore est devenu tellement courant qu’il n’y a plus que les fossiles de mon espèce pour s’en formaliser ! Excédé par ce bruit intolérable, je me permets quand même de lui dire, avant de descendre, qu’il n’est pas seul au monde : il a l’air de ne même pas comprendre ce que je lui dis… Idiocracy, ce n’est pas de la science-fiction, je vis dedans au quotidien !

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18h50 : Je termine la lecture du livre que Guirrec Soudée avait consacré à son tour du monde en compagnie d’une poule rousse : trois choses m’ont marqué en lisant cet ouvrage. Premièrement, je pense que la principale garantie de la réussite de son aventure, bien plus que son audace, fut son grand sens social : il est évident que ce garçon n’a pas peur d’aller vers les autres, ce qui est bien pratique pour demander de l’aide en cas d’avarie, solliciter un petit boulot quand les liquidités font défaut et, surtout, aller à la rencontre de gens dont on ignore tout – parfois jusqu’à leur langue maternelle ; rien que pour ça, je sais que je pourrais difficilement m’engager dans une telle épopée… Deuxièmement, il y a de quoi être frappé par la relation exceptionnelle qu’il a tissée avec celle qu’il a baptisée Monique : on ne s’attend pas à ce qu’une poule manifeste autant d’intelligence et d’affection ; mais je pense que la peu flatteuse réputation dont pâtissent les gallinacés tient au fait que nous ayons l’habitude de les voir caqueter par paquets de dix dans une basse-cour : quand on les prend un par un, en faisant droit à l’individualité de chacun, les choses prennent forcément un autre cours. Il n’y a pas qu’à l’homme que le pluriel ne vaut rien… Troisièmement, enfin, j’ai vraiment versé une larme sur le passage où il raconte l’annonce du décès de son père : ce que je traverse moi-même en ce moment n’y est pas pour rien, même si mon papa n’est pas à l’article de la mort ! Du moins, je l’espère…

 

Sans transition, voici un dessin inspiré d'un des travaux d'Héraclès, plus précisément l'épisode des chevaux anthropophages de Diomède :

 

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Lundi 28 juillet

 

18h : Retour à la carrée après une nouvelle escapade à Sainte-Anne ; j’ai mis une heure et demie à rentrer, les multiples déviations entraînant des bouchons dans les rues Yves Collet et Robespierre que le bus est contraint d’emprunter et qui ne sont absolument pas prévues pour un trafic habituellement destiné aux grands axes… Au pied de mon immeuble, quatre personnes, que j’identifie comme faisant partie de mes voisins de palier, prennent l’air : la porte principale étant ouverte, je la ferme machinalement, mais l’un des membres féminin de ce quatuor la freine au dernier moment ; je proteste que s’ils habitent l’immeuble, ils doivent pouvoir la rouvrir, mais elle insiste : je ne comprends rien à ce qu’elle baragouine, mais je suis seul contre quatre, alors je n’insiste pas. N’empêche : les bouchons en ville plus les cas sociaux du voisinage… J’ai besoin de vacances.

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Mardi 29 juillet

 

15h : Les techniciens sont passés ; c’est la quatrième intervention sur mes toilettes en un mois ! Celui qui avait l’air d’être le chef m’a promis que je ne devrais plus avoir de problème : il a cependant ajouté que si ça se reproduisait quand même, je ne devais pas hésiter à rappeler en demandant expressément à ce que ce soit lui qui vienne car il a repéré la cause – il me l’a expliquée, et je n’ai évidemment rien compris. Croisant les doigts pour qu’il ne se soit pas trompé, je profite du temps maussade pour faire le ménage. N’empêche… À cette période de l’année, je devrais être en train de me prélasser au soleil en bonne compagnie, et j’ai été obligé de rester cloîtré dans mon appartement à regarder tomber la bruine pour pouvoir accueillir deux inconnus… Quelqu’un pourrait-il me dire ce qui ne colle pas dans la façon dont je mène ma vie ?

 

Un autre travail d'Héraclès : le nettoyage des écuries d'Augias.

 

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Mercredi 30 juillet

 

8h30 : Ma mère doit venir me chercher pour que nous rendions visite ensemble à mon père, toujours hospitalisé. En attendant, je relève mes mails : j’ai un message de la CAF m’annonçant qu’un courrier m’attend sur leur site – je ne comprendrai jamais pourquoi ces administrations, qui nous demandent pourtant toutes nos coordonnées, ne sont pas fichues de nous adresser directement ce qu’elles ont à nous dire au lieu de nous obliger à passer sous les fourches caudines de leurs sites web : il faut croire que ça fait partie d’une stratégie pour nous humilier… Bref ! Après avoir tapé mes codes, il me faut encore demander à ce qu’ils me renvoient un autre code d’accès pour des raisons de « sécurité », ce qui leur prend évidemment un quart d’heure ; je peux alors enfin découvrir ce fameux courrier. Et tout ça pour quoi ? Pour m’annoncer que je ne suis plus éligible au RSA ! Alors que ça fait déjà un an que je le sais ! Et on s’étonne que les cas de phobie administrative se multiplient…

 

Encore un travail d'Héraclès : la lutte contre Géryon, le géant à trois corps. 

 

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12h30 : Après avoir pris congé de mes parents (mon père va de mieux en mieux, merci pour lui), je prends un bus pour gagner le centre-ville : j’ai l’intention de déjeuner au Biorek (Alexandre part en vacances en fin de semaine) et d’aller prendre un bain de mer au Moulin Blanc. Mais le chauffeur doit être un intérimaire : il fait mille détours qui n’ont pas lieu d’être, je le vois même descendre de son véhicule pour aller demander des renseignements à un collègue ! J’hésite entre accabler ce conducteur qui travaille en dilettante ou faire montre de compréhension envers ce monsieur que les travaux et déviations doivent désorienter tout autant que les particuliers… N’empêche que j’ai demandé à ma mère l’autorisation de séjourner à la maison pendant quelques jours : je me rappelle pourquoi, maintenant…

 

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15h45 : Après un bain de mer d’une heure et demie, je me sèche en poursuivant la lecture de La Commune de Louise Michel : bien sûr, il est évident la « vierge rouge » était tout sauf impartiale (même si elle était sûrement plus proche de la vérité que la plupart des détracteurs du mouvement), mais même si on n’est pas obligé de prendre son récit au pied de la lettre, il est difficile de ne pas se laisser emporter par le style épique avec lequel elle rapporte les événements et qui est tout à fait approprié pour narrer ce qui a été, à n’en pas douter, une des plus formidables aventures que la France ait connues… Et puis on apprend tout de même des choses : j’avoue avoir longtemps cru que Victor Noir, dont on ne retient aujourd’hui que le gisant sur lequel se sont frottées des générations des poufiasses en chaleur[3], avait fait partie des innombrables victimes de la répression de la Commune par les Versaillais ; en fait, ce malheureux journaliste avait été assassiné par un cousin de Badinguet avant même que l’Empire ne s’écroule ! Le fait que je ne l’apprenne qu’aujourd’hui ne doit pas étonner : la Commune est un épisode sur lequel les programmes scolaires ne s’attardent guère ; je suppose que c’est pour ne pas rappeler aux enfants la honte nationale qu’a été la répression du mouvement… Et, surtout, pour ne pas laisser les futurs chômeurs croire qu’ils pourront prendre en main leur propre destinée !

Toujours un travail d'Héraclès : le ramassages des pommes d'or du jardin des Hespérides. 

 

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16h45 : Ayant raté la première correspondance pour rentrer à Lambé, je suis descendu à pied jusqu’à la station « Jules Lesven » : ce n’est pas que ça m’enchante, m’attarder dans le voisinage d’un lycée n’est pas fait pour me plaire à cette période de l’année… Mais une bonne surprise m’attendait : juste à côté de l’arrêt, il y a plein de mûres qui ne demandent qu’à être cueillies ! J’ai un quart d’heure d’attente, c’est plus qu’il n’en faut pour remplir un petit pochon : je reçois deux amies ce soir pour un apéro dînatoire, je leur ferai la surprise de les leur proposer… Il n’empêche que je ne m’attendais pas à trouver des mûres consommables aussi tôt. Surtout à Brest en plein centre-ville… 

Encore dans la mythologie grecque, voici une variation sur Hermaphrodite, l'enfant d'Hermès et Aphrodite, à la fois homme et femme : 

 

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17h15 : Retour au bercail ; mes amies devraient arriver dans une heure, c’est plus qu’il n’en faut pour rincer mes affaires de plage et préparer l’apéro. Je peux ainsi dépouiller le courrier : outre mon Fluide Glacial et un courrier du bailleur menaçant de représailles les locataires qui abandonnent des objets encombrants dans les parties communes, j’ai un courrier du conseil départemental me confirmant que je ne peux plus prétendre au RSA ! Je ne voudrais pas insister lourdement sur l’inefficacité de l’administration française, mais force est de constater qu’elle tend le bâton pour se faire battre… Mais le pire, c’est le terme employé pour prendre acte de mon changement de statut : ils parlent de « radiation » ! En d’autres termes, au lieu de reconnaître que j’ai réussi à augmenter suffisamment mes revenus pour pouvoir me passer du RSA, ils préfèrent faire comme si c’étaient eux qui m’en privaient parce que je n’aurais pas bien fait mon « boulot de chômeur » (pour reprendre une expression que j’employais chaque fois que j’allais faire ma pute devant ces conseillers Pôle Emploi qui ne croyaient pas eux-mêmes aux conneries qu’ils débitaient)… Rien n’a changé depuis l’époque de Louise Michel : tous les prétextes sont bons pour faire comprendre à la canaille qu’elle n’a droit qu’à souffrir.  

 

Toujours la mythologie grecque : comment Éris, déesse de la discorde et sœur d'Arès, le dieu de la guerre, dressa les unes contre les autres les trois plus sublimes déesses de l'Olympe (Héra, Athéna et Aphrodite) et, indirectement, déclencha la guerre de Troie : 

 

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Jeudi 31 juillet

 

14h30 : Je croyais pouvoir sortir : la bruine était si fine que je ne la voyais même pas tomber… J’ai quand même pris le bus : la pluie, loin de se calmer, n’a fait que s’intensifier au cours du voyage, et chaque mouvement d’essuie-glace sur le pare-brise m’a fait l’effet d’un coup de poignard dans ma jeunesse… Une fois arrivé à destination, conscient qu’il n’y aurait rien à espérer, j’ai préféré reprendre le bus pour réintégrer mes pénates : avec le chantier, une promenade en ville n’offre aucun attrait et, de toute façon, je n’arrive plus à supporter de croiser autant de gens en parka à une période où je n’ai que des filles en bikini dans la tête…  Dire qu’hier, l’une de mes amies me disait qu’on avait un « bel été » ! Soit elle n’est pas difficile, soit c’est moi qui le suis… Bref, une fois rentré, je repense justement à mes visiteuses d’hier, je m’avise que je ne les ai pas remerciées alors que les voir m’a vraiment fait plaisir : je me mets donc en quête de mon téléphone… Et je ne le retrouve pas ! J’ai beau fouiller dans tout mon appartement, pas moyen de mettre la main dessus ! Une seule explication possible : j’ai dû le perdre en route… Légèrement accablé, je ressors, me voyant déjà faire des pieds et des mains pour obtenir une nouvelle carte Sim et tracer jusqu’à Kergaradec pour y dégoter un nouveau portable… Et je retrouve finalement mon portable dans l’allée menant à mon immeuble ! J’ai vraiment eu une trouille bleue : les boutiques de téléphonie sont des endroits que je déteste fréquenter au-delà de tout et j’estime que mes vacances sont déjà assez gâchées sans qu’il faille en plus que je m’impose cette épreuve ! Il est grand temps que j’aille chez ma mère me refaire une santé…  

 

Avant de conclure, voici une mini-BD inspirée d'un autre mythe grec : comment Héphaïstos, le dieu forgeron, se vengea de sa mère Héra, la reine de l'Olympe, qui l'avait rejeté à la naissance en raison de sa laideur et obtint par la même occasion la main d'Aphrodite, déesse de la beauté... 

 

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C'est tout pour cette semaine, à la prochaine !



[1] CABU, Mon Beauf’, Dargaud, Paris, 1982, p. 13.

[2] Expression empruntée à Wolinski : « La majorité n’a pas le droit d’imposer sa connerie à la minorité. » Georges WOLINSKI, Je montre tout !, Charlie Hebdo hors-série n° 14, Rotative, Paris, 2001, p. 40.

[3] Désolé si la formule vous choque, mesdames ! Mais si des hommes avaient la même attitude vis-à-vis d’une statue représentant une femme, vous les traiteriez, à juste titre, de machos, d’obsédés et de mâles primaires, alors il n’y a pas de raison…


01/08/2025
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